Coupe du monde 2010 en Afrique du sud
Raymond Domenech, la sclérose, les sales gosses…
Après avoir été qualifiée d’une main, vaincue par la Chine, explosée par le Mexique, combien de records cette EdF (Equipe de France) va-t-elle encore battre ? Après avoir confirmé à son poste un sélectionneur incapable et sans autorité, de vieux croûtons d’une fédération digne des Soviets ont laissé le navire sombrer.
Non contents d’être nuls en bleu, sans vie et sans idée, des joueurs pleins aux as ont pris l’EdF en otage pour contester l’éviction de Nicolas Anelka, un aut’ pauvre gars sans principes. Toute cette clique est en train de dilapider, en deux coups de cuillère à pot, l’héritage de la bande à Platini, Hidalgo, Jacquet et Zidane. D’exemple nous sommes passés à risée du monde et, puisqu’on parle d’héritage, comme celui de 1789 est loin.
Tout ça est pathétique !
Comme beaucoup d’autres (dès les premières secondes qui ont suivi France-Mexique) je souhaite que l’EdF se fasse exploser par l’Afrique du Sud, qui garderait ainsi une petite chance de continuer sa coupe du monde. Dans le cas contraire, qui aurait envie de voir ce jeu sans imagination, ce maillot encore souillé par autant de sales gosses ?
S’il vous plaît, prenez-vous une belle tôle qu’on passe à autre chose (aux 12 travaux de Laurent Blanc) et que les médias s’intéressent, finalement, à la compétition sportive la plus populaire de la planète.
Exemplarité
Quand un président de la République (un autre Nicolas) est capable de déclamer publiquement casse toi pauv’ con, le mieux est qu’il s’abstienne de tout commentaire à propos d’affaires de ce genre.
Bien que ça serait mieux pour nos jeunes, je n’attends pas nécessairement d’un joueur de foot – élevé en plein air – qu’il soit exemplaire ; il n’en est pas de même pour le premier homme de France. On a les joueurs de foot et les politiques qu’on mérite et à une lettre près – le i de incompréhensible ou de irresponsables – l’urne sent la pisse.
Toi l’étranger qui passerait par là, sache qu’en ce début de XXIème siècle j’ai honte d’être français.
Arbitrage vidéo (27/06)
A l’heure où la moindre caméra vidéo de bonne qualité est dans les mains de n’importe quel pékin, on s’interroge encore sur les raisons objectives qui motivent les patrons du foot à interdire l’arbitrage vidéo.
L’argument « tout le monde au même plan » est stupide. Celui sur les interruptions intempestives aussi, car on pourrait limiter l’arbitrage à certains litiges (autour d’un but, d’un penalty potentiel, etc.).
Reste le foot spectacle – jeu du cirque moderne – où l’incertitude de l’arbitrage ajoute un peu de piment, des débats éculés qui font le buzz. La main de Dieu, pour le plus célèbre.
Reste peut-être à l’arbitre véreux la possibilité d’avoir une marge de manoeuvre supplémentaire…
Et quel spectacle ! Le même 27 juin, Allemagne-Angleterre et Argentine-Mexique : un but de Lampard clairement valable d’un côté et, de l’autre, un autre de Tevez parfaitement hors-jeu…
Le premier interdit le score nul à l’Angleterre, après une nette séquence de domination, le second permet à l’équipe de Messi d’ouvrir le score.
Le moins qu’on puisse dire est que ça fait mal au moral. Car on peut m’expliquer des heures que l’Angleterre ou le Mexique n’avaient pas les moyens de gagner leur match, que leurs adversaires étaient supérieurs : il est psychologiquement difficile d’accepter l’injustice. A fortiori pour un collectif.
Le plus drôle est que la FIFA autorise les chaînes TV à mettre, dans l’angle de chaque cage, une caméra dont les images propulsées au ralenti sur le grand écran du stade aident l’arbitre… à juger ses propres failles !
L’Allemagne : le pays haut (04/07)
Pendant que les erreurs d’arbitrage continuent, que le Ghana se fait sortir par un acte de tricherie qui aurait mérité un but de compensation (edit. du 5/07 : lire l’excellent avis de Bruno Derrien), que les Pays-Bas se salissent dans un concert de simulation, à faire pâlir un comédien de l’actor studio et à faire sombrer une Seleção fragile, l’équipe d’Allemagne montre l’exemple.
En effet, le plus beau match de la Coupe du Monde 2010 a eu lieu hier, entre l’Argentine de Maradona et la mannschaft. Tant par le spectacle que, surtout, par l’esprit remarquable qui anima ces joueurs : pas de simulation, pas de gestes d’anti-jeu, peu de fautes. Peu de cartons jaunes (même pas de rouge !) lors d’un arbitrage très correct, nonobstant le très contestable carton jaune de Müller.
Du football, en somme, avec des vrais beaux buts construits dans l’action. Pour la première fois je vais maintenant soutenir l’équipe d’Allemagne.
1982 est oublié pardonné 😉
Viva España ! (12/07)
La meilleure équipe, l’une de celles qui ont joué avec le meilleur esprit, a gagné cette Coupe du Monde 2010. C’est bien. Paradoxalement, bien que présentant le football le plus offensif, l’Espagne remporte la CM avec le moins de buts totalisés (9 pour 7 rencontres) dans toute l’histoire de cette compétition. C’est moins bien…
Mais j’aurais été très peiné que l’équipe des Pays-Bas rafle la mise, tellement ses joueurs ont été violents et hors sujet. C’est une évidence pour tout le monde, sauf bien sûr pour les intéressés et les supporters. Mais il faudrait que nos amis hollandais revoient le match à tête reposée, afin de constater qu’ils ont joué au foot pas comme leurs aînés des années 70, mais comme l’Allemagne de la même époque, qui s’imposait grâce au défit physique, souvent au delà des limites de l’acceptable.
Concernant l’arbitrage il a été catastrophique lors de cette finale, à l’image de la compétition. Monsieur Webb, considéré comme l’un des meilleurs, a distribué 14 cartons jaunes (!) et seulement 1 rouge ; il a clairement marché à côté de ses pompes !
Les oranges auraient mérité de jouer à 9 (voire moins) dès la seconde mi-temps. On va dire que Puyol aurait aussi mérité de sortir mais, après tant de coups bas, je crois que Webb a été instinctivement clément car, à ce moment, il savait que ses jugements précédents étaient erronés ; on fait rarement du bon boulot dans la compensation…
On retiendra le rare geste de fair-play de la part des oranje, celui de Van Persie qui rend la balle après un corner immérité, suite à un rendu de ballon qui a failli se terminer dans les filets. Quelques minutes auparavant, le fumeux Van Bomel rendait le ballon… au point de corner !
Bref, si les hollandais revoient ce match plus tard, ils verront qu’au moins Van Bommel (encore lui) et De Jong (pratiquant le full contact, cf. photo) devaient finir la rencontre dans les vestiaires, pas sur la pelouse. Ils accepteront que leur équipe ne méritait pas la victoire avec cet état d’esprit pourri. On peut d’ailleurs féliciter les joueurs de la roja pour ne pas avoir [trop] répondu à la provocation, ce qui aurait pu leur coûter le titre.
En guise de conclusion, je retiens ce commentaire « amusant » chipé sur le net : La pire coupe du monde de l’histoire du foot : des tricheurs, des arnaqueurs, des simulateurs, des voleurs, des incompétents, des grévistes… tout sauf du beau jeu!!!