La foret
Les pieds dans le sable, et les yeux au soleil
Dans une foret aux senteurs automnales
M'est apparue, une valeur, telle l'abeille
Tranquillement, dans mes pensées horizontales
Le coeur branché sur la nature verte
Je ne l'ai pas sentie venir, avec son silence
Elle piquait délicatement ma main ouverte
Avec des arômes subtils et des essences
Un délicat sourire, une douceur
Parle avec le temps, je t'entends
Et tu t'occupes de ma petite torpeur.
Le sable s'écoule doucement, je le sens
Et puis, j'ai ouvert les yeux, elle était encore la.
Croyant un instant qu'il y avait des mirages
J'avais un doux venin coulant sur mon visage
Elle s'en occupe, attendrie, et remets à plat
Mes perceptions, mes craintes, même encore,
L'odeur de la transpiration, inonde,
Mon nez, mes songes, et l'intérieur de mon corps
Je n'ai plus mal à chaque feuilles qui tombe
Elle est là sereine et pleine, de ce qu'il me faut tout bas.
De l'attention, des caresses et encore son regard profond.
J'attends que sonne mon angélus, pour partir dans ses bras,
Sa main rassurante comme une foret d'automne, c'est si bon
Je veux venir en toi, tel un rêve en tes nuits
Tu es venu en moi, telle une étoile qui lui.