Poésie a pédale
Ca y est j'y suis, enfin les cheveux aux vents
Le sourire aux levres et l'ame en paix
L'air frais innonde ma bouche et mes dents
Je hume les parfums, je suis en paix
Voilà le detour, voilà un chemin
Du bout des doigts, je sens le froid
Et une colline, une butte, un ravin
Je regarde, ca y est j'y crois
C'est le matin, la nature se reveille
Moi attendif, je cherche l'emotion
Qui va delicatement me sortir du sommeil
Il y en a d'autre aussi qui flottent
Sur le limon du soleil, et le terreau
Histoire merveilleuse que l'on chuchotte
Ce sont les chelaviers de terre et d'eau
Parmi eux, la foudre peut tomber
Aucun ne partira, pas meme pour un gigot
Rester, pour le plaisir, vivre et jouer,
Rester, parce que nous sommes tous ego
Chevauchant leurs machines de chromes
Ils sont equipes de tout sauf de heaumes
Des pedales des gants, des freins et de la sueur
Voilà leurs medailles, comme des sourires
Qu'importe la taille rien ne leur fait peur,
Pourvu que l'on puisse en rire ! ! !
C'est a velo qu'ils ecument les rochers
C'est a velo qu'ils sautent les fossés
C'est a velo qu'ils refusent de marcher
C'est a velo qu'ils emballent les poupees
Chevaliers d'un matin brumeux
Gurerrier d'une journee sans fin
Jamais ils ne sont peureux
Apres ils se serrent la main