Le Vent
Le soleil donne à ta peau un éclat
De grandeur et de plénitude.
Les draps ont mémorisés nos ébats
J'ai délicatement viré nos habitudes.
La nuit nous a observés, jalouse,
De tant de passion, de mouvements.
Tu dansais telle une femme andalouse,
Aux rythmes effrénés de mes battements
Tant de souffle, tant de sueur,
Chassant doutes et autres peurs.
Le passé nous a blessés
L'avenir va nous souder.
Mon amour, rivière de mes veines,
Que tes larmes évitent la peine,
Que tes yeux soient mon miroir
Pour je reprenne espoir…
Et puis le vent est venu
Beaucoup disait qu'il était bienvenu
Une tempête nous a submergé
Notre espoir, un être abandonné
Et puis le vent depuis si longtemps
A poussé nos espoir dans le fossé
On ne se regarde plus, on attends
Que vomisse en hurlant notre passé
Et puis le vent a soufflé
Voilà que l'on se déteste et se hait
Nous avions de l'or dérobé
Il faut le rendre, elle se tait
Depuis le vent souffle dans ma tête
Une vague de sable et de silence
Il n'y a plus rien avec toi, pas même une fête
Il n'y aura plus jamais d'autre chance
Le soleil donne à ta peau un éclat
De frayeur et de mensonges
Les dossiers ont mémorisés nos combats
La douleur acide qui me ronge
Tu pleurais comme une femme veuve
Tant de larmes et de haine
Pour exprimer la peur de vivre sans preuve
Moi qui pars en évitant ma peine
Le passé nous a blessé
L'avenir nous a dépassé
Ton image dans le miroir
N'existe plus, ni l'espoir
Dans certain combats
Il n'y a rien gagner
Jamais réellement on se bat
Mais le coeur doit saigner