Les 10 plus gros mensonges en audio
Traduction de The 10 biggest lies in audio par Peter ACZEL, automne 2000, n°26 de The Audio Critic.
Ce texte est publiée sur Pasbanal depuis le 5 novembre 2007
La célèbre boutade de Lincoln, selon laquelle on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, apparaît être à peine applicable à l’audio haut de gamme. Ce qui suit est une tentative de la faire entendre.
Je suspecte fortement les gens d’être plus naïfs aujourd’hui qu’ils ne l’étaient quand j’étais plus jeune. En ce temps, nous ne mettions pas d’aimants dans nos chaussures, la police n’utilisait pas des psychologues pour rechercher des personnes disparues, et aucun chef d’état depuis Hitler n’avait consulté d’astrologues. La plupart d’entre nous croyait en la science sans aucune réserve. Quand l’ère de la hi-fi arriva, des ingénieurs comme Paul Klipish, Lincoln Walsh, Stew Hegman, Dave Hafler, Ed Villchur, et C.G. McProud étaient nos sources d’informations sur l’audio. Les gurus savants sans véritable éducation qui ne connaissent pas l’intégrale de ex étaient encore dans l’avenir sombre.
Ne me méprenez pas. En terme de champ de connaissance existante, le monde audio d’aujourd’hui est clairement loin devant ces temps passés; à une extrémité du champs il y a de brillants fabricants qui surpassent les précurseurs. Du côté sombre, néanmoins, un nouvel âge d’ignorance, de superstition, et de malhonnêteté règne. Pourquoi et comment cela est arrivé a été largement couvert dans les numéros précédents de cette publication (NDLA: The Audio Critic); ici je vise la liste des mensonges proférés par des malins pour piéger les crédules.
1. Le mensonge du câble
Logiquement ce n’est pas le mensonge par lequel commencer car les câbles sont des accessoires, pas des composants audio principaux. Mais c’est le plus gros, le plus sale, le plus cynique, le plus insultant envers l’intelligence, et par dessus tout le mensonge le plus frauduleusement profitable en audio, et il doit donc être placé en tête de liste.
Le mensonge consiste à dire que des câbles pour haut-parleurs et des fiches de connexion onéreux produisent un meilleur son que des produits standards, moyenne gamme (du genre de ceux de Radio Shack). C’est un mensonge qui à été montré, mis en disgrâce, et réfuté maintes et maintes fois par chaque véritable autorité existante, mais les gurus de l’audio détestent l’autorité et les innocents ne peuvent distinguer cela d’un charlatanisme destiné à servir leurs propres besoins.
La seule vérité est que la résistance, l’inductance et la capacité (R, L et C) sont les seuls paramètres affectant les performances sous le seuil des fréquences radio. Le signal ne sait pas s’il est transmis à travers un câble (RLC) cher ou bon marché. Oui, il faut payer un peu plus que le prix plancher pour des fiches correctes, le blindage, l’isolation pour éviter des problèmes de fiabilité, et il faut surveiller la résistance pour des connexions longues. En terme de performance électrique simple, néanmoins, un câble fait à partir de cintres redressés avec les bouts dénudés n’est pas d’un iota inférieur à un câble miracle de 2000€. Pas plus que ne l’est un classique câble pour lampe à 50c le mètre. Les câbles d’un prix extrêmement élevé constituent la plus grosse arnaque dans l’électronique grand public, et observer la capitulation pleine de lâcheté de la plupart des publications sur l’audio face à la pression des vendeurs de câbles est véritablement déprimant.
2. Le mensonge des lampes (des amplificateurs)
Ce mensonge est également, dans un sens, à propos d’un problème périphérique, car les lampes sont loin d’être répandues à l’époque du silicium. C’est un mensonge persistant néanmoins dans le marché haut de gamme de l’audio ; comptez juste le nombre de pages de publicités consacrées aux appareils à lampes à la fin d’un magazine hi-fi typique. Incroyable ! Tout comme l’est, bien sûr, l’affirmation que les lampes sont de manière inhérente supérieures aux transistors dans les applications audio : n’y croyez pas.
Les lampes sont bonnes pour les transmetteurs RF de forte puissance ou les fours à micro ondes, mais au moment de changer de siècle, pas pour les amplificateurs, pré-amplificateurs ou (bon dieu !) les appareils digitaux comme les lecteurs de CD ou DVD. Qu’y a-t-il de mal avec les lampes ? Rien, vraiment. Il n’y a rien de mal avec des dents en or non plus, même pour les incisives supérieures […] ; c’est juste que l’art dentaire moderne offre des options plus attractives. Tout ce que les tubes peuvent faire dans un appareil audio, des équipements sans lampes peuvent le faire mieux, à un moindre coût, avec une plus grande fiabilité. Même l’amplificateur à lampes le mieux conçu au monde aura une plus grande distorsion qu’un amplificateur à transistors aussi bien conçu et aura presque certainement besoin de davantage de maintenance (remplacements des lampes, recalibrage, etc.) pendant sa durée de vie. […]
En ce qui concerne « le son des lampes », il y a deux possibilités :
1. c’est une invention de l’imagination de l’audiophile trompé
2. c’est une coloration délibérée introduite par le fabricant pour entretenir des préférences altérées, et dans ce cas un amplificateur sans lampe pourrait facilement en imiter le son si le concepteur avait été assez pervers pour vouloir qu’il en fût ainsi.
Néanmoins, il existe des situations dans lesquelles un concepteur sophistiqué d’électronique hi-fi pourrait considérer l’usage de lampes (par exemple au niveau RF d’un tuner FM), mais ces exceptions rares et pratiquement limitées ne peuvent couvrir les mensonges courants et d’une grande variété des vendeurs de tubes qui veulent qu’on investisse dans une technologie obsolète.
3. Le mensonge antidigital
Vous l’avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l’analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d’échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n’y a que deux ou trois points d’échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché. Et ainsi de suite… tout cela, sans exception, radotage ou présentation délibérée sous un mauvais jour. Une fois de plus, ce mensonge a peu d’impact dans la masse chez qui les technologies digitales ont gagné une totale acceptation ; mais dans les arcanes et parmi les tributaires du monde audio, dans les salons audio haut de gamme obstinés et les salles d’écoutes de divers gurus, cela reste une ligne de conduite.
La plus risible manifestation du mensonge antidigital consiste à préférer le LP obsolète plutôt que le CD. Quant à choisir entre la bande master analogique et la bande master numérique, ceci reste une controverse semi-respectable. Mais choisir les clics, pops et craquements du vynil plutôt que le silence (pas de bruit de fond) des creux constituant les donnés numériques, ceci constitue une rejet pervers de la réalité.
Voici les faits scientifiques que n’importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l’audio numérique possède des arguments irréfutables que l’audio analogique n’a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d’échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d’information dans la plage (des fréquences) audio : pas un iota, pas un scintilla. L’argument « comment restituer 20kHz avec deux points d’échantillonnage ? » est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)
La raison pour laquelle certains enregistrements analogiques sont meilleurs que certains enregistrements numériques est que les ingénieurs ont fait un meilleur travail concernant le placement des microphones, les niveaux (d’enregistrement), la balance et l’équalisation, ou encore que la pièce où a été effectué l’enregistrement avait une meilleure acoustique. Certains des premiers enregistrements numériques était en effets durs et hachés, pas parce qu’ils étaient numériques mais parce que les ingénieurs pensaient encore analogique, compensant par anticipation des pertes qui n’existaient pas. Les meilleurs enregistrements numériques actuels sont les meilleurs enregistrements jamais réalisés. Pour être juste, il faut admettre qu’un enregistrement analogique réalisé dans les meilleurs conditions possibles et un enregistrement numérique enregistré dans les meilleures conditions possibles, à ce niveau de leurs technologies respectives, seront probablement de qualité comparable. Néanmoins, le nombre de Druides Analogiques en adoration devant l’Arbre aux Merveilles décroît rapidement dans l’univers de l’enregistrement professionnel. La solution digitale est simplement la meilleure solution.
4. Le mensonge contre le test d’écoute en aveugle
Les lecteurs réguliers de cette publication savent comment réfuter les divers mensonges invoqués par ceux qui vouent un culte au haut de gamme pour s’opposer aux tests d’écoute en aveugle (tests ABX), mais une brève explication est nécessaire ici.
La méthode ABX demande que l’équipement A et l’équipement B soit ramenés au même niveau sonore à ±0.1 dB, après quoi on peut écouter aussi longtemps que voulu pour identifier totalement A et identifier totalement B. Si on pense qu’ils sonnent différemment, il est demandé d’identifier X qui est soit A ou B (comme déterminé par un processus de randomisation doublement caché). On est autorisé à faire des comparaisons A/X et B/X à n’importe quel moment, autant de fois voulues pour décider si X=A ou X=B. Comme une réponse au hasard mène au bon résultat 50% du temps, un minimum de 12 essais est demandé pour une validité statistique (16 seraient mieux, 20 encore mieux). Il n’y a pas de meilleur moyen pour déterminer scientifiquement si on affirme juste entendre une différence ou si on peut vraiment l’entendre.
Les gurus vous diront que les tests ABX sont complètement invalides. Tout le monde sait qu’un Krell a un meilleur son qu’un Pioneer, alors s’ils sont indiscernables l’un de l’autre dans un test ABX, c’est que la méthode ABX est mauvaise : c’est leur logique. Tout le monde sait que Joe est plus grand que Mike, alors s’ils mesurent tous les deux 1m80 il y a quelque chose qui cloche avec le mètre ruban, n’est-ce pas?
Les objections habituelles des gurus face aux test ABX sont qu’il y a trop de pression (du genre « voyons à quel point vous entendez bien »), trop peu de temps (du genre « continuez, nous avons besoins de 16 essais »), trop d’éléments insérés sur le chemin du signal (c’est à dire relais, switches, atténuateurs, etc.) et bien sûr le jargon assorti sur la perception sonore. Tout cela n’est que fausses pistes pour détourner l’attention des fondements du contrôle du test. La vérité est que l’on peut faire un test ABX tout seul, sans pression de la part d’autres participants, que l’on peut prendre autant de temps que voulu (pourquoi pas 16 essais en 16 semaines?), et que l’on peut vérifier la transparence des systèmes de contrôle. Les objections sont totalement boiteuses et hypocrites.
Voilà comment on met à terre un hypocrite anti-ABX mentant, fumeux et sournois. Demandez lui s’il croit à un type de test A/B. Il dira sûrement oui. Alors demandez lui quelle perspicacité spéciale il gagne à (1) ne pas ramener les niveaux sonores à la même valeur et (2) regarder furtivement vers les plaques avec le noms des appareils. Regardez le se tortiller et perdre contrôle.
5. Le mensonge du feedback (retour en boucle sur l’amplificateur opérationnel)
Un feedback négatif dans un amplificateur ou un pré-amplificateur est mauvaaaais. Pas de feedback du tout est boooon. Tel est le mensonge largement invoqué.
Le fait est qu’un feedback négatif est l’un des outils les plus utiles disponible pour créer des circuits. Cela réduit la distorsion et augmente la stabilité. Seul à l’Age de bronze de la conception d’amplificateurs (à transistors), dans les années 60 et au début des années 70, le feedback était utilisé de manière si radicale et sans discernement par certains fabricants que le circuit pouvait avoir divers types de problèmes. Ce fut le début du fétichisme anti-feedback. Au début des années 80, un nombre de publications fondamentales d’Edward Cherry (Australie) et Robert Cordell (USA) ont, sans l’ombre d’un doute, mis en lumière qu’un feedback négatif est totalement bénin tant que certaines règles sont strictement observées. Assez de temps s’est écoulé depuis pour que la vérité soit comprise. Les tenants du dogme anti-feedback sont soit malhonnêtes, soit ignorants.
6. Le mensonge du rodage
Ce tissu de conneries (bullshit) largement réitéré consiste à faire croire que les éléments audio électroniques, et même les câbles, produiront un « meilleur son » après une période de rodage de quelques jours ou semaines ou mois (oui, mois). Pure connerie. Les capacités (des condensateurs) prennent « forme » en quelques secondes après la mise sous tension. La tension des transistors se stabilise en quelques minutes (et tout cela ne devrait pas du tout avoir d’importance capitale dans un équipement bien conçu, pour commencer). Il n’y a absolument aucune différence en terme de performance entre la première heure d’utilisation d’un amplificateur (ou pré-amplificateur ou lecteur CD) et la 1000eme. Quant aux câbles, aïe… Nous avons à faire à des vaudous audiophiles plutôt qu’à la science. […]
Les enceintes, cependant, peuvent exiger une période de rodage de quelques heures, peut-être un jour ou deux, afin d’atteindre des performances optimales, cela parce qu’elles constituent des systèmes mécaniques avec des pièces mobiles sous la contrainte qui a besoin d’y régner. (La même chose est vraie pour les appareils avec effets de retour et les armes à feu.) Cela ne veut pas dire qu’une enceinte n’aura pas un « bon son » en sortant de l’emballage, pas plus qu’une voiture avec 15km au compteur ne sera pas bonne à conduire.
7. Le mensonge du double câblage
Même des audiophiles plutôt sophistiqués tombent dans ce tour de passe-passe. Qui plus est, les fabricants d’enceintes participent à cette mascarade quand ils disent que les deux paires de connecteurs à l’arrière d’une enceinte servent autant à faire un double câblage qu’à bi-amplifier. Certains fabricants d’enceintes aux noms respectés sont coupables de cette prosternation hypocrite face aux sacrements des gurus : dans les faits, ils se soumettent aux « réalités » du marché.
La vérité est que bi-amplifier a un sens dans certains cas, même avec un crossover passif, mais le double câblage fait partie du domaine vaudou. Si on bouge les deux extrémités d’un câble vers les connecteurs où sont branchées les extrémités de l’autre câble, absolument rien ne change d’un point de vue électrique. La loi de physique qui dit cela s’appelle le principe de superposition. En termes électroniques, le théorème de superposition dit qu’un nombre de tensions appliquées simultanément à un circuit linéaire résultera à une intensité qui est la somme exacte des courants qui résulteraient si les tensions étaient appliquées individuellement. Le vendeur hi-fi ou l’audiophile qui arrive à prouver le contraire serait instantanément un candidat pour quelques récompenses scientifiques et distinctions académiques. En même temps, il est seulement juste de dire que le double câblage ne fait pas de mal. Il ne fait simplement rien. Comme les aimants dans les chaussures.
8. Le mensonge du filtre secteur
A peu près tout ce qu’il y a à savoir sur ce sujet a été dit dans les manuels d’utilisation des produits de marque Brysson : Tous les amplificateurs de marque Brysson sont fournis avec un circuit de haute qualité dans leur alimentation destiné à contrer les RF, les piques de tension et les autres problèmes dus au secteur. Les amplificateurs de puissance de marque Brysson ne nécessitent aucun système de filtre secteur spécialisé. Brancher directement l’amplificateur à la prise électrique.
Ce qu’ils ne disent pas c’est que la même chose est plus ou moins vraie avec tous les amplificateurs bien conçus. Ils ne sont pas forcément tous du niveau de ceux de Brysson en stabilité et en rendement, mais s’ils sont d’une certaine qualité ils peuvent être directement branchés sur une prise électrique. Si vous avez les moyens de vous offrir un filtre secteur alors vous avez aussi les moyens de vous offrir un amplificateur bien conçu, auquel cas vous n’avez pas besoin du filtre secteur. Il ne fera strictement rien pour vous. Notez qu’il n’est pas question ici des onduleurs utilisés en informatique. Ces onduleurs coûtent moins qu’une boîte magique Tice Audio, et les ordinateurs et leurs composants sont plus vulnérables que des appareils audio décents.
Le plus gros et stupide mensonge à propos du courant « propre » consiste à dire qu’il faut un cordon d’alimentation cher et spécialement conçu pour obtenir le meilleur son possible. N’importe quel cordon capable de supporter les tensions et intensités dans la maison sera aussi efficace qu’un autre. Les cordons ultra haut de gamme constituent une fraude. Vos circuits audio ne savent pas ce qui est à du côté (entrée) courant alternatif de l’alimentation, et cela n’a pas d’importance pour eux. Ce qui importe, c’est le courant continu dont ils ont besoin. Pensez à cela. Le tuyau qui a servi à remplir le réservoir a-t-il une importance pour votre voiture?
9. Le mensonge sur le traitement des CD
Cela remonte à l’époque du vynil, quand traiter la surface des LP avec divers liquides et sprays magiques pouvait parfois (mais pas toujours, loin de là) se traduire par une lecture améliorée, spécialement quand des résidus étaient déposés dans les sillons lors du pressage. La logique commerciale mit en avant, dans les année 80 et 90, des produits magiques similaires pour le traitement des CD. Le problème est que la seule chose qu’un CD a en commun avec un LP est qu’on peut mettre des substances grasses sur sa surface. La surface d’un CD, néanmoins, est très différente. Ses minuscules découpures ne correspondent pas à des lignes d’onde analogique mais contiennent simplement un code numérique fait de 0 et de 1. Ces 0 et 1 ne peuvent pas être « améliorés » (ou « dépréciés » dans ce cas) de la manière dont on peut parfois rendre les sillons d’un LP plus faciles à parcourir. Il n’y que des 0 ou des 1, c’est tout. On pourrait aussi bien polir une pièce de 25c de telle sorte qu’un caissier ne la prenne pas pour une de 10c.
N’utilisez simplement pas de traitement pour les CD: feutres verts, sprays ou étiquettes. Les idiophiles qui disent pouvoir percevoir l’amélioration ne peuvent jamais, jamais, identifier le CD traité dans un test en aveugle. Nul besoin d’ajouter que ce qui est écrit plus haut est aussi applicable pour les DVD.
10. Le mensonge de l’Oreille (l’ouïe) en Or
C’est le mensonge multi-usage qui devrait peut-être être placé en tête de liste en tant que No.1, mais il sera également bon pour conclure la liste. Ceux qui ont une Oreille en Or (OO) veulent vous faire croire que leur ouïe est si fine, si exquise, qu’ils peuvent entendre d’infimes nuances de sons joués mais trop insaisissables pour nous autres. Absolument faux. N’importe qui sans une ouïe abîmée peut entendre ce qu’ils entendent, mais seuls ceux qui ont la pratique et l’expérience savent qu’en faire, comment interpréter.
Ainsi, si une enceinte a une coupure (de fréquences) à 3kHz, cela ne sera perçu comme une réponse (en fréquences) régulière par personne, oreille en or ou pas, mais seule l’oreille expérimentée identifiera rapidement le problème. C’est la même chose quand un mécanicien identifie pratiquement immédiatement le problème en écoutant le bruit d’un moteur. Son ouïe n’est pas plus fine que la vôtre: il sait juste ce qu’il écoute. On pourrait en faire autant après avoir travaillé sur autant de moteurs que lui.
Voilà maintenant la mauvaise partie: les Oreilles en Or auto-proclamées (gurus subjectifs, vendeurs hi-fi haut de gamme, meneurs de clubs audio, etc.) utilisent souvent leur soi-disant ouïe supérieure pour intimider. « N’entendez-vous pas? » disent-ils en comparant deux amplificateurs. On est supposé entendre un grande différence entre les deux alors qu’en réalité, il n’y en a aucune : les OO ne peuvent pas l’entendre non plus; ils disent juste qu’ils le peuvent en se fiant à leur statut reconnu d’OO. Triste à voir.
Et la meilleure défense contre le mensonge de l’Oreille en Or est bien sûr le double test ABX en aveugle (voir #4 plus haut). Ce test fait la distinction entre ceux qui disent entendre quelque chose et ceux qui entendent vraiment. C’est impressionnant le faible nombre d’OO, s’il y en a, avec des résultats aux tests ABX qui correspondent.
Il y a bien sûr davantage de gros mensonges en audio que ces dix, mais gardons en de côté pour une autre fois. En plus, ce n’est pas l’industrie audio qu’on devrait blâmer mais la culture de consommation folle associée à l’acceptation d’une science « vaudou ». L’industrie audio, spécialement dans le secteur haut de gamme, réagit à peine face au climat ambiant. Finalement, chaque culture a ce qu’elle mérite.
Si vous décidez de commenter cet article, bienvenue ! Mais soyez constructif et apportez des arguments (au pire des liens). Aucun commentaire ne sera publié sans honorer cette demande.
Mise à jour du 3 avril 2019 : lisez cet excellent texte Audiophile, tu perds ton sans froid de Pierre Schneider, qui raconte la naissance d’un idiophile.
Quelle est cette image en tête de cet article ? Il s’agit d’un « élévateur de câble » qui pourrait mériter un onzième chapitre ici. Pour s’en convaincre, lire la description complète sur cette page (en anglais). Pour les anglophobes voici un paragraphe édifiant : « L’avancée la plus significative appliquée au DFSS est le pont suspendu à double bande de câble, conçu pour supporter n’importe quel câble, puissance ou signal, tout en dissipant l’énergie vibratoire à travers les bandes de polymère volontairement tendues. La deuxième innovation est le composé granulaire absorbant l’énergie qui remplit la base du DFSS. Cette formulation de composé absorbe l’énergie au sol qui s’accorderait autrement au câble, causant la dégradation du signal. »
Étrange, aucun prix Nobel de physique n’a jamais été accordé à un quelconque inventeur de matériel de ce genre…
266 réflexions sur « Les 10 plus gros mensonges en audio »
Bonjour
Article dont l’intérêt dépasse le cadre des milieux dits « audiophiles ». On entre les domaines de la sociologie et de la psychologie. Pourquoi des personnes dotées d’un certain niveau d’intelligence et même de certaines connaissances refusent-elles de prendre en compte les résultats d’expériences aussi évidentes que les tests ABX ? Pourquoi mettent-elles sur le même plan des discours publicitaires parfois farfelus et, non seulement l’expérience scientifique, mais le bon sens ? On se rapproche du phénomène des sectes et de celui des complotistes qu’aucune argumentation rationnelle ne peut convaincre ou même faire réfléchir. Plus on contredit les victimes de ces superstitions, plus ils s’enferment dans leurs croyances.
Après, peut-être existe-t-il dans le domaine de la reproduction sonore des éléments de débat qui ne sont pas complètement tranchés…
Je me permets de poser quelques questions à l’auteur.
-En dehors de leur qualité de fabrication, de leur puissance, de leur niveau de distorsion, peut-on déceler des différences significatives entre des amplificateurs ? Existe-t-il des amplis plus « musicaux » ? Plus doux ? Plus agressifs ? Plus dynamiques etc ? Merci d’avance.
-Sauf erreur de ma part, il n’a pas été question des cellules de lecture. Pour ma part, il m’a semblé (à l’oreille) déceler des différences très nettes entre des cellules de même marque de divers niveaux de prix (Ortofon Red et blue – je n’ai pas dépensé davantage pour savoir si les améliorations continuaient au delà de cette gamme de prix…) Peut-être ai-je été moi-même victime d’une auto intoxication ?
-Une remarque. Je n’ai décelé aucune différence audible entre les versions Viyile et CD de plusieurs excellents enregistrements, tels Kind of blue de Miles Davis, Jeanne Lee, le concert de Cologne de Keith Jarret. Je précise que mes oreilles, comme le reste de ma personne, ne sont plus très jeunes. Et que mes vinyles ont été entretenus soigneusement et ne produisent aucun grattement. Je suis tenté d’en déduire que la qualité d’enregistrement compte davantage que le support et que, à un certain niveau de qualité, on ne peut distinguer le CD du vinyle. Je me trompe ?
Merci d’avance.
Gérard
Bonjour,
Bravo pour votre introduction, que je plussoie à 100% ! Pour vos questions :
1. je ne me suis jamais lancé dans les tests d’amplificateurs à tout va, car cela fait des lustres que les japonais maîtrisent la classe AB. Dans les années 80, où je pouvais en emprunter de nombreux, je ne notais pas de différences notables. Etant passé en classe D, je ne note aucune différence entre les différents amplis de ce type (tous ont maintenant des caractéristiques aux performances généralement non mesurables).
2. il y a effectivement des différences significatives entre les cellules de lecture, je m’en souviens bien à l’époque où je pratiquais le vinyle.
3. entre un vinyle et un CD de même origine, plutôt ancien, c’est à dire un enregistrement analogique qui n’a pas été retravaillé (remastérisé comme le disent les américains) il n’y a effectivement pas de différence. A noter qu’aujourd’hui >95% des vinyles sont gravés à partir d’enregistrements numériques (même master que le CD).
Le « Take five » de Dave Brubeck est à mes oreilles identique, comme le merveilleux « Koln concert » de Keith Jarret. Pour info, entre autres anecdotes (nombreuses pour cet album) il ne devait pas être enregistré : l’ingénieur du son de la salle de Cologne a posé deux micros, en sous-main, et a lancé l’enregistrement en direct ! Il a fallu convaincre Jarret de le sortir en album. C’est aujourd’hui, toutes catégories confondues, l’album de piano solo le plus vendu de l’histoire de la musique 😉
Bonjour,
Je suis tombé par hasard sur votre site et j’ai lu avec beaucoup de plaisir votre article, que je trouve parfait… et même, en un sens, courageux. Car il est quasiment impossible de convaincre un passionné qui a dépensé des sommes folles après avoir passé des centaines d’heures à réfléchir et se documenter, qu’il s’est tout simplement fait gruger comme un enfant qui croit au père Noël : une telle vérité serait pour lui trop cruelle. Mais sans doute en étiez-vous bien conscient quand vous avez publié cet article.
Pour corroborer vos propos avec un exemple « extrême », concernant non les câbles ou les lecteurs CD, mais juste le « coeur » de toute chaîne HIFI, à savoir l’amplificateur : je suis pour ma part convaincu (pour en avoir fait l’expérience) que le son produit par certains petits amplis classe D de quelques grammes et coûtant quelques euros, vendus prêts à l’emploi (construits par exemple autour du circuit intégré TPA3116, sans boîtier ni alimentation) et qu’on peut facilement trouver sur Internet, est indistinguable du son produit par des amplis « HIFI haut de gamme » (au même niveau de puissance bien évidemment, et toutes choses égales par ailleurs).
Si c’est faux, un test ABX EN AVEUGLE devrait le dire facilement (et ce serait alors simplement une preuve objective que certains ont l’oreille plus fine que moi, ce qui ne présente en soi aucun intérêt). Mais si jamais le test ABX s’avérait négatif, alors, pour les personnes concernées par le test, ce serait la preuve objective qu’il n’y a aucune différence audible entre les 2 amplis (voire un indice significatif pouvant corroborer l’hypothèse que les « oreilles en or » n’existent pas !).
Tout audiophile courageux et/ou ayant un tant soit peu l’esprit critique devrait faire cette expérience simple et très peu coûteuse : il a tout à gagner et rien à perdre (sinon quelques euros… et, peut-être, ses illusions).
Avec mes remerciements,
Gérard
Bonjour Gérard et merci pour votre excellent commentaire. Et oui, la classe D, notamment avec l’incroyable TPA3255 – qui affiche des performances encore bien supérieures aux 3116/3118 – sait faire largement aussi bien en HiFi que tout autre ampli. Sans parler des productions de Hypex ou Purifi.
Mais en fait, beaucoup des crédules qui se font berner ne considèrent plus la fidélité comme objectif. Un test ABX est tellement évident (trivial pour deux câbles) que c’est pour eux beaucoup trop simple, donc douteux. Surtout quand quelques gourous viennent expliquer que ce test est une hérésie. La boucle est alors bouclée…
Bonjour Pierre,
Vous avez mille fois raison : le roi est nu ! Concernant la « boucle qui est bouclée », je pense utile de bien « enfoncer le clou », en explicitant ce qui suit (et qui n’est autre, finalement, qu’un épilogue naturel à votre article et aux discussions qui ont suivi).
Quand bien même les tests ABX, si SIMPLES et si PEU COÛTEUX, seraient « douteux » aux yeux de « crédules » ou de « gourous », seule la PEUR DU RIDICULE peut expliquer un tel rejet : pourraient-ils sinon résister au plaisir de « moucher » notre prétendue « arrogance »… en relevant le (modeste) « défi » qui leur est proposé depuis belle lurette ! Mais en refusant de se confronter à une expérience objective (fût-elle « douteuse »), ils reconnaissent, implicitement mais très clairement : 1) qu’ils sont vraisemblablement dans l’erreur, 2) surtout, qu’ils en sont bien conscients au fond d’eux-mêmes.
Dit autrement : en refusant de se soumettre au « détecteur de mauvaise foi » ABX, ils AVOUENT tout simplement leur mauvaise foi. C’est clair, sans appel, et la conclusion s’impose alors d’elle-même (concernant entre autres les fameuses « oreilles en or »).
Gérard
Entièrement d’accord sur ce principe : se faire plaisir avant tout. Je suis revenu au vinyle pour ne pas voir disparaître la discothèque de mes beaux parents décédés. J’étais CD depuis son avènement, mais à refaire tourner ma vieille Akaï avec son Ortofon j’ai découvert que c’était pas pourri du tout. Je me suis rééquipé et dans la foulée ai recherché des vinyles de l’époque des vinyles, donc pensés, créés et produits à partir de cette technologie. Ce qui est sorti d’origine en CD je l’achète en CD ou en démat. Je voudrais donner un exemple : Albert Marcoeur « Celui où y’a Joseph »(1984). Je l’avais acheté en CD et je l’ai trouvé insupportable. Je l’ai racheté en vinyle d’époque et j’aime beaucoup ce disque. C’est bien sûr le remastering qui est foiré, les capacités technologiques ne sont pas en cause mais je crois qu’il y a une adéquation entre la création artistique et l’époque technologique qui l’entoure. Comme il en va du son de certains instruments typiques de leur époque. Je garde les 78 tours de mon père. J’ai de quoi les écouter, même si je ne le fais jamais. En terme de longévité je ne suis pas sûr qu’on ait fait mieux que le microsillon. Le CD ne lui arrive pas à la cheville. Une rayure le rend inexploitable alors qu’on peut sauter la rayure d’un vinyle. Quant à la longévité de ce qui est démat… Une panne de disque dur équivaut, en terme de perte globale, à un incendie ou un cambriolage à blanc de votre appartement. Le Cloud, le streaming, direz-vous. Mais à quel prix énergétique par rapport à l’alimentation d’une bonne vieille chaîne hifi ? J’ai quelques trésors dans mes caisses à vinyles, je ne m’en séparerai jamais. Et le plus grand trésor c’est d’avoir un objet qu’on prend à deux mains, qu’on déshabille de ses emballages en le passant d’une main à l’autre. Puis on l’installe et on appuie sur différents boutons de différents appareils, et ça fait un bien fou de se servir de ses mains et de toute la chaîne cognitive qui les régit. C’est plus ample, plus vivant que de faire quelques mouvements du pouce sur un écran minuscule ou de parler à un tas de plastique fourré électronique. Là se situe la limite du numérique : il ne fait pas rêver. Et en terme d’oreille pure, comme il est dit dans l’article, on n’a rien gagné. Alors laissons les OO dans leur rêves, s’ils y sont heureux.
Jean-Marie
Je commençais à me sentir seul et ne pas comprendre toute l’euphorie qui traîne sur différents forums a propos des câbles. Je vois que je ne suis pas le seul et ça me rassure. J’ai l’impression que certains n’osent même plus ouvrir la bouche par dépit ou par peur de se faire rembarrer.
Je pense que l’univers audiophile est partagé entre la technique, l’appréciation et l’ésotérisme. Pour moi un ensemble Hi-Fi de haute qualité, qui je le rappelle signifie haute fidélité, doit restituer en signal sonore le signal d’entrée, point. Qqun qui préfère les tubes parceque « ça sonne mieux » préfère la coloration apporté par les défauts de l’électronique.
Quand a ceux qui dépensent une fortune pour des câbles, des grigris pour osmoser le son et le reste, sont plongés dans l’ésotérisme.
Je nuancerais quand même mes propos sur un point. L’important est aussi de se faire plaisir. Je sais que le snr d’un vinyle est tout pourri, qu’il y a des bruits la où il y a du silence; pourtant j’ai encore une platine vinyle. La raison est plus rituelle qu’auditive. Je rentre chez moi je met de la musique en aléatoire que j’entends et elle est en numerique, le vynil je le prend, dépose le bras sur le microsillon et me pose tranquillement sur le canapé. C’est une attention différente et même si la qualité sonore n’est pas aussi bien que le numérique on y trouve son compte car le plaisir vient de ce rituel.
Ça peut paraître farfelus, je le concède.a côté j’ai ma médiathèque en FLAC et je dois encore être un des rares a avoir un égaliseur pour corriger les courbes de mes enceintes…
Rodolphe, concernant le vinyle votre posture ne contredit en rien vos propos (qui soutiennent l’article). Vous le dites bien « La raison est plus rituelle qu’auditive ». On peut donc adorer manipuler et poser un 33t sur une platine, on peut aimer mixer aussi, mais en aucun cas affirmer sa supériorité sur le numérique. Quant à l’égaliseur, qu’il soit analogique ou numérique (DSP), vous êtes loin d’être seul à l’utiliser 😉 Le souci de l’égaliseur analogique est sa qualité sonore réputée médiocre (on ajoute un étage complexe). Là où le numérique autorise toutes corrections sans aucune perte.
Bonjour
je suis généralement d’accord avec vous
les cables : aberrant de mettre du 6 carré de section pour n’y faire passer que 2 ampères par exemple.
Demandez aux ingénieurs réseaux haute tension, plus la section est grande plus les problèmes capacitifs et inductifs sont présents et déforment le signal
Lorsque qu’on achète des câbles très chers on veille a améliorer les connexions et c’est surtout cette composante qui améliore la qualité du son et pas la section ni le prix .
La course a la puissance et le prix qui va avec; passer d’un ampli de 50 w à un ampli de 100 w apporte 3 décibels supplémentaires , la belle affaire !
Le CD . Je fus un des premiers à découvrir en avant première la platine laser de Philipps ( années 80). Un vrai bonheur par rapport au vinyle qui craquait et manquait de dynamique. je ne comprends pas cet engouement aujourd’hui pour le vinyle. Sauf à dire que la musique émise par nos smartphone est loin d’être idéale.
Un autre principe inculqué par un as de la hi-fi que j’ai bien connu ( fabro électronique) moins il y a de composants dans un ampli intégré et moins le signal est déformé. Il tirait des merveilles de petites enceintes Siare de 15 W avec ce principe
J’arrête ici car il y a encore plein de choses à dire
merci pour cette chronique
Pour les câbles, je suis d’accord, pour le reste, votre propos est très orienté.
En numérique, l’écrêtage est catastrophique, en analogique, ça se fait plus doucement et ça préviens. D’ou l’utilisation excessive de compresseurs de dynamique pour les enregistrement à forte dynamique en numérique.
Pour les lampes vs transistors, en hifi, c’est vrai, enfin, ç’est pas forcément mon avis. Mais en tout cas ne dites pas ça à un guitariste (éléctrique) là vous aurez tout faux.
En bref, nos oreilles se sont adaptées au son numérique, c’est tout. Et peu de gens ont la chance d’écouter dans un studio d’enregistrement le son d’un mixage audio analogique à bande magnétique désormais……
Pour les lampes, vous faites l’erreur des plus classique (argument de leurs défenseurs) : la position, voire la posture, des musiciens… qui produisent du son et non le restituent.
Je tombe sur cette page par hasard et je ne résiste pas à l’envie de mettre mon grain de sel.
La page s’intitule Audio et pas Hifi, donc suivant la question posée, tout le monde a en effet raison.
Un ampli Classe D, une électronique moderne est performante écrase en test de réponse en fréquence/dynamique un ampli de génération précédente. Il est donc gagnant en Hifi.
Un ampli moins parfait (A, B, à Transistor ou Lampe) , va « colorer » le signal qu’il traite, et cela va plaire à certain auditeur.
Après il faut considérer les différents type de transducteur sonore, et les prises de son qui vont par addition ajouter à la coloration de ce que l’oreille va percevoir.
Après la technique, le physiologique: quid de l’état du pavillon et de l’age de chacun qui influe sur ce que le cerveau de l’auditeur va recevoir au final.
Ceci pour dire : un vinil sur un lampe sur un HP large bande seul peut être plus audiophile que le plus parfait des systèmes HiFi
Simple question de jugement
Et cela pose la question de la validité d’un test A/B dans ce cas.
Bonjour Laurent, remarques intéressantes mais il me semble que vous exploitez plusieurs biais.
Audio vs HiFi: cela n’enlève rien aux constats (performances des câbles, lampes, etc.) mais effectivement les enjeux peuvent être différents. Au même titre que HiFi vs sonorisation. Que cela plaise ou non aux auditeurs, les faits sont là.
Et les faits, comme les lois, servent à situer la « valeur » du signal et parer aux interprétations de l’oreille, imparfaite et partiale.
Enfin, cela ne remet pas en question le test ABX conçu pour contrecarrer cette partialité et faire dire à l’auditeur ce qu’il entend objectivement. On peut très bien réaliser un test ABX de deux câbles derrière un ampli à lampe. L’idée est de savoir si l’un ou l’autre des câbles apporte une différence.
La question ici n’étant pas de savoir si ça plaît.
« je suis concepteur de câble »
Alors celui là , quelle rigolade.Quelle drôlerie.
Bravo pour cet article , c’est tout à fait exact. Et encore vous ne parlez pas des câbles numériques…Les gens y croient c’est fou!
A tout ceux qui trouvent des différences quand il achètent des câbles chers et supposés meilleurs, intéressez vous plutôt a la psychologie et aux pouvoir de la suggestion et de l’auto persuasion. Notre cerveau nous joue des tours bien facilement et quotidiennement…croyez moi.
Bonjour
voila l’exemple même d’un débat sans issue, car trop généraliste. De quelle hifi parlons nous? Quelles sont les attentes de l’écoutant ? Quel investissement a t’il fait (du temps surtout) pour l’atteindre. J’écoute de la musique tous les jours et les test ab ne sont en rien pour moi l’alpha et l’oméga (bien qu’étant ingénieur de formation). Seul compte le subjectif , les timbres, l’image, le naturel. Comment tester le naturel en test ab sur un morceau de 30 secondes. Evitons d’être simplistes et de mépriser nos avis respectifs. d’accord pour dénoncer les pratiques des mauvais marchands (il y en a de bons et de passionnés), d’accord pour ne pas surinvestir pour de besoins simples, mais pas d’accord pour se simplifier les choses comme vous le faites car vous contribuez ainsi a la « bétification » des écoutants. Tout a un effet sur le son. Tous les éléments peuvent dégrader le résultat depuis EDF jusqu’au plus petit maillon. le moindre point négligé peut faire perdre en qualité. regardez le différences entre des installation sur du numérique. vous pensez vraiment que toutes les installations le restituent avec le même naturel ?
le vaudou dont vous parlez s’adresse pour moi a des personnes qui consomment de la hifi sans sens critique et culture d’écoute.
Cordialement
Merci pour cet article qui explique parfaitement ce que je tente d’expliquer chaque fois a mes collègues. Ayant fait de l’électronique à l’école et pationné par la Hi-fi, je suis complètement en accord avec vous bravo
Scientifique de formation, je m’intéresse depuis peu à l’audiophilie et je suis atterré par le nombre d’âneries que je peux lire. La dernière en date vient d’un revendeur ayant pignon sur rue en France et porte sur les plateaux des platines vinyles, d’après leur site, les plateaux en verres étant plus lourds que ceux en acrylique ils présentent plus d’inertie et sont donc plus faciles à entraîner, fatiguant ainsi moins le moteur. C’est affligeant de lire ce genre de chose.
Sinon, excellent article qui confirme certaines de mes suspicions et m’apprend plein de choses.
Bonjour Rodolphe,
comme toujours, le diable se niche dans les détails, ou la qualité de l’explication.
Vous qui êtes scientifique de formation, vous adhérerez sans doute au concept d’énergie cinétique, plus particulièrement le moment cinétique dans le cas des systèmes en rotation.
Cela vaut pour les platines tourne-disque et les lecteurs de bandes.
Un plateau lourd fait souffrir le moteur qui doit le lancer mais sera un excellent amortisseur pour les vibrations et pleurage, va minimiser la variation de vitesse angulaire et par là limiter le pleurage (principe du volant d’inertie).
Ceci permet d’obtenir une rotation constante avec un moteur très simple, la régulation étant autant électrique (simple variateur de tension) que mécanique (inertie).
Avec un plateau léger, on peut faire aussi bien !
Mais il faut un asservissement plus fin de l’entrainement qui peut être à base de moteur synchrone+hacheur ou moteur pas à pas, un tachymètre si on veut une rétroaction, etc…
Bref, le vendeur ne maitrise pas son sujet ou explique mal (ou vous avez mal compris ?), et discrédite une technologie valable et éprouvée et pas qu’en HiFi !
Rega n’a pas vendu autant de platine pour rien 🙂
Pour sortir de cet article sur lequel nous sommes d’accord, il reste que votre vendeur a très mal vendu son produit 😉
Concernant la platine vinyle, il y avait à l’époque un paramètre très important : les vibrations.
Celles transmises par le plateau (et le socle) au bras et sa cellule. Il y a donc une logique a faire des socles et plateaux lourds afin de filtrer ces troublions.
Un plateau en verre est censé répondre à cette propriété. Le socle est également important : Yamaha avait produit fin des années 80 une platine avec un socle en béton. Elle pesait plus de 40kg. Cela dit, la Thorens TD 166 que j’ai toujours dans mes cartons ne possède pas ces artifices ; elle est pourtant réputée pour être l’une des meilleures.
Mensonge n°11 : cette histoire de poids d’une platine vinyle a migré chez les fabricant et vendeurs cupides de platine CD, qui ont vanté des modèles en marbre coûtant un bras. Comme si des vibrations pouvaient affecter la qualité des informations binaire lues par un faisceau laser 🙂
Bonjour, je souhaite commenter simplement votre premier point de vue sur « Le mensonge du câble ».
Je fais certainement parti des idiophiles, victimes de leur naïveté. Tout d’abord, je partage complètement votre point de vue sur les marges colossales que font les revendeurs de câbles, et cela me surprend toujours de voir le prix de ces » bouts de fil » bien supérieurs à des électroniques ou des enceintes. Cela dit, au-delà de vos affirmations argumentées sur des principes physiques et scientifiques, il faudrait je pense avoir les oreilles un peu encrassées pour nier les différences, voir les avantages qu’apportent à l’écoute, certains câbles, et certainement pas la totalité, qu’ils soient
de secteur, de modulation ou HP. Mes critères de jugement ne s ‘appuient pas sur des théories scientifiques, mais tout simplement sur le son qui arrive à mes oreilles. Je le répète que je partage complètement votre point de vue sur le coût exagéré, voire démentiel que pratiquent les fabricants et revendeurs de câbles HIFI. Cela dit, j’habite à Paris, et vous invite à venir constater les différences très notables, en comparant lors d’une écoute vos câbles « normaux » ou ceux réalisés à partir de cintres métalliques, avec ceux que j’ai installés sur mon système. Cordialement. Denis GRAIGNIC
Bonjour je suis concepteur de câbles pour l’audio, et ne pas faire la différence entre différents technologies de câbles, vous devez être sourd, il y a une évidence sonore indéniable dans le spectre audio, même les meubles sur lequel on pose les appareils peuvent jouer un rôle moins flagrant certes, pour ce qui est des supports de câbles cela je confirme que çà ne sert à rien, y compris les coupelles et autres artifices. Seul les cônes, les câbles, la connectique sans tomber dans des prix stratosphériques, les meubles, et la mise en phase apporte une réelle amélioration.
Bonjour,
Merci pour cette remise en place.
Pour information, Mitterrand consultait des astrologues ou apparentés, dont un, absolument sidérant, que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Et, d’après mes informations, il n’était (est) pas le seul…
Cordialement,
Côme
Je sui guitariste. Jouez sur une ampli a lampe et un ampli transistors…
Vous ne direz plus qu’il n’y a pas de différence.
Réponse sempiternelle qui tombe à chaque fois à plat… on ne parle pas de jouer donc de produire, mais de HiFi donc de REPRODUIRE. Si l’on superpose un ampli à lampe (chaîne) sur l’ampli à lampe (guitariste) ça fait deux effets. Haute Fidélité ? Non.
Absolument.
Produit de luxe , prix de luxe!!
Prenez un générateur de sinus analogique. D’accord, vous n’en avez pas. Ou bien un disque vinyle avec des plages de fréquences sinus. Ok , vous n’en trouverez plus.
J’ai la chance d’en posséder encore. Dès que vous comparez les deux signaux sur n’importe quel système, on entend la différence avec ce signal enregistré à partir des 3khz sur un support numérique.
On s’est juste adaptés au son numérique…..
Je ne pense pas que mon commentaire sera diffusé, n’allant pas dans votre sens……
Pour info. Salutations
Merci pour ce qui pourrait être un enfonçage de portes ouvertes, si on ne lisait pas une telle masse d’âneries sur les forums « audiophiles ».
La question que je me pose lorsque je lis les commentaires des « oreilles en or » qui n’apprécient que la perfection est la suivante : quelles sources écoutent ces Mozart de l’oreille ? Je pense qu’il est virtuellement impossible de discerner un fichier numérique HD lu sur une platine à 10000€, d’un OGG 320Kb/s délivré par Spotify sur une carte son de PC pas trop basique (à enceintes et amplification égales, bien sûr). Par contre, je ne connais pas d’original exempt de défaut. Il y a toujours un clic statique quelque part, ou une guitare qui distord au mauvais moment. Les musiciens ne sont pas encore (tous) des robots. Mais non, comme on essaierait de nous faire croire qu’acheter une voiture hors de prix va transformer les routes départementales en autoroutes, un matériel haut de gamme va gommer ces défauts et faire disparaitre une sibilance pourtant bien présente sur l’enregistrement. C’est de la haute fidélité intelligente, celle qui garde les bons côtés et gomme les défauts.
Bien que je sois d’accord avec 90% de l’article ci-dessus (mais pas tout, cependant). Je suis à votre disposition pour faire le test en aveugle sur un bon système entre le ogg 320 et un flac, par exemple. Je l’ai fait plusieurs fois, avec succès, même s’il est vrai que cela nécessite de l’attention. En voiture, je ne m’embarrasse pas de flac ou de wav : tout en mp3, et c’est bien suffisant !
Je suis globalement d’accord avec vos analyses, mais je pense qu’elles devraient être étayées par des faits objectifs.
En ce qui concerne les cables, j’ai personnellement poussé le sacrilège jusqu’à utiliser de la corde à linge sans observer aucune différence de qualité auditive par rapport à des cables hifi réputés. Je crois que ceux qui mentionnent des différences devraient s’interroger sur les liaisons au niveau des connecteurs, et plus particulièrement les couples électrolytiques des métaux en présence.
Par ailleur si l’ampli est construit avec une contre-réaction globale, alors on réinjecte nécessairement l’effet microphonique des HP à l’entrée des amplis, et ce d’autant plus que la CR est énergique. Les CR sont indispensables avec les semi-conducteurs, mais il faut qu’elles restent locales et plutôt modérées. Le « slew rate » est aussi un contributeur important. Dans les années 70 on masquait des conceptions effroyables en boucle ouverte par une CR bodybuildée, et comme l’oreille est particulièrement sensible aux transitoires, l’écoute de ces « merdes » provoquaient une fatigue auditive lassante.
Enfin, pour la comparaison analogique/numérique, là aussi il faut approfondir : Le standard des CD est théoriquement convenable, mais en pratique le signal échantilloneur est loin de l’idéal théorique, ce qui fait dire à certains que les Nyquist, Shannon et consorts ne sont aute que des bouffons.
Mais faire un circuit parfait coûte très cher, ce qui fait que l’écoute des CD reste inférieure à de bons vinyles. J’ai pu le constater lors d’une comparaison d’un même enregistrement (orgues de provence) que je possédais en vinyle et que j’ai racheté en CD.
Le lecteur de CD est un CD4 de Metronome Technologie (du très haut de gamme à 10K€) et la platine une Thorens TD160 + cellule Ultimo 10 (équipement basique et modeste des années 80).
Il n’y a pas photo… en comparaison immédiate (en faisant démarrer les deux disques en même temps) le passage au vinyle déride le front; la musique coule plus naturellement. Le passage au CD, lui, créé une espèce de crispation. C’est un fait bien réel que d’autres que moi on pû constater. Je ne saurait prétendre l’expliquer, mais en supposant que la gravure du CD est d’égale qualité à celle du vinyle, il me semble que la différence provient de la quantité d’informations moindre sur le CD. Non pas en terme de bande passante (directement liée à la fréquence d’échantillonage), mais en terme de profondeur de codage qui est limité sur le signal numérique, et « infini » sur l’analogique.
Je reste fan du CD pour tous les avantages qu’il procure (pratique, pas de fortissimi grésillants, absence de bruits de surface…) mais je comprends les adeptes du vinyl. Faut vraiment écouter d’abord et discuter après !
Quand à cette néo-population dite « audiophile », j’ai l’impression qu’ils absolutisent la chose pour faire croire qu’il existe une race supérieure, nécessairement exigeante et conséquemment élitiste, et qu’ils y appartiennent.
Comme dirait G. Brassens « Qu’on se pende ici ou qu’on se pende ailleurs… » si c’est avec du cable à 2K€ le mètre…
A chacun son Graal !
Bonjour Serge , je suis entièrement d’accord avec votre ressenti quand vous parlez de la comparaison platine Thorens /lecteur CD .
Cependant , mon explication est un peu différente .
L’oreille humaine n’aime pas les écarts dynamiques et préfère , sur une courbe de réponse , les creux aux bosses .
Les écarts dynamiques sont beaucoup plus faibles pour le vinyl , le son étant perçu comme moins agressif paraît donc plus agréable .De même , une courbe de réponse droite sera perçue comme dure alors qu’un léger trou dans le médium sera perçu comme suave , mettant en valeur les basses et la profondeur du son .
Si je ne m’abuse , les bandes son lors du pressage des vinyls ont toujours été modifiées , à la baisse , avec des compresseurs de dynamique . Il en est de même pour les CD qui sont d’ailleurs masterisés volontairement avec des écarts dynamiques très faibles et souvent de o db pour de la musique moderne notamment pour la techno que certains ne qualifieront d’ailleurs pas de musique …
Just my two cents …
Il n’y a pas que les audiophiles qui sont enclin à ce genre de phénomènes. Dans l’univers pro, ingénieur du son et compagnie y sont également assujettis, pas forcément sur les mêmes points mais c’est notable.
Je serai curieux d’avoir votre avis sur ce qui est écrit ici.
http://www.onlinemasteringstudio.eu/2017/01/27/digital-dance-music-itb-mixed-music-mastered-analog-equipment-digital-vs-analog-mastering/
Quand j’ai vu les exemples de photo, avec crénelage, je me suis arrêté de lire… ces exemples sont sciemment orientés, à charge. Bien sûr ils sont biaisés.
Celui qui vous écrit est photographe depuis 40 ans, vendeur photo à la Fnac entre 86 et 92. J’ai donc admiré les progrès de la photo depuis la révolution des années 80/90 (mode programme, autofocus, motorisation puis numérique). Ayant fait beaucoup de labo en photo argentique, je peux vous monter des exemples identiques de pâtés de cristaux…
Et donc un crénelage très limité lors d’un zoom 6x sur un cliche numérique réalisé avec un excellent matériel (mariage d’une belle optique et d’une électronique).
Bonjour, et merci pour cette analyse pertinente et pleine de convaincu.
Mais ne la trouvez vous pas mathématique et scientifique?
Je pense que la musique et la perception que chacun en fait est très subjective et n’est pas universellement identique.
Nous ne sommes pas tous sensibles aux même critères quand nous écoutons la musique, et c’est là, qu’un appareil ou un autre nous comblera plus ou moins.
Pour avoir possédé plusieurs amplis à transistors et plusieurs amplis à lampe, je peux vous affirmer qu’ils ne sonnent pas tous pareils et qu’il y a des différences…
Les tempéraments et équilibres donné par les constructeurs varies et s’entendent.
Une voix ou un piano joué par un ampli à tubes équipé d’EL84, ou 300B ne sera jamais égalé par quelques transistors que ce soit. Ce sont des références recherchées pour cela par les personnes qui ont cette sensibilité là, et dont la base de sélection est faite sur ces critères. Ont ne pet donc nullement balayer le tube de cette manière.
Concernant votre chapitre sur les condensateurs, je peux également vous affirmer que sur la question du rodage, je ne suis absolument pas d’accord avec vous.
Pour exemple … un condensateur Wima ( qui sont de très bonne qualité, bien équilibré et neutre), utilisé sur un circuit de filtrage hp, ne sonnera pas avec toute la tenue et l’ouverture au départ. Il est projetant dans tout le spectre quand il est neuf. Et c’est pas après une ou deux heures qu’il se stabilise, mais après des dizaines d’heures qu’il s’ouvre, se tend, et joue comme il sait le faire. J’ai fais cette expérience à de nombreuses reprises, et sur des enceintes qui elles étaient déjà bien rodées mécaniquement.
Concernant la partie câble … je pense que vous avez en partie raison. C’est peut être la plus belle supercherie comme vous dite, mais ont ne peut prétendre qu’il n’y a pas de différences entre deux câbles.
Les câbles sont souvent utilisé pour compenser un soucis dût au déséquilibre d’une mauvaise association électronique par beaucoup de personnes. Et il vaut souvent mieux monter de gamme d’appareils plutôt que dépenser moult dans un super câble en matériaux se l’espace tombé sur terre un soir de pleine lune …
Je suis partisan du câble cuivre et pas très client de tous ces matériaux type argent rhodium et autre qui déséquilibre à mon sens comme un equalyseur, un peu comme cette mode du condensateur super rapide a pas de prix …mais c’est ce qui plaît à beaucoup à certains.
Mais un câble cuivre peu sonnez différemment selon sa section, le nombres de brins qui le compose. Je ne vais pas vous apprendre que les hautes fréquences file à la surface du câble et les bases fréquence se déplacent au cœur du câble.
ça, c’est physique. Donc si j’utilise de la section rigide ou que j’utilise du multi brins, je peux avoir une substantielle différence de ressentis à l’arrivée.
Un membre de ma famille travail dans la conception des faisceaux électrique qui équipent certaines automobiles allemandes. Donc oui… il y a des différences de qualité de câbles. Et ces différences peuvent êtres ressentis.
Cela étant, je reste d’accord avec vous sûr certains points peut être. Oui le monde de la Hifi est une sorte de bulle, sur laquelle plein de fabricants surf (mais surtout autour de la hifi… accessoires divers, câbles, fiches, etc). Un bon constructeur ne vous livrera jamais un super câble avec son amplis par exemple, mais aura quand même pris soins de vous fournir un bon câble. Et nous avons quand même la chance d’avoir certains fabricants prestigieux et qui mettent au point d’excellentes électroniques, qu’elles soient à transistors ou à tubes.
Merci en tout cas d’avoir permis ce débat, qui ne manquera pas de susciter bien des réactions.
J’apprécie beaucoup le commentaire de Michel, en particulier sur les câbles et le rôdage.
Pour les câbles, il est faux de prétendre qu’on peut utiliser une « corde à linge » et que cela fonctionne aussi bien, c’est juste ignorer les règles de la physique, justement rappelées dans l’article : le câble ne se comporte pas de la même façon selon les fréquences. En particulier L et C n’ont pas du tout la même influence. Sans se lancer dans l’explication des séries de Fourrier, un transitoire violent (percussion, par exemple) ne passera pas du tout de façon identique selon le câble. Maintenant, les charlatans qui vendent des câbles ‘bouchons’ hors de prix, qui en fait dénaturent le signal pour créer une ‘personnalité’ artificielle relèvent effectivement de l’escroquerie.
Pour le rôdage, désolé ça existe ! Il est faux de prétendre que les composants électroniques atteignent leurs caractéristiques sous quelques secondes. La meilleure preuve est que l’industrie spatiale pratique systématiquement un « burn-in » des cartes électroniques qui s’en vont là-haut, afin de s’assurer de leur fiabilité (1er objectif) et de la stabilité de leurs caractéristiques. Pour mémoire, je sais que mon système met au moins 1h à chauffer pour délivrer le meilleur… et je respecte peu pou prou la condition ABX : je le constate à chaque fois !
Respecter la « condition ABX » en déclarant constater « à chaque fois » un état impossible à vérifier, c’est fort de café.
A ajouter pour être à la page : les gourous de l’échantillonnage… Paraîtrait-il que (maintenant qu’ils on bien dû se mettre au numérique), ces « oreilles d’or » sont capable de faire la différence entre du 44.1kHz/16bits et du 96kHz/24bits !
L’arnaque du Hi-res, et ils achètent !
Mon Dieu que les vérités passent mal au près des activistes et autres audiomachinphiles !
Pour les câbles, j’ai personnellement fait des démos au près d’audiophiles expérimentés (si, si, cela existe) en montrant à chaque fois le câble que je changeai : or, le système écouté était toujours le même, l’ampli qu’ils voyaient de dos n’alimentant pas les enceintes.
Que croyez vous qu’il arriva ?
Tous les esthètes présents remplissaient des notes selon des critères subjectifs. Ils ont tous trouvé d’important changements, définition, clarté, timbre, espace, … alors qu’ils ont toujours écouté le même système…
Dont acte.
S’il y a des vérités premières dans ce texte, il est aussi simplificateur.
De nombreux éléments jouent, il serait trop long de les examiner.
Je suis entré à l’ORTF au moment ou l’on abandonnait la gravure sur disque, tout était à lampes, j’ai quitté (ce n’était plus l’ORTF) a une période ou l’on n’utilisait plus que du digital quasi dématérialisé.
Mais j’ai quelques anecdotes.
A France Musique, du temps des magnétophones, avant d’enregistrer un concert sur bande, on mettait une galette de bande magnétique entière a tourner afin de « réchauffer » les têtes du dit magnéto qui avait été réglé dans les même conditions. Une sorte de rodage en quelque sorte.
Comme il y avait de nombreux studios en service, on les a très progressivement transistorisés. sur les équipements à tubes encore exploités, on s’est aperçu que les tubes changés récemment provoquaient des petits crachements. Après étude, on a incriminé la fabrication récente en perte de vitesse, induisant du même coup une baisse de qualité.
Enfin, une anecdote qui met en évidence la subjectivité de l’écoute.
Les « grandes oreilles » (les ingés son surnommés ainsi) voulaient que l’on change les enceintes d’écoute des studios de prise de son, mais aucun n’était d’accord sur la choix pour remplacer ce que l’on appelait les « quilles Elipson » de Monsieur Leon . On a donc décidé une écoute en aveugle. Derrière un rideau en tulle on a placé une batterie d’enceintes haut de gamme avec un sélecteur pour passer de l’une à l’autre. Résultat, les « grandes oreilles » ont plébiscité sans le savoir les enceintes Elipson qu’ils utilisaient journellement depuis des années.
La force de l’habitude – de l’oreille – réflexe pavlovien en fait.
Pour ma part, maintenant retraité, j’écoute la musique si elle est bonne (si elle me plait en fait) même sur un cri-crin Teppaz ou Grundig…
Votre texte est un résumé parfait de la subjectivité « audiophile ». Il devrait être écrit en préambule de tout forum audio ou espace de discussion sur le son. Y compris la conclusion 😉
La reproduction sonore se décompose en trois phases :
-1- On transforme les vibrations de l’air en un signal électrique.
-2- On archive (enregistre ou stocke) l’information de ce signal et ensuite on le désarchive et on le traite (amplifie) pour attaquer les hautparleurs.
-3- On transforme le signal électrique en vibration de l’air.
Pour passer au son HD (haute définition) seule les phases 1 et 3 sont améliorables (surtout la 3) la phase 2 c’est le traitement du signal.
Il y a 50 ans on archivait par procédé mécanique (création d’un relief sur du vinyle en passant par une matrice ensuite il fallait faire vibrer une pointe sur le support rotatif et retransformer cette vibration en électricité) c’était archaïque. Pour l’image avec le VHS l’archivage magnétique était de loin supérieur à l’archivage mécanique, mais il est lui-même aujourd’hui dépassé par l’archivage numérique.
Améliorer la phase 2 s’est fait par la force des choses, car en mettant des coussins sous le magnétoscope VHS avec un câble péritel en cuivre sans oxygène plaqué, la tv Hd n’était pas bonne.
Aujourd’hui on sait traiter le signal audio à la perfection (pas besoin d’un total dac) grâce à la vidéo qui pour cette même phase 2 est bien plus exigeante que l’audio.
Il est temps de s’occuper de la phase 3
Denis, bon résumé. Il est bon d’insister sur la phase 3 : elle date d’Edison et n’a pas connu de véritable révolution depuis des lustres. Un cône de papier est mis en mouvement par une bobine grâce au champ magnétique d’un aimant… qu’il soit en tissu, en kevlar, en alu ou autre matériau synthétique, le haut parleur est la plus grande faiblesse d’un système de reproduction (sans même parler d’acoustique).
Ayant une installation des années 90 qui me donne entière satisfaction, je n’ai jamais utilisé d’USB en hifi. Néanmoins, il me semble que vous avez une vision assez simpliste du numérique dans le domaine du son (une suite de bits). Il y a des questions importantes de synchronisation des flux de données. C’est pourquoi la marque Wadia a été créée par des ingénieurs télécoms d’ATT (pour appliquer dans un domaine ultra-qualitatif sur des distances ultra-courtes des technologies de resynchronisation mises aux points pour des réseaux télécoms très étendus). D’où par exemple (tous mes exemples sont anciens) les interfaces Worldclock sur les équipements professionnels (Studer, …) pour les synchroniser, ou les interfaces SPDIF/I2S qui amélioraient nettement le son des convertisseurs pour lesquels ils étaient faits. Je me souviens aussi de l’écoute comparative de la très bonne mécanique VRDS 20 en version de base et avec une horloge plus performante : le saut qualitatif n’avait rien de psychologique. Mais en effet tout cela n’a rien à voir avec un câble USB.
Vous semblez en savoir bien plus sur la pose d’un WC suspendu , que sur la haute fidélité et la reproduction sonore de qualité.
Plutôt que d’affirmer bien des choses avec des raisonnements à l’emporte pièce, je vous invite à vous remettre un peu en cause et à écouter la musique qui vous plaît en y recherchant de l’émotion et du plaisir.
Et si chaque détail, même infime dans l’amélioration de la reproduction sonore vous semble ridicule, je peux vous assurer que mis bout à bout, et additionnés les uns aux autres, ils feront progresser spectaculairement votre système hi-fi au delà de vos espérances. Votre plaisir à l’écoute en sera décuplé. Car ce sont ces petits détails qui font que la musique devient vivante et que l’émotion s’exprime.
N’oubliez pas qu’une chaîne de reproduction sonore, aura toujours la qualité de sont plus faible maillon. C’est ainsi.
Il faudrait déjà que vous appreniez à lire. L’article n’est pas de moi – c’est écrit en introduction – et il n’est pas une suite de « raisonnements à l’emporte pièce » mais de démonstrations fondées sur l’expérience et la science. Ces mêmes expériences que j’ai réalisé depuis près de 40 ans et que je valide totalement.
Une seule vérité incontestable dans vos propos : « une chaîne de reproduction sonore, aura toujours la qualité de son plus faible maillon ». Cette lapalissade ne remet pas en cause les écrits ici présents, quelle que soit leur approche.
« Le mensonge du rodage : … Les capacités (des condensateurs) prennent « forme » en quelques secondes après la mise sous tension. »
Ayant travaillé dans une boite qui fabrique des condos, je peux vous assurer que vos quelques secondes ne sont pas suffisantes. Comme tout élément électronique (et c’est vrai en méca, en optique …), il y a une phase de stabilisation en début de vie, puis vient la période stable pour finir par une nouvelle période d’instabilité précédant la fin de vie du matériel.
Pour les condos, ils sont déverminés en usine et quand ils arrivent chez l’utilisateur, ils sont quasi stabilisés. Quasi, cela veut dire qu’il reste une marge d’évolution qui sera certes minime et peut-être pas décelable à partir d’une simple écoute. Et là, je ne vous parle pas de condos spéciaux qui eux ne seront jamais stables et qui nécessitent des circuits spéciaux.
» Il n’y a absolument aucune différence en terme de performance entre la première heure d’utilisation d’un amplificateur (ou pré-amplificateur ou lecteur CD) et la 1000eme. »
Là encore, d’expérience, je note une réelle différence de clarté entre une écoute juste après la mise sous tension et quelques minutes de chauffe et ça me paraît normal. Ca fait plus de 30ans que je fais des mesures diverses et variées que ce soit en eon, température, optique et je sais qu’il faut toujours laisser les appareils de mesure se stabiliser après leur mise sous tension. Pourquoi serait-ce différent dans le domaine de l’audio ?
Des mots, des mots, encore des mots, toujours des mots, mais peu de démonstration et aucun exemple. Il ne suffit pas de faire des phrases parsemées de quelques termes scientifiques pour apporter la moindre preuve de la véracité des propos.
Bon, evidemment, on n’est guère surpris que ce texte soit d’origine US tant il est un parfait reflet de leur culture ou le moindre béotien peut se faire passer pour un grand génie, et il suffit de voir la plupart de leurs présidents pour en être convaincus.
Je reprends, au hasard, quelques un des points:
1/ Le mensonge des câbles.
J’ai déjà fait plusieurs expériences qui montrent que le changement de câble apporte des modifications lors de l’écoute. Il ne s’agit pas d’expérience dont la conclusion serait simplement une différence ressentie, mais de perception de détails musicaux nouveaux comme si on pénétrait dans la cuisine du compositeur. Bien entendu, ce genre de subtilité ne peut être entendue sur de la soupe populaire, riche en bruit mais pauvre en musique.
Un seul exemple concret: un simple changement de cable numérique fait passer la qualité de reproduction de pas terrible à très bonne (entendu dans un auditorium). Ou encore, remplacer un cable standard par un autre cable de 10cm (strap sur une enceinte prévue pour le bi-cablage) fait que la contrebasse dans le disque de Youn Sun Na est beaucoup plus réaliste (On entend mieux le déplacement des doigts sur le manche).
Certes, dans cet univers scientifique réduit à une vision limitée du sujet, un câble n’est qu’un composant caractérisé par trois grandeurs. Il s’agit là d’une représentation de l’objet et non de sa description complète, sinon la science se serait arrêtée depuis longtemps.
2/ Le mensonge anti-digitall.
Encore une fois, partir d’une assertion aussi extrême que » le CD c’est pourri, le Vinyl c’est mieux » et ensuite l’étendre pour essayer de démontrer le contraire car les arguments retenus par les anti-digitaux sont pourris, ne me semble pas très honnête.
Ce qui serait honnête c’est d’écouter une bonne platine vinyle d’une part, et reconnaitre que la reproduction d’un signal digital n’est pas aussi simple que le béotien pourrait le croire. Sinon, il n’y aurait aucune différence entre un DAC à quelques euros et un DAC de haute volée comme les TotalDac.
3/ le mensonge de l’oreille en or.
D’abord, toutes les oreilles n’entendent pas toutes les fréquences, surtout si on prend en compte l’age. Ensuite, entendre n’est pas écouter et il s’agit moins d’oreille que de cerveau. Là ou une personne entendra du bruit (ou du son comme ils disent), une autre entendra des nuances musicales, et même une certaine qualité du silence, qui fait partie de la musique.
Alors, oui, les anarqueurs qui essayent de nous faire croire à des jolis histoires pour nous vendre leurs produits me font horreur. Mais d’un autre côté, ceux qui prétendent tout le contraire, en s’appuyant sur une connaissance limitée de la science, me semblent juste ne pas vouloir reconnaitre qu’ils ne percoivent que des sons et ne comprennent rien à la musique, et préfère le confort de leur communauté au risque de pénétrer l’inconnu.
Sinon, je vous conseille d’écouter, pour n’en citer qu’un, les Dac TotalDAC et leur cable USB et vous verrez que le mythe du signal fait de 0 et de 1 a un peu de plomb dans l’aile. Tentez aussi les électronique Neodio et vous verrez que les vibrations ne sont pas neutres dans la reproduction d’un signal audio. A condition bien sûr d’avoir les enregistrements à la hauteur.
Votre commentaire, bien écrit, brasse pas mal de concepts sempiternels « que la science ne pourrait pas expliquer ». Le sommet de la crédulité ou de la dissonance cognitive est atteint avec l’idée que:
1. le changement d’un « strap de 10cm » puisses magnifier le son d’une contrebasse.
2. il y aurait un « mythe du signal fait de 0 et de 1 »
3. « les vibrations ne sont pas neutres dans la reproduction d’un signal audio »
Le dernier point (concernant l’électronique) est l’apogée d’un obscurantisme idiophile car il insulte la science dans son ensemble. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que ce soit l’ineptie choisie pour illustrer cet article: « l’élévateur de câble » 😉
Mais enfin Eric :
Ce n’est pas : »il n’y aurait aucune différence entre un DAC à quelques euros et un DAC de haute volée comme les TotalDac. »
C’est : » il n’y a aucune différence entre un DAC à quelques euros et un DAC de hors de prix comme le TotalDac ».
Pour preuve Luxman intégre sur ses lecteurs CD à plus de 10 000 € des dacs fabriqué chez texas à quelques euros ça c’est bien une preuve NON ?
Denis,
Tout ceci est le reflet du son devenu « marchandise ». Vous auriez aussi pu ajouter le mensonge des watts ! 1000 Watts dans une voiture: Si c’était vrai, La batterie durerai 10 minutes et le mélomane mourrait avant elle.
Il ne faut pas non plus tomber dans le bas de gamme : cables blindés RCA de grande surface où le blindage n’est constitué que d’un fil extra fin en parallèle de l’âme du cable… En tous cas, c’est une réflexion intéressante que j’ai eu plaisir à lire. Merci.
J’ai mis en exergue un élément crucial de votre commentaire : lors de l’achat du câble de modulation (haute impédance), sans mettre 100€, les câble de ce type (RCA asymétrique) doivent être choisi avec un vrai blindage. Une fois ce paramètre vérifié (pour quelques dizaines d’euros) il n’existe aucune différence, ni physique, ni audible.
Bonjour Monsieur, j’utilse régulièrement un ampli guitare tout transistor il possède une entrée qui permet de l’utiliser en esclave à cette entrée je lui raccorde un ampli de tête toute lampe.
Au moindre do ré mi, la différence est flagrante.
Bien cordialement
Relisez bien le texte : on ne parle pas ici de production d’un son mais de sa reproduction (HiFi).
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous.
Sur le numérique le fait de découper une courbe du réel (son analogique tel qu’il se trouve à l’état naturel) doit de toute façon avoir une perte…
Cela étant dit les cameras traditionnelles film 24 images par seconde (bon cela varie entre l’analogique et le numérique) donc on a aussi une perte pourtant notre œil n’est pas capable de percevoir ce manque d’information entre deux images de la même manière pour notre oreille en tous les cas la mienne..
Pour les câbles est-ce juste de dire que le câble c’est du pipo alors prenant le cas d’émetteur HF mais alors que fait-on TOS on veille au blindage mais aussi a sa longueur une fois connecté, ce ne sont pas le même fréquences mais le fonctionnement est identique…
De ce point il serait certainement possible de trouver le meilleur accord LRC afin de trouver le bon rendement.
Mais je doute très fortement que l’on puisse le faire précisément à l’aveugle sans voir l’hautparleur branché pour définir sa rentabilité afin de trouver le meilleur compromis…
Mais une fois fait serait-ce vraiment perceptible ?
Je ne parle même pas de monsieur Dupont qui va acheter sa chaine à prix d’or et qui l’installe chez lui sans avoir une pièce d’écoute entièrement calibré à son matériel (parois, volume ect..).
Néanmoins je suis d’accord que tout ça c’est du pipo (câble électrique j’en parle même pas) avec une réserve sur les transfos 1/1.
Le premier frein a mon avis n’est pas la reproduction mais la captation le micro a déjà des failles…
Aujourd’hui la plupart des studios sont numériques mais afin de simuler cette nostalgie analogique (le grain) on va des fois utiliser des effets analogique voir mécanique pour des compresseurs ou des échos ou delay.
Je pense que sur le ressenti vous avez raison j’ai une conclusion identique à la vôtre mais sur le fond faut voir, une machine pourrait sans doute percevoir des différences qui sont surement inaudible à la plupart d’entre nous et qui sont facturés à des prix d’escroc.
Juste un point : le domaine HiFi (BF) n’est pas comparable avec la HF, où se pose bien d’autres questions.
Le mensonge digital a aussi été, dans les années 90, d’essayer de nous faire croire que le vinyle c’était pourri et que le numérique c’était super.
Je suis un gros « consommateur » de musique et je vous passe le nombre de cds devenu illisibles avec le temps alors que mes vinyles sortis dans les années 50-60 passent encore parfaitement… Alors oui, même si j’achète encore des cds, je préfère définitivement « le LP obsolète » dont, avantage non-audiophile mais non négligeable, les 30x30cm permettent en plus au graphisme de s’exprimer… Le triste de l’histoire, c’est qu’avant, l’industrie musicale numérisait des vinyles sur CD pour s’en mettre plein les fouilles et qu’aujourd’hui, elle vinylise des mp3 pour la même raison…
J e suis toutes sortes de débats à la radio et à la télé. IL est extrêmement difficile de faire changer d’avis quelqu’un dont le seul souci est de vouloir avoir raison car sinon,pense-t-il,il se dévalorise aux yeux des autres et parfois même aux siens. Lire pour cela « Le bug humain »écrit par un docteur en neurosciences. J’ai été dans les maths et la physique jusqu’à ma retraite et j’ai eu à ma disposition 5 amplificateurs,très bien construits,d’une centaine de Watts voir plus que j’ai fait fonctionner dans les mêmes conditions (même local,mêmes sources,mêmes câbles,mêmes enceintes et mêmes disques). J’affirme n’avoir remarqué aucune différence à l’écoute. On arguera que je n’ai pas d’oreilles.
Si certains contestent cela c’est tout simplement parce que ça ne les arrange pas mais après tout ils sont libres. Mais là où la chose est grave c’est quand ce sont des vendeurs, des industriels et des gens qui écrivent dans des revues spécialisées qui essayent de faire croire à des gens passionnés de musique mais avec peu de moyens financiers qu’il y a une différence et que plus c’est cher mieux c’est. C’est profiter de l’ignorance pour gruger le commun des mortels.
Maintenant je dirais que celui qui a les moyens aurait tort de se priver d’un appareil au nom prestigieux et d’un esthétisme n’appelant aucune critique (« qui en jette » comme on dit).
L’article « Les 10 plus…. » est parfaitement objectif et ne suscite aucune contradiction de la part de celui qui le comprend et qui ne fait pas intervenir son ego.
Mais voilà : admettre ses erreurs et s’avouer, pour beaucoup,qu’on s’est fait avoir,est extrêmement difficile voire impossible à cause d’un trait humain appelé l’amour-propre. C’est la raison pour laquelle il y a tous ces commentaires et qu’il y en aura toujours. Il est vrai que 1+1 font 2 mais en algèbre de Boole,utilisée dans les circuits électroniques
1+1 font 1. Chacun se fait sa vérité : c’est la diversité humaine.
Bonjour,
Article intéressant sur la science qui a raison parce que 1+1=2 et l’audiophile qui a tord parce que souvent il parle d’un ressenti.
Je ne suis ni électronicien (étant curieux je connait le rôle des composants les plus courant et essentiels, je sais à peu près lire un schéma et je bricole et modifie en apprenant tout seul) ni audiophile « con vaincu » (j’achèterai pas un câble à 1000€ ou pour en avoir vu sur des sites des câble d’alim à plus de 2000€ ni des super fusibles de la mort rodés à la main avec une dynamo sur un vélo vintage avec un coureur non dopé).
Je fait de la guitare et je joue sur des amplis full lampes, des amplis transistors et des amplis à modélisation (hou le vilain qui joue sur de la lampe et aussi sur de la modélisation) et même sur un pc tout vieux en branchant la guitare sur l’entrée ligne en passant juste par un soft d’effet de guitare (sans carte son, juste le chipset son de la carte-mère), tout en étant d’accord avec votre article je nuancerai quand même car le ressenti de la personne est quand même à prendre en compte.
En prenant l’exemple de la guitare et de son ampli (je préfère parler de ce que je connait et pratique):
-D’abord j’ai souvent envie de rigoler quand des gens arrivent à se faire un avis entre les sons de divers ampli en écoutant des test sur youtube avec des enregistrements moyenasses par la suite compressés par YT.
-Pour la différence entre ampli transistors (qui faut le dire se sont énormément améliorés au fil des années) ampli à lampes j’arrive à la trouver mais, ben oui faut un mais uniquement en y jouant dessus:
J’ai fait des tests à l’aveugle (j’ai essayé à la sourde mais pas top comme méthode dans le monde du son) juste en écoutant et j’ai rarement entendu la différence entre un bon transistor et un full lampes alors qu’en jouant dessus à l’aveugle (un pote me branchait sur un ampli sans que j’ai connaissance de la techno de celui-ci) j’ai reconnu à chaque fois quand j’étais sur un transistor/modélisation ou sur un full lampes. Meilleure réponse à l’attaque des cordes, à certains effets de doigts etc…
Donc ok pour les résultats scientifiques mais peut-être à nuancer parce que derrière tout ça y a quand même des humains avec des ressentis différents.
Hahaha… tu as raison sur tout mais rien n’est juste. C’est ballot ou alors le titre est mensonger. Mais bon, tu n’es qu’un apprenti à coter d’un bonimenteur ou politicien. Dans la vraie vie, rien n’est vrai, rien n’est faux, et le mensonge vrai n’existe pas. Un faux témoignage est un témoignage vrai dans la mesure où la personne est persuadée que c’est vrai. Vous dissertez pour savoir si Mickey existe ! Demandez à des enfants. Bref, ce qui compte, c’est de se faire plaisir et de s’éclater. Je n’argumenterai aucun de ces points, ils sont tous discutables. Chacun son truc et soyez tous bienvenue au Paradis. Les plus riches auront le plaisir de se sentir au dessus grâce à leur compte en Banque, les moins riches comme moi joueront leur musique sur des vieux amplis à lampes complètement pourris , mais explosant de dynamiques et d’harmoniques et au son toujours agréable , jubilatoire et sexy. A+ , amis électroniciens et amoureux du sons.
Je ne reviendrai pas sur cette histoire de vrai ou faux qui ne donne, bien sûr, aucune réponse. Mais seulement sur cette histoire d’ampli à lampe si adoré des musiciens : c’est un choix de production (du son) qui est une option d’auteur.
Si l’on applique ce choix de (je cite) « vieux amplis à lampes complètement pourris » au moment d’écouter le morceau dans son canapé, cela crée fort logiquement une seconde correction…
La force de l’enseignement est dans la répétition 🙂
Ce billet est trop bien écrit et trop censé pour que je ne réponde pas et apporte quelques bémols.
C’est une honte, c’est vrai, que l’industrie profite ainsi de la naïveté de certains pour créer un besoin et vendre hors de prix 3 bouts de fils de cuivre, c’est vrai..
MAIS :
Avec tout le respect que je vous dois, vous oubliez une donnée essentielle qu’est le plaisir, l’émotion autosuggérée. Qui n’a pas rencontré un « idiophyle » en extase devant ce fameux cable à 1400 euros, dans sa boite en bois aux charnières haut de gamme, qui ouvre comme un bijou ce morceau de cuivre aux connexions dorées. Le cable terminera sa vie posée sur le sol, invisible, et la boite au fond d’un placard quelque minutes après le déballage. MAIS, il saura qu’il est là, qu’il vit sous ses pieds, qu’il transfert de façon parfaite ce courant électrique qui deviendra un son grave ou aigue.. Au prix du cable, le son sera parfait, croyez le bien…
Qui n’a pas ressenti, chez un ami comblé, cette joie, le soir dans la pénombre, d’écouter ses classiques aux lueurs des tubes rougies par le courant et des petites diodes AUX, CD1 ou PHONO…Cet idiophyle là aura le meilleur des sons du monde, il aura oublié que la pièce est l’élément le plus important, que le dimensionnement des enceintes plus lourd de conséquences que la bande passante, tout cela, au final, aura peu d’importance. Il s’approchera de son ampli, le fera chauffer dix minutes afin de protéger ses tubes, il contemplera ses boomers, son DAC, sa platine qu’il aura réglé avec minutie, et là, soyez en certain, pour lui, le son sera parfait. Il verra même les notes passer entre les plaques des tubes…
Car dans ces tests à l’aveugle, ces tests qui ne parlent qu’à nous, hommes cartésiens et « un peu » éclairés, nous oublions souvent que la musique s’écoute autant qu’elle se regarde, et que sans la vue, l’environnement, l’ambiance, le son devient d’une fadeur extrême. D’ailleurs, quand on ferme les yeux, en écoutant nos disques au casque pour ne pas déranger nos familles, le cerveau se rempli d’images acoustiques , de reflets fantastiques et de très belles histoires qui vont de paires avec les sons..Qui est dans notre cerveau ?
Alors oui je critique les idiophyles qui me gonflent avec leur systèmes de sons aux prix hallucinants et qui m’apprennent que ma prise 220 V n’est pas stable, je moque les vendeurs qui m’inventent de nouvelles formules électriques, je vomis certaines marques qui se moquent des crédules, mais comme j’envie celui qui rentre chez lui, allume avec fierté et émotion ses appareils, et se délecte d’un son qu’il s’invente parfait.
Ces gens là ne sont pas critiquables, je pense, et comme certains amateurs de peintures, ils adorent des choses que nous, avec notre technicité et notre regard professionnel, réduisons à la technique en oubliant le beau.
Je regarde la Joconde comme une femme aux bras croisés qui me suit du regard, énigmatique et parfaitement vivante, quand certains de mes amis y voient des lignes de fuite, des traits vers l’infini, des couleurs mélangées… Qui profite le mieux de l’oeuvre ?
C’est triste que l’industrie profite de l’émotion pour tromper et se gaver, mais c’est rassurant que certains s’y retrouvent….
« Je n’ai pas d’explication au phénomène dont vous me parlez, donc il n’existe pas »
C’est fou tous ces gens péremptoires sur le résultat d’expériences qu’ils n’ont pas faites !
😀
« La science n’explique pas tout, donc le phénomène est plausible »
C’est fou tous ces gens péremptoires sur le résultat d’expériences qu’ils ont refusé de faire !
L’amour comme un boomerang, me revient des jours passés…
Ah ce vieil article dont je suis presqu’à 100% d’accord avec mais qu’il faut toute fois nuancer.
Je sais que c’est caricatural, mais non un cintre déplié ne conviendrait pas : l’aluminium ou l’acier n’est pas aussi bon conducteur que le cuivre (quoique ce serait peut-être négligeable) mais surtout, du fait d’une seul âme, on aurait un problème d’effet pédiculaire (ou skin effect pour les puristes). La réponse en fréquence serait plus altérée que dans le cas du cuivre multi-brins.
Je préfère le préciser, des fois que certains compareraient un cintre avec des câble à 200€/m, la probabilité d’avoir une différence n’étant pas négligeable, ils pourraient venir démontrer fièrement que l’article a tort.
Aussi, l’exemple de l’ampli Yamaha n’est pas tout à fait juste : les amplificateurs ont souvent une signature sonore différentes. Peut-être que est-ce moins perceptible dans le haut de gamme.
Dans la même tranche de prix, par exemple, un Onkyo ne sonne pas du tout comme un NAD et même si je suis tout à fait incapable de désigner le plus fidèle, la différence m’est clairement audible. Cela est probablement dû à leur réponse en fréquence dont les constructeurs en jouent. Aussi, la résistance interne des amplificateurs n’est pas toujours la même, ce qui joue également sur cette courbe et la dynamique et ça je l’ai mesurée dans le début des années 90. Donc, non, les amplificateurs n’ont pas toute la même couleur sonore et heureusement ! Maintenant, à prix décent, il n’y a pas de mauvais amplificateurs, ça j’en suis convaincu.
Pour le reste, il faut noter que la psycho-acoustique est très importante (même si on s’éloigne de la hifi) d’où l’impression d’effets notoires alors que rien n’est mesurable. L’oreille est beaucoup trop subjective que pour être juge. Finalement, tout cela laisse un fameux bouquet où l’on peut piocher ce qui nous plait.
Dommage que le charlatanisme vienne ternir ce joli tableau.
Etant musicien, j’ai des moniteurs studio réputés fidèles et le son n’y est franchement pas super agréable. De ce fait, je suis convaincu que la perfection ne serait pas agréable à écouter.
Pour les prises électrique spéciales, j’en ai souvent débattu et j’ai souvent répondu « Eh bien, si ton ampli en est là, tu as de sérieux problèmes avec l’alimentation ! ». Pareil pour le respect de la phase ; comment cette position stratégique neutre pourrait-elle influencer la tension sortie d’un transfo et redressée par pont de diodes et filtrée par de gros condensateurs électrolytiques ?
Aussi je préfère de loin le vinyle au CD pour le son que procure celui-ci, je ne suis pas dupe et je sais que le numérique y est supérieur dans l’absolu, de nombreux tests le démontrent.
J’avoue préférer l’analogique (pour le mixage de mes travaux) pour la sensation que ça procure. Je crois que l’oreille aime les défauts. Je suis convaincu que le problème du numérique est d’être trop propre, trop fidèle, trop cru. La perfection n’est pas de notre monde que nous nous faisons !
Sinon, nous avons la chance d’avoir, de nos jours, de quoi écouter de la musique, comme nous le souhaitons et dans de très bonnes conditions à prix abordable. Si certains veuillent y mettre le prix d’une villa, comme rien n’est plus fort que l’idée, ne tient qu’à eux. Si ces achats compulsifs leur procurent tant de plaisir, tant mieux ! Finalement, l’alcool n’est pas moins chère et au total est bien plus destructif. Les « oreilles d’or », dans ce cas, restent un plaisir sain, non ?
Excellent article!
Les avis qui suivent le sont tout autant.
Peut être un autre ; tester pour voir la différence est une très bonne façon de régler les choses en théorie.
En pratique, comment dire, …, avant cet article j’en ai lu un du « monde » s’appuyant sur des comparaisons sur un baladeur « hi-res »… très décu.
Donc pour simplifier, tester un composant sur un ensemble hifi pourra donner des résultats différents sur une autre installation, et comme cela a déjà été dis, dans un endroit différents, …, pour une personne différente, …, et très certainement à un moment différent…
En oubliant pas à la fin de bien débattre du problème… En ce qui me concerne la lecture de cet article m’a permis de résoundre mon questionnement initial sur l’intérêt d’essayer d’améliorer la qualité du courant électrique entrant.
Un grand merci à tous.
Bonsoir
Finalement, après m’être régalé à lire votre article et les commentaires afférents, je ne résiste pas à l’envie d’y répondre !
D’une manière (très) globale, je partage ce point de vue sur le baratin technico-sulfureux adopté par certains snobs de la Hi-Fi.
En ce qui me concerne, je suis prêt à ouvrir mon portefeuille (avec modération) si un matériel m’enchante les oreilles. Parfois, pour ne pas dire souvent, ce n’est pas le plus cher et, encore plus souvent, je ne perçois pas de différence entre le câble truc-muche et un autre…
Cependant, il m’arrive aussi régulièrement d’être enthousiaste par certaines combinaisons électronique/câble/enceintes. Par enthousiasme, je ne prétends pas nécessairement entendre une différence en termes de fidélité mais en termes d’émotion. Je subodore même que ce sont certains équipements, qui en « travestissant » l’information musicale, parviennent à me ravir (donc pas Hi-Fi ?).
En définitive, à la lecture des nombreuses réactions, je me demande si le débat ne se situe pas souvent sur 2 registres différents : la réalité physique en Hi-Fi (pour laquelle je partage votre point de vue) et l’émotion ressentie à l’écoute de certains équipements (parfois déclenchée pour des systèmes qui s’écartent probablement de la fidélité de traitement du signal).
Bien à vous
Patrick
Patrick, votre très bonne intervention qui veut défendre la subjectivité de l’auditeur, nous alerte sur la dialectique et la posture de ceux qui veulent affirmer que tout autre choix est une erreur. Car c’est juste un choix que de dépenser des sommes indues dans des matériels ésotériques ou obsolètes ; non une règle.
Par conséquent je suis d’accord : la réalité physique ne s’oppose pas au ressenti. Ce sont bien deux registres différents.
Ce que ne comprennent pas certains cupides ou crédules, visés dans cet article 😉
Bravo!
Cependant quelques nuances ou précisions:
Les amplis à lampes de qualité sonnent mieux que les amplis à transistors mal construits…. comme d’ailleurs les amplis à transistors bien réalisés fonctionnent mieux que les mauvais amplis à tubes. (composants / soudures / disposition interne et alimentation).
Il est évidement préférable d’utiliser des câbles disposant d’un bon blindage pour les liaisons bas niveau (surtout phono/préamplificateur).
Les connections ont certainement bien plus d’influence que les (pseudos) performances des câbles (il suffit de bien visser ou bien enfoncer!!!).
La disposition des enceintes et les qualités acoustiques du local d’écoute sont d’une très grande importance.
Résultat:
Pas la peine de dépenser des sommes ahurissantes dans accessoires très onéreux, affublés de noms ésotériques aux qualités à démontrer.
Un peu de soin et de discernement, nous permettent d’écouter de la musique dans de très bonnes conditions au moyen de la source, de l’ampli et des enceintes qui nous plaisent.
Le top du top du foutage de gueule, c’est le câble USB « haut de gamme ». Le signal étant composé de bits on ne peut invoquer aucun phénomène même fictif (genre « effet de peau »). Et si un cable USB d’informatique à 3€ perdait des octets, ça se saurait !
Bonjour,
et selon vous, les différences de sonorité entre différents types de résistance (métal, carbone, tantale, …) ou condensateurs (polypro, chimique, papier huilé, …) sont elles, au même registre que « vos » 10 plus gros mensonges, des affabulations?
Si l’influence du type de condensateur a prouvé sa véracité dans certains cas, le « son d’une résistance » n’a jamais été démontré par qui que ce soit…
J’ai constaté lors d’essais que deux résistances n’avaient pas le même son. Je mettais en série une résistance de puissance entre ampli et haut-parleur. J’ai constaté que le son se dégradait beaucoup, et après divers essais j’ai trouvé quelque chose de relativement « transparent »
Cette résistance n’est pas une résistance « audiophilie » coutant le prix de l’or, c’est une bête résistance industrielle à quelques euros.
Ceci pour dire qu’une résistance n’est pas neutre. Mais les choses ne sont pas simple. Si vous constatez une dégradation ou un changement avec une résistance, en mettre deux ne double pas le changement et trois ne triple pas (pardon d’être aussi terre à terre, mais c’est pour rester simple). Plus il y a de résistances dans le circuit d’amplification, moins l’influence sera grande en cas de changement d’une d’entre elles.
On peut affirmer de toute bonne fois que la résistance a une influence sur le son et exactement contraire avec la même bonne foi. Si les choses étaient simples…
En pratique : une résistance entre un amplificateur et un HP s’appelle un composant de filtrage (signal basse impédance <10 Ohms, quelques Volts).
Ce qui n'est pas nécessairement le cas dans d'autres applications (signal haute impédance >5 kOhms, quelques mV).
Par conséquent, dans votre exemple, dire qu’elle a une influence sur le son est une lapalissade : en fonction de son placement, elle participe à une atténuation du signal ou à une correction d’impédance (ex. cellule RLC). Donc oui, une résistance à cet endroit n’est pas neutre.
En revanche, à partir du moment ou cette résistance est proportionnée à son rôle je n’ai jamais lu ou entendu de test en aveugle révéler une quelconque influence entre tel ou tel type. Sachant qu’ici on a généralement affaire à des résistances bobinées dissipant une forte puissance (disons entre 3 et 10 Watts). La tolérance n’a pas d’influence : à quelques Volts et 8 Ohms on travaille « en gros » en dizaine de pourcents, comme tous les autres composants (self, condensateur).
Ce qui n’est pas le cas, autre exemple, pour une résistance placée dans une cellule de filtrage actif, en amont de l’ampli, où la tolérance est très importante (de l’ordre de 1%). Maintenant, bien malin qui saura entendre la différence entre une résistance 1/4W à couche métallique et une autre CMS. De nos jours, vu la simplicité d’un tel montage, il est très facile et peu coûteux de réaliser un test en aveugle pour (SIC) « affirmer en toute bonne foi »…
Bonjour Pierre Pesty,
après avoir lu vos affirmations je me permets de réagir car même en ayant un niveau Bac+2 en électronique, électrotechnique et informatique cela ne suffit pas car ce domaine est très complexe en plus de la quantité impressionnante d’idées fausses à la mode qui circulent.
Pour synthétiser je peux vous assurer qu’après quelques décennies d’essais, d’expérimentation, de documentation, de remises en question, d’erreurs, tous les composants et câbles ont une influence sur la qualité de l’électricité qu’ils transportent en bout de chaîne jusqu’à l’air à travers lequel la musique est écoutée !
Même quand vous dites que le rodage n’est pas vrai, j’ai toujours constaté le contraire par exemple sur des hauts-parleurs d’enceintes et transducteurs de casques qui produisent une musique qui s’améliore à l’usage (avec l’usure infime due aux frottements et une meilleure élasticité de parties mobiles). Pour les électroniques, composants et câbles je ne m’affirme pas jusqu’ici et suis toujours dans l’interrogation dans l’attente de pouvoir mieux comprendre.
Et plus j’ai eu des éléments (sources, amplificateurs, etc…) de qualité, plus j’ai pu percevoir les influences de divers éléments. Avec des éléments de moins bonne qualité il a bien des différences à l’écoute que je n’avais jamais pu percevoir qu’avec du matériel meilleur (plus neutre, qui respecte mieux les enregistrements des supports).
Ce fut pareil pour la qualité d’une alimentation, la section de câble jusqu’à un certain diamètre, en plus un câble en fonction de sa qualité, de sa conception peut reproduire un signal plus ou moins correctement en fonction du type de signal, de sa fréquence, de sa section, de son couplage avec les appareils qu’il raccorde et bien d’autres paramètres électriques et de son environnement…
Il y a des fois où je pensais avoir un rendu sonore plus neutre en appliquant certaines solutions physiques mais il n’en était rien. Parfois cela a été l’inverse. Il y a encore beaucoup de paramètres, de moyens de mesures, etc… qui nous sont inconnus.
Il y a certes beaucoup de mensonges actuellement au niveau des constructeurs et vendeurs qui perdent les acheteurs quant à la véritable qualité des accessoires et appareils qu’ils vendent.
Mais en dehors de cela il y a bien des appareils et câbles qui coûtent chers tout de même mais qui ont une qualité bien supérieure aux appareils et accessoires basiques. Encore une fois ce n’est pas simple !
Je relève quelques points dans votre commentaire, sans revenir sur tout ce que vous défendez car c’est déjà bien discuté ici.
D’une part, à aucun moment « les 10 mensonges » n’affirme que tous les éléments, quels que soient leur prix, se valent… sauf le câble, dès le moment où il répond à un cahier des charges BF : section pour la basse impédance (courant), qualité d’isolation pour la haute impédance (parasites).
D’autre part, concernant le rodage, le texte conteste avant tout les composants électroniques. Il indique bien que certaines pièces mécaniques peuvent connaître une amélioration (non systématique).
Enfin, la qualité d’une alimentation en électronique est un point crucial. Tout expert le sait. Mais ça ne défend pas le filtre ou câble secteur ésotérique comme élément d’amélioration audible.
Bonjour à tous,
Merci pour cette bouffée d’oxygène.
Oui, moi aussi j’ai un truc à tube fait maison : 2x6L6/ SE et 2 12AX7 SRPP : (Horreur un pont redresser à diodes silicium !!)
…. du banal quoi.
Mais c’est pour faire joli dans le salon et c’est vrai que mes amis bavent en le voyant.
Pourtant, je n’ai jamais réussi à faire la différence avec le Technics que je cache.
Et puis pour tout dire, tout ça est assez secondaire car quand j’écoute Argerich, Horowitz, Gould, Rubinstein, Lang, Hannigan, Garanca, hot, Parker, j’en passe… je me fou pas mal des fréquences et de la longueur de mes cordons secteur.
C’est aussi dans ma voiture que j’écoute le plus de Zic et là… c’est de la very-Low-Fi très noisée ;o((
Et l’émotion est quand-même bien là.
Le cerveau à de ces pardons…
Alors l’harmonique 3 des tubes conte le 4 du silicium, les belles transitoires qui font oublier la distorsion, ce que j’en dit !
Le mensonge du filtre secteur n’est pas vraiment un mensonge.
Il y a le filtre EMI et RFI.
Il permet de ne pas polluer son propre réseau domestique 220V.
En conséquence, il y en a un destiné au alimentations à découpage et l’autre aux ondes radios. Sur le EMI, le CPL ne passe plus et les claquement des relais de frigo ne font plus pouf dans les enceintes non plus. Puis le filtre RFI lui si je ne me trompe pas va permettre a votre ordinateur fixe de ne pas envoyer des GHZ sur le réseau.
Pour ce qui est de la HIFI, qui font en sorte d’avoir une alimentation séparée et une carte ampli séparée pour le canal de droite et de gauche, ce n’est pas pour rien, c’est important, quand on veut un son d’enregistrement numérique.
Vous ne parlez pas du filtre secteur comme facteur d’amélioration du son, mais de filtrage de bruits parasites externes, dans des situations bien précises de réseau électrique pollué ; ce qui n’est pas le cas chez tout le monde.
Quant à l’amélioration de la diaphonie par des alimentations séparées, qui n’est pas une pratique systématique dans l’audio haut de gamme, c’est un autre sujet.
D’accord mais, vous maîtrisez bien les termes technique, mais le filtre secteur améliore le son dans le sens ou on dépollue ses propres câbles, et du coup on peut sensiblement monter les gains des transistors dans un ampli et avoir moins de bruit de souffle et mieux le concevoir.
Dans un ordinateur, on aura jamais une qualité audio acceptable à cause de l’alimentation à découpage, donc il y a des filtres EMI et RFI, et les alimentations externes existent pour de l’audio.
« Le plus gros et stupide mensonge à propos du courant « propre » consiste à dire qu’il faut un cordon d’alimentation cher »
Oui, c’est un mensonge, mais avoir un circuit propre qui consiste à éloigner les câbles blindés de signaux analogique de toute alimentation secteur ou transformateur pour éviter la ronflette et bien câbler le masses dans l’appareil, pour éviter les boucles de masses font partie du son.Donc c’est un peu tordu je trouve comme raisonnement.
Vous écrivez « Dans un ordinateur, on aura jamais une qualité audio acceptable à cause de l’alimentation à découpage ». C’est totalement faux.
Les alimentations à découpage (SMPS) sont maintenant parfaitement maîtrisées en audio, y compris dans des amplificateurs de puissance.
Quant aux boucles de masses, elles n’ont généralement pas grand chose à voir avec la proximité des câbles et des alimentations. La « ronflettes » est très bien expliquée sur le net, je vous laisse faire des recherches.
Bien vu, on peut se demander pourquoi tous ces mensonges et bien d’autre encore.
Alors que pour l’image on a pu passer du cathodique à l’écran plat hd sans s’occuper de toutes ces choses ésotériques. Pourtant l’image d’un vieux cathodique pourrait être considérée comme plus « agréable »…mais personne ne le dit !
La raison de cela tient à une croyance fausse:
« Tu vois ce que je vois » donc il n’y a pas débat on est obligé de tomber d’accord.
» Tu n’entends pas ce que j’entends » donc il y a débat.
C’est idiot mais c’est comme ça.
Certes pour le son la salle compte plus que pour l’image mais au casque non !
Sur ce point Dominique souligne l’importance d’accorder la chaine avec la salle, oui mais attention… quand on met un Steinway dans une mauvaise salle c’est mauvais ça raisonne de partout !!!! Cependant on ne fait pas venir l’IG du son pour accorder le Steinway avec la salle.
Je crois que ce serait juste une solution de compromis mais pas une bonne solution.
Quand ma fille joue du violon dans ma pièce hifi il y un son que je juge bon , vrai et réel (forcement) pour l’instant accorder ma chaine à la salle ne suffit pas à égaler la réalité.
Dominique a bien fait de ne pas mettre la qualité du DAC dans les mensonges pourtant d’un point de vu théorique le jitter et autres distorsions sont au delà de ce qui devrait être audible.
Mais là en parallèle j’ai constaté qu’un décodeur TNT bas de gamme n’est pas aussi bon que le TNT intégré dans la télé, ça se voit et ça ne devrait pourtant pas ! Est-ce qu’entre des tnt de qualité il reste une différence ????
Voilà quelques unes de mes réflexions.
Bonne continuation.
Je possède un ampli de puissance avec une entrée « CD Direct »et donc un bouton de volume qui lui correspond. Je ne l’ai jamais utilisée parce que je ne pense pas que cela améliore quelque chose sur le plan auditif . Cela fait ,pour moi,partie de la théorie du « plus court chemin ». Ai-je raison ou tort?
Le mieux est de l’écouter vous-même : vous fermez les yeux, quelqu’un appuie sur le bouton successivement, si possible sans que vous l’entendiez, il vous indique quand le bouton est changé. Bien sûr, sans vous dire dans quelle position il est placé et parfois en simulant un changement, pour réduire les « faux positifs ».
Vous notez alors que vous entendez A, B ou rien.
C’est un fait qu’on ne peut nier : plus on vieillit plus notre capacité auditive s’amenuise dans les hautes fréquences. Mais j’aimerais qu’on m’éclaire et je ne pense pas être le seul à le vouloir : qu’en est-il dans les fréquences très basses (le domaine des graves)?
Une autre question : « une personne, habituée à écouter de la musique (jazz,classique,variété) depuis son enfance et qui à l’âge adulte a la chance (car c’en est une) d’aller en moyenne 10 à 15 fois dans l’année à des concerts dans des salles différentes suivant le type de musique qu’il va écouter,n’est-elle pas plus en mesure de juger de la qualité sonore d’une installation x dite HIFI dans une pièce y qu’une personne qui n’a pas eu cette chance?
D’autre part je suis d’accord avec le fait qu’on s’habitue généralement à ses enceintes mais en ce qui me concerne je n’en étais pas entièrement satisfait pendant les 7 premières années ( problème de salle et mise en oeuvre correcte impossible). C’est lorsque j’ai déménagé en l’an 2000 que les choses se sont arrangées. Le fait de s’habituer ne peut être généralisé mais dans la grande majorité des cas il en est ainsi.
Aller en concert aide probablement à l’appréciation d’enregistrements en public. Probablement pas dans l’écoute d’enregistrements studio.
Bonjour,
J’ai exercé les métiers d’ingénieur informatique puis d’ingénieur en électronique… dans l’univers audio. Tout d’abord je tiens à dire que le principal enseignement de ma double carrière d’ingénieur est le suivant : ce n’est pas parce-que je ne peux pas le mesurer ou le démontrer à l’instant présent que ce n’est pas vrai. Restez humble et ne vous comportez pas comme un « hater », par pitié.
Évidement je suis agacé, voir carrément énervé par le flux incessant de bêtises sans fondement que je peux lire dans les revues spécialisées et sur certains forums un peu trop ésotériques, ma solution est simple: je ne les lis pas.
Cela dit je suis tout autant agacés par les mauvais scientifiques, se croyant plus malins que tous les autres et affirmant de façon catégorique que telle ou telle chose est comme ça, que ceci ou cela n’existe pas… ces personnes sont souvent les pires pro que j’ai pu croiser. Leurs convictions viennent très souvent d’un manque de connaissances et de rigueur scientifique plutôt que l’inverse… ironique non ?
Si vous me permettez quelques ajouts sur votre article:
1) Un cintre comme conducteur… quid de la non linéarité de l’inductance des matériaux magnétiques ? vous allez trop loin dans l’exagération pour appuyer votre propos.
2) Les tubes… je crois qu’en dehors des discours marketing il est communément admis par le vulgum pecus que oui, un tube distord bien plus qu’un transistor, et que cette distorsion est agréable à beaucoup de personnes, pas de mensonge à grande échelle donc, plutôt un choix assumé.
Je n’ai vu aucune étude sérieuse concernant la sensibilité positive ou négative des humains aux différents ordres et niveaux de distorsion, ni leur effet sur la perception d’un message musical. Je reste donc pour l’instant ouvert dans l’attente d’en apprendre plus.
3) On écoute rarement des sinusoïdes simples sur sa chaîne. Qu’arrive t’il si on superpose une 50aine de signaux allant de 1 à 20Khz ? quel taux d’échantillonnage est nécessaire pour tout restituer sans approximation ?
6) Le caoutchouc d’un HP qui se rode en quelques heures ? et l’enceinte qui doit sonner correctement dès la sortie du carton ? avez vous déjà conçu des filtres ou mis au point une enceinte ? certains HP neufs sont très rigides (les gros HP de grave à longue course par exemple) et le calcul théorique du filtre est à l’ouest tant qu’il n’a pas atteint les valeurs que vous avez employées pour le calcul(Qms…).
7) Vous oubliez ce qui circule effectivement dans le/les câbles, votre enceinte est sûrement dotée d’un filtre passif non ? le courant circulant dans vos 2 câbles est donc différent selon la fréquence, et cela varie de façon importante dans le domaine du temps en jouant de la musique « normale ». A certaines fréquences (plus ou moins proches du point jonction entre tweeter et médium selon la pente de votre filtre), le courant circulera dans les deux câbles. Comme vous dites chaque câble possède ses caractéristiques électriques (RLC) et vous « passez » parfois par l’un, l’autre, ou les deux en //. Je ne défends absolument pas cette pratique, je ne dis pas du tout que c’est mieux, mais ce n’est pas pareil qu’un seul câble.
1) il va aussi loin que vous… « non linéarité de l’inductance des matériaux magnétiques » ?!
2) la question n’est pas de savoir si l’écoute d’ampli à lampe plaît mais de répondre à une norme Haute Fidélité.
6) heureusement que certains HPs neufs sont très rigides… et le restent ! Pour avoir fabriqué des dizaines d’enceintes acoustiques et rencontré l’ingénieur d’Elipson (à Bagneux, 1 rue Froide) dans les années 90, jamais il ne m’a parlé de rodage dans sa conception de produits. Pas plus que les fabricants de HP les plus connus (cf. datasheets et guides d’applications).
7) « chaque câble possède ses caractéristiques électriques (RLC) […] ce n’est pas pareil qu’un seul câble. » : en matière de signaux BF, si. Et personne n’a démontré scientifiquement (ou aveuglément) le contraire.
Bennic pour la perception positive ou negative des ordres et niveaux de distortion, si tu veux approfondir, tu peux lire les travaux de Helmohltz, du Laboratoire d’Acoustique Musicale, de Carl Stumph et Emile Leipp, et d’autres ont suivit plus tard, mais c’est des pavés à lire à tête reposé, j’ai lu ça dans ma jeunesse je crois pas que j’aurais le courage de les relire aujourd’hui 🙂
Cordialement
Merci à Bennic de remettre la subjectivité de l’individu au centre du débat. Ce que Pesty écrit comporte des vérités mais aussi des contre vérités qui ne sont pas toujours explicables scientifiquement du moins jusqu’à présent.
Un câble de même longueur et de même diamètre ne « sonne » pas nécessairement de la même manière que son voisin dont les caractéristiques techniques connues sont identiques. Il en va de même pour quantité de composants de la chaine hifi. TVR
Normalement je ne devrais pas approuver ce commentaire car il illustre fort bien tout un [énorme] pan du débat qui s’appuie :
1. sur la subjectivité,
2. sur l’idée que la science n’explique pas tout.
Pour le premier point, la subjectivité ne doit pas s’extraire des tests objectifs. Si l’on entend subjectivement, on doit être en mesure de le démontrer pratiquement.
Pour le second, on n’est pas loin des complotistes, qui usent de cet argument à loisir pour étayer leurs arguments fallacieux. Pour autant, la loi d’Ohm et tout ce qu’elle implique (notamment RLC) est très ancienne et balaye toute idée qu’un câble de même métal, longueur et section soit meilleur que l’autre. A moins qu’un électron ne soit pas qu’un électron mais une sorte d’entité divine qui module de façon mystique…
Bonjour, Je réaffirme que la science de 2019 n’est semble t-il pas en mesure d’expliquer scientifiquement certaine sensations physique. Bien sûr, il faut avoir écouté sur une même chaine dans les mêmes conditions un signal musical identique avec deux câbles différents mais techniquement identiques (longueur, diamètre, même métal, etc…) pour avoir un avis objectif sur cette subjectivité. Une sensation subjective n’est pas un élément ésotérique comme vous semblez vouloir le dire. Cordialement. TVR
La science a bon dos : c’est bien la porte ouverte à toutes les interprétations et affirmations, qui sont l’objet des « 10 mensonges ». Car si chacun veut bien le constater dans les discussions diverses et variées du web, les mêmes qui contestent le pouvoir de la science à valider un « constat subjectif » s’appuient sur elle dès qu’il faut étayer d’autres affirmations…
Dans un autre domaine, le débat actuel sur l’homéopathie est du même tonneau.
J’ai fait contrôler mes oreilles et à 68 ans j’entends encore bien jusqu’à environ 11000 Hz . La comparaison entre CD et microsillon montre simplement à l’écoute que l’un et l’autre se valent.
En effet,lorsqu’on écoute un microsillon(33T)propre et d’époque,bien enregistré,avec une bonne cellule à pointe elliptique et une force d’appui de 1,25 g (une caresse pour le disque) la dynamique ressentie est la même sinon supérieure parfois (en classique) et on n’entend aucun bruit parasite.
Pourquoi ce commentaire? Tout simplement je m’insurge contre tous ceux qui affirment haut et fort qu’il y a un bruit de fond, des craquements etc… Je possède environ 150 33T datés de 1957 à 1983 et il n’y a aucun bruit parasite à leur écoute. Il suffit de respecter à la lettre toutes les consignes de manipulation et de lecture .
J’ai aussi lu l’article « Audiophile,tu perds ton sang-froid » et à un moment donné il parle des enceintes Bose tant décriés dans les forums. Je possède la dernière mouture de celles inventées en 1968 depuis 1993 et je ne les échangerais pour rien au monde. Mon salon a l’acoustique pour et j’ai scrupuleusement respecté les consignes de mises en oeuvre du manuel sauf pour la hauteur.
Alors avant de décrier quelque chose pensez toujours que tout matériel (enceintes,ampli,lecteur CD etc…)doit être installé et utilisé comme il se doit. Pour cela il n’est pas besoin de dépenser des fortunes.
Aucun matériel ne fera l’affaire dans une pièce ayant une mauvaise acoustique et aucun ne peut améliorer un mauvais enregistrement donc une mauvaise source.
Pierre, comparer un CD et un microsillon :
1. ne s’arrête pas à une fréquence haute audible, notamment pour nos oreilles âgées qui plafonnent effectivement autour de 10kHz.
2. doit se faire à partir d’un enregistrement identique, quand il a été traité correctement, c’est à dire porté sur support numérique avec le travail d’ingénierie ad hoc.
Pour ce second point, il est évident que bon nombre de vos galettes 33t sont de grande qualité, incomparables car jamais transférées sur un support numérique (ou incorrectement).
A lire cet article bien documenté, notamment sur la notion de dynamique.
Quant aux enceintes acoustiques, connaissant bien le sujet pour en avoir fabriqué quelques dizaines depuis mon adolescence, le constats est très simple : celles qui se trouvent dans votre salon son parfaites, dès le moment où vous ne les comparez pas avec d’autres, dans les mêmes conditions de réglage. Autrement dit, tant qu’on ne compare pas notre système sonore, il devient le bon système de fait : nos oreilles et notre cerveau font le travail d’habituation qui valide notre choix. On peut en dire autant avec le microsillon.
PS : merci pour la correction de la faute d’orthographe.
Tout ce qui est excessif est insignifiant, que ce soit le contenu de cet article ou le type de gourou qu’il essaie de dénoncer. Il n’y a pas plus d’argument scientifique dans cet article que dans ce que ventent les gourous de la hifi.
Par contre scientifiquement tout s’explique
Ce n’est pas l’oreille qui « entend » mais le cerveau, car c’est lui qui analyse les informations, d’où l’importance des harmoniques (voir les travaux de Helmohltz, du Laboratoire d’Acoustique Musicale, Carl Stumph, Emile Leipp,…).
Bien des composantes du son ne sont en fait que des composantes psychologiques, psychoacoustiques, qui ne prennent place qu’au niveau cérébral, neuronal de la reconnaissance du timbre.
Bernard Auriol explique la capacité que possède le cerveau à dégager des informations intéressantes alors même qu’un microphone capterait un ensemble sonore parfaitement noyé
Lorsque plusieurs sons complexes, produits simultanément, frappent notre oreille, notre cerveau « ressent » soit une impression agréable dite d’accord harmonique, soit une sensation plutôt désagréable dite de dissonance.
La représentation d’un signal analogique est une courbe continue, tandis qu’un
signal numérique est un histogramme. Il ne s’agit plus ici de reproduire fidèlement le signal continu mais de le modéliser, de l’échantillonner, c’est à-dire s’approcher le plus possible de la réalité en l’encodant numériquement.
La numérisation est donc une abstraction impliquant également la perte assumée d’une
partie du signal. Quelle est l’impact de cette perte sur notre acceptation par le cerveau ? Là est la vraie question. Et comme en plus on a pas tous le même cerveau c’est pas gagné.
En résumé pour moi ces batailles d’intégristes resteront toujours vaines, ce qui est intéressant c’est plutôt de démonter des arguments non scientifiques de vendeurs de matériels hors de prix.
En hifi les vendeurs sérieux n’utilisent jamais ces arguments fumeux, ils sont sur des arguments scientifiques (un câble argent plus il s’oxyde plus il est conducteur, mais il passe moins bien certaines fréquences que le cuivre, les hystérésis de charge sont nulles pour les condensateurs polypropylène , le tantale a un faible ESR mais mauvaise linéarité donc pas pour le signal, la qualité des isolants des condensateurs qui va avoir une influence sur les bases de temps ?………) sensations d’écoute et de rendu sonore des timbres.
Cordialement
Jusqu’à la fin de votre premier chapitre ça pouvait éventuellement se lire, bien que résumer un signal numérique en histogramme est contestable dès qu’on parle de résolution. De plus, la perte d’un signal numérique non compressé ne se produit pas dans les fréquences humainement audibles.
Maintenant, dans le second chapitre vous affirmez que les « vendeurs sérieux » n’ont que des « arguments scientifiques ». Là vous m’avez perdu…
Enfin, vouloir adopter la posture d’un être scientifique et non d’un intégriste ça ne se clame pas : ça se démontre. A ce titre, j’aimerais que vous développiez scientifiquement votre assertion « un câble argent plus il s’oxyde plus il est conducteur, mais il passe moins bien certaines fréquences que le cuivre » 😉
C’est une question de conductivité des matériaux, rien de spécifique à l’audio, c’est valable pour tout ce qui concerne la conductivité électrique en général. De mémoire l’argent est à 62 (10.E6 siemens/m) et le cuivre seulement à 59. L’argent en s’oxydant augmente vers 63 ou 64. Vous devriez pouvoir trouver ces infos facilement sur des sites scientifiques. Tous les microprocesseurs sont aussi basés sur ces règles. Tous les éléments sont plus ou moins conducteurs et conduisent plus ou moins bien certaines fréquences (et la chaleur aussi d’ailleurs). Si un vendeur est sérieux et veut vendre du matos en parlant de quoi il est constitué il doit être en mesure de parler de cela et pas de dire juste c’est bien (suis je plus clair ?) . Est ce audible ? On en revient toujours à la question de base, quelle oreille, quel cerveau, ………
De toute façon même un effet placebo est considéré comme un effet, si on juge l’effet et pas la substance donnée. A la rigueur si quelqu’un est plus heureux car son câble d’enceinte est fait en poil de zout je m’en fou, par contre faut pas que le fabricant me dise que le poil de zout est plus conducteur que l’argent 😉
En audio je ne connais qu’une bonne méthode de jugement, on essaie, on écoute, si ca nous convient on achète. Le reste n’a aucune importance.
On va se mettre d’accord sur votre conclusion.
Bonjour, bien que l’on puisse louer l’intention la méthode est douteuse… Combattre l’obscurantisme par des arguments à l’emporte pièces sans approfondissement technique n’est pas une façon d’apporter de la lumière au sujet. Je ne prend que deux exemples pour économiser du temps mais il y aurait beaucoup plus à discuter:
1) le rodage: Bien que vrai dans son intention, l’auteur de parle pas des effets du rodage et des vibrations mécaniques sur la mécanique d’une cellule phono, ou des armatures de certains condensateurs. Il fait un raccourci. Il confond un pseudo-rodage de transistors avec la mise en température de ceux-ci; qui ont une courbe de réponse différente en fonction de la température de fonctionnement, qui doit être optimale, calculé et stable.
2) Les tubes: J’ai lu des bouquins de 300 pages la dessus et je trouve encore le sujet complexe… Les tubes génèrent des harmoniques paire, les transistors impaires … Un ou l’autre va donc exacerber une partie différente du signal. D’où l’apparition d’appareil hybrides. Les circuits possibles sont aussi très différents avec un comportement différent. Faudrait pas comparer des pommes et des oranges. N’essayer pas d’obtenir des grandes puissance facilement avec des tubes, il faudrait les multiplier en grande quantité pour avoir les quelques centaines de watts nécessaires aux enceintes modernes d’un rendement plutôt faible. Hors l’utilisation de beaucoup de transistors ou de tubes apporte aussi une multiplication de leur défauts. Nous pourrions aussi utiliser des tensions très élevées sur des tubes développés pour les télécommunication et non l’audio ce qui vous donnerai au final des watts mais ces tubes sont fait pour maximiser leur potentiel à des fréquences bien au delà de celles de l’audio. Obtenir des harmonies impaire afin d’équilibrer le signal est contre nature pour les transistors. Bref c’est un sujet beaucoup trop complexe pour être résolu par le dogme contraire proposé par l’article.
Il a beaucoup trop de mystiques, farfelus et d’attrape-nigauds dans l’audio, j’en conviens, mais il faut le remplacer par de la science et être capable d’argument ses convictions … Il y a aussi des fabricants sérieux.
Vous souhaitez répondre à des arguments (je cite) « à l’emporte pièce » par :
Vous n’avez pas lu le texte correctement. Mise en température et rodage est bien différent. Puis :
Mais je n’ai rien compris, finalement, à votre position sur les lampes et transistors… à part cette sempiternelle question d’harmoniques paires ou impaires, qui est un socle fumeux à la défense d’une technologie passée. Enfin :
Ce sont bien des convictions qui président à la masse de littérature non scientifique – car non démontrable – qui sert à faire gober des couleuvres.
Pour MRVE
1°) se faire traiter d’idiot par un imbécile est un délice de fin gourmet.
2°) si on ne répond pas aux réponses de P Pesty c’est parce qu’il indique que nous ne sommes pas sur un forum. Il faut le respecter même si l’envie démange.
3°) c’est promis, je ne placerai pas le mot « cognitif » dans ma réponse.
4°) quand on parle de subjectif, quel que soit le sujet, il est important d’accorder du crédit à tous les avis, même s’il sont émis par les idiots. (pour ma part il y a bien longtemps que les idiots n’existent plus. Ils n’étaient que l’expression de ma suffisance)
J’ai 35 ans de bureau d’études derrière moi, et je constate que les formations d’ingénieurs remplissent les cerveaux mais n’ouvrent pas l’esprit. Je vous conseille une année supplémentaire de philosophie…
Excellent article, qui malheureusement ne convaincra que les convaincus… Le retour de l’obscurantisme puise ses racines et se répand dans notre civilisation grâce à l’outil le pire et le plus merveilleux à notre disposition, Internet, source de science mais aussi fort tristement de beaucoup de légendes urbaines, pata-science, croyances, dogmes et autres délires…
Beaucoup de professionnels négligent, et pour cause, de parler de l’acoustique de la salle dans laquelle sont installées toutes ces machines hors de prix, et d’expérience j’ai déjà entendu des appareils à quelques centaines d’euro sonner comme des vaisseaux inter galactiques à plusieurs milliers d’euro dans des pièces à l’acoustique soignée… l’inverse est tristement vrai aussi. Ce que peu de professionnels reconnaissent et disent c’est que plutôt que d’investir dans la dernière technologie ou dans les câbles, l’alimentation, le cousu main, les lampes, les supports, etc… qui constituent leur fond de commerce, il faudrait peut être simplement revoir la disposition des enceintes, des meubles, etc. dans la pièce d’écoute, mais ça rapporte beaucoup moins et dans les milieux Hipster, c’est beaucoup moins sexy que le dernier Mac Griffon classe Z à lampes à huile…
Discussion absolument passionnante.
Merci pour l’auteur et son approche scientifique. En ce qui concerne les Ampli à lampes, pour en être concepteur (prof d’électronique à la retraite !) je trouve que c’est tout de même plus beau qu’avec des semi conducteurs (MOS et autres).
Contrairement aux idées reçues, c’est aussi très fiable(si bien réalisé!). De plus c’est réparable après plus de 30 ou 40 ans. Un ampli moderne en panne, c’est direct la poubelle( pièces introuvables, accès au cartes impossible sans tout démonter…)
Pour les câbles de HP c’est vrai que n’importe quel fil de section suffisante fera l’affaire pour des longueurs de quelques mètres(vérifié à l’oscilloscope ).
Bonne soirée…
la musique est « émotion »
Ce que chacun a envie d’entendre est différent
Ce que chacun entend est différent
alors les courbes et le reste …
Bon nombre de musiciens qui réalisent les disques que nous écoutons jouent sur des amplis à lampes, enregistrent quand ils le peuvent en analogique
La première partie de votre intervention est indiscutable si l’on s’en tient à l’émotion. Qui n’est pas le sujet de cet article, où l’on parle de son, pas uniquement de musique. On s’intéressera autant à la reproduction d’une explosion que d’une sonate.
La seconde, sur les musiciens, a déjà été discutée ici et ailleurs : un musicien joue, un auditeur écoute. Cette lapalissade induit ce constat : l’objectif du premier est de fabriquer (comme il le souhaite) quand celui du second est de reproduire (comme il se doit).
Quant à dire, aujourd’hui, qu’un musicien enregistre sur une bande magnétique analogique, c’est une vue de l’esprit. En rappelant que le premier étage – comme le dernier – est toujours analogique.
Bonjour,
Je n’ai qu’un ampli numérique Pioneer et cela me convient, même si je trouve très beau celui de Devialet.
Je suis en accord avec une grande partie de ce que vous dites, mais je serais moins catégoriques tout de même.
Dans un premier temps Christmann n’a pas tord sur la qualité des CD et des lecteurs de CD, et je parle en tant qu’informaticien. Un CD est formé d’une multitude de trames de 32 bits (16 par voie) et si l’un d’entre eux n’est pas lu alors un point d’échantillonnage est perdu. Il faut aussi parler de ce qu’est un bit sur un CD, que cela soit un 1 ou un 0, c’est une cavité plus ou moins profonde et comme en électronique c’est seulement à partir d’un seuil que c’est l’un ou l’autre. Il est difficile d’entendre la perte d’un seul point mais quand cela dépasse 44 points (10ms) cela s’entend (c’est de la physique). Ensuite il y a pleins de raisons pour pour qu’un CD ait des « trous » dans ses données, les rayures sur une face comme sur l’autre, l’utilisation de produits rongeant les polymères comme certains feutres, et même la poussière.
Pour contrer cela certains lecteurs utilisent un laser plus fin, qui permet d’avoir une meilleur précision sur profondeur d’un trou et donc de la valeur 1 ou 0. Après un lecteur de CD stocke plusieurs milliseconde de son avant de le restituer, cela lui permet de tenter plusieurs mesures sur la profondeur d’une même cavité (0 ou 1), et enfin dans le traitement du signal la perte d’un point peut être compenser par du calcul à partir des points qui l’entourent. Tout cela a un coup et un lecteur CD à 200€ restitue plus facilement un vieux CD que ma vieille chaîne d’étudiant à 200FF.
Je pense que l’on peu s’acheter une Megane et elle nous emmènera aussi bien qu’une Porch Cayenne, par contre elle vous emmènera avec moins de vibrations et avec moins de stress de tomber en rade sur le bord de la route qu’une Aixam .
Pour l’Oreille en Or, étudiant j’avais un copain qui ne connaissait pas le solfège pourtant il jouait au piano rien qu’à l’oreille. J’ai beau avoir fait de la musique, je n’y suis jamais arrivé. La nature ne nous a pas forcément fait tous égaux et c’est tant mieux sinon ce serait trop triste. Là où je vous rejoint est que beaucoup d’experts n’ont en fait rien à envier car s’ils sont si bon pourquoi ils ne font que vendre du matériel audio. Un talent doit s’utiliser.
Marc, sans contester votre explication étayée, vous oubliez de mentionner le bit de parité sur le CD, qui permet une correction d’erreur et d’éviter la perte de point d’échantillonnage.
Concernant votre copain qui jouait à l’oreille, il s’agit d’une oreille absolue qui n’est pas l’oreille en or visée ici.
juste deux commentaires :
1 – lecture numérique : des 0 et des 1, oui, mais il peut y avoir des erreurs de lecture, et donc sauter des trams de transfert. la qualité de lecture est importante pour ne pas avoir trop de perte (cd dégueulasse, réseau merdique, mais le cable y est pour rien) et dégradé le rendu (lenteur de l’algo de dérivation …)..
Je suis surpris que les constructeurs de lecteurs numériques ne précisent jamais les algos de reconstruction qu’ils utilisent.
2 – le prix :
– comparer un break des années 80 avec un SUV 2018, c’est con,
– comparer un SUV Dacia et un SUV Volvo XC60, c’est con
– comparer une AMG S 63 avec une formule 1, c’est con.
Alors arrêtez de fulminer en comparant un lecteur carrefour à 80 euros et un lecteur à 20.000 euros en disant que c’est de la connerie à ce prix; a prouve simplement que vous ne savez pas faire la différence entre un IBIS budget et le Ritz.
Merci
Normalement, je ne devrais même pas valider votre commentaire tellement il est fumeux, vide de fondement et, surtout, d’une mauvaise foi crasse.
Que vous ayez acheté un lecteur CD à 20.000€ et que vous cherchiez à le justifier aux yeux des autres ça vous regarde, mais évitez de telles comparaisons ridicules.
Entrer dans un hôtel de luxe ça se constate aisément et ça se justifie parce qu’on a plein de fric et qu’on aime le luxe ; ce qui n’est pas une preuve absolue de qualité mais simplement d’un goût pour le confort (notion très relative).
De même entre deux bagnoles affichant un écart de prix de ±50K€ : oui il y a une différence évidente mais est-ce pour ça que ça nous transporte mieux d’un point A vers un point B ?
Maintenant justifier l’achat d’un lecteur à 20K€ contre (soyons fous) un autre à 1000, ça doit se se démontrer. Mais sans doute n’avez-vous pas même essayé, convaincu que vous êtes par les marchands ou les copains fortunés.
Quant à votre salmigondis concernant la « lecture numérique » (point 1) où vous tentez de montrer votre prétendu savoir par du jargon à deux sous, il n’apporte rien au débat…
OUI OUI et re OUI Une voiture qui coute 50 k€ de plus qu’une autre transporte mieux.
Comparatif fait entre une Citroën C4 diesel de 90cv, une Porsche 911 cab PDK, freins céramiques etc .. et une Lamborghini Murcielago, le même jour sur le même parcours en respectant la limitation de vitesse (50km/h en ville 90 sur route)
Et bien OUI on est mieux transporté (et transporté. Attention il y a une allusion humoristique ) dans un Lambo que dans un Porsche que dans une C4 Diesel.
Et je pense qu’il doit en être de même avec les lecteurs CD à 20 k€.
Encore faut-il avoir écouté un lecteur CD de ce prix dans une grande marque (Nagra, Mc Intosh, Accuphase …) et l’avoir écouté « honnêtement ».
Et se rappeler que meilleur appareil est celui que l’on peut s’offrir, quelque soit le prix.
Après on peut toujours donner des leçons.
On va terminer là dessus, puisqu’on n’est pas sur un forum (cf. ci-dessous).
Non, nous ne sommes pas mieux transporté dans une 911 qu’une C4.
Oui, plus rapidement en étant hors la loi.
De façon plus confortable et pratique, clairement non. Même Alain Prost vous le dira !
Chacun voit midi à sa porte en la matière : si vous aimez l’inconfort, si vous n’avez besoin que d’une brosse à dents et d’un slip pour partir en vacances ou en WE, si vous avez un budget en K€ pour l’entretien de votre bagnole et si vous avez les moyens de payer des stages de récupération de points, prenez la 911 😉
Contrairement à vous, je considère tout moyen de transport comme un outil et non une passion. Ainsi mon cahier des charges n’est pas le vôtre: je favorise ce qui est abordable et efficace à ce qui brille et qui coûte [inutilement] un bras.
Concernant le lecteur CD vous changez de ton : « je pense qu’il doit en être de même » est loin d’une étude comparative objective et honnête…
Si vous arrivez à entendre la différence entre un lecteur CD à 20K€ et un autre à 1000€, lors d’un test en aveugle dument réalisé (donc honnête), faites le nous savoir !
Pour ma part, j’ai le même cahier des charges que précédemment.
Quoi qu’il en soit, vous le savez sans vouloir vous l’avouer: l’automobile est à l’audio ce que la culture des patates est à la fabrication des viaducs.
Quant à vos deux dernières phrases, je laisse le lecteur apprécier.
Je constate encore et toujours que dans le monde actuel il ne faut accepter de publier des commentaires que s’ils sont politiquement corrects. […] Vive la censure et le manque de courage!
M. Christmann, ce site n’est pas un forum !
Par conséquent je suis libre de choisir le traitement des commentaires (que je pourrais tout bonnement fermer). Pour autant il me semble intéressant que le lecteur puisse donner son avis : je les ai tous publié. Notez que je vous en ai validé plusieurs.
Après, donner un avis sur un avis ça devient une discussion, donc un forum, ce qui n’a jamais été l’objet de Pasbanal. Ce serait au détriment des commentaires uniques de tous les autres visiteurs car ils seraient noyés.
Maintenant il vous reste deux possibilités : publiez un article sur ces pages en me contactant ou rendez vous sur les nombreux foras qui traitent du sujet.
L’argument du chemin le plus court pour la fidélité du message à l’intérieur d’un ampli est-il viable?
Un fil de cuivre de 15 cm pour une liaison intérieure avec une section de 1,5 mm carré aura une résistance de 0,17 milliohms ce qui est extrêmement faible. De plus un simple conducteur de cuivre ne déforme pas le signal.
Alors j’aimerais comprendre d’autant que j’ai eu pendant 19 ans un excellent ampli construit en 1982 et plein de fils à l’intérieur. Il avait l’air mal fait quand on l’ouvrait mais il était très bon et très fiable. L’argument du plus court chemin n’est pas un argument de meilleure conception.
C’est un argument défendu par beaucoup depuis des lustres. Au vu des longueurs impliquées dans la réalisation d’un amplificateur, ça n’a à mon sens aucune justification. Comme vous le dites, de vieux amplis sonnent parfaitement avec un câblage interne qui ferait peur à certains.
Cela ne doit pas être confondu avec le travail d’ingénierie et d’optimisation par les électroniciens professionnels (blindages, plan de masse, etc.)
Le mensonge du sens de la liaison. Certains fabricants de câbles de liaison mettent des flèches sur ces derniers en indiquant qu’il faut respecter le sens de branchement.
Je rappelle : « lorsque vous appuyez sur un interrupteur vous donnez l’ordre aux électrons de se déplacer et cet ordre se transmet à la vitesse de la lumière (environ 300.000 km par seconde) d’où allumage instantané pour nous de la lampe et ceci quel que soit le sens de branchement des fils en cuivre ». Ayant étudié la façon dont les atomes de cuivre sont assemblés je veux bien oublier tout ce que j’ai appris si on me démontre que les électrons passent mieux dans un sens que dans l’autre.
C’est fou tout ce qu’on peut inventer pour berner les gens qui malheureusement sont ignorants des faits scientifiques.
D’un autre côté certains se grugent eux-mêmes : ils y en a bien qui sont persuadés de nos jours encore que la terre est plate et ça c’est un constat consternant et hilarant c’est selon.
Bonjour et bravo pour votre article.
C’est le « marronnier de la Haute-Fidélité car ces sujets reviennent sans cesse…
Mon point de vue est que vous avez tout à fait raison. Je souhaite juste apporter ma petite pierre à l’édifice concernant les câbles.
Prenez une marque de matériel HI-FI qui fabrique des lecteurs CD, des tuners, bref, des sources. Parfois, est inclus dans la boite un câble pour connexion à l’amplificateur. Comment peut-on imaginer que le fabriquant propose un câble qui nuirait à son matériel ? Il est bien plus simple de dire que le câble livré est « adapté » (comme tout autre câble d’ailleurs) au matériel.
Prenez maintenant les constructeurs de matériel qui ne proposent pas de câble. L’on nous dit que c’est parce que ces câbles haut de gamme sont très difficiles à produire et nécessitent de gros moyens techniques et donc, en R&D et financiers. Mais en même temps, l’on nous vante un câble « artisanal », fait par un passionné reconnu dans le milieu. Câble conçu … au fond de son garage avec très peu de machines-outils ! De qui se moque-t-on ?
Montons en gamme. Prenez Luxman, fabriquant haut de gamme, voire très haut de gamme, certains amplis coûtant plus de 60000€…
C’est très intéressant, car Luxman propose également des câbles dont le modèle le plus onéreux (en câble démodulation) coûte … moins de 500€ (ce qui est déjà très cher). Un câble de 500€ pour un amplificateur de plus de 60000€. Peut-on imaginer que ce câble Luxman « bouche le son, détruise la scène sonore etc. etc. etc. » ? Encore une fois, le câble proposé est « adapté » au matériel.
Et donc, tous les arguments de ceux qui prétendent qu’il faut absolument consacrer 5% ou 10% (voire plus) du budget aux câbles s’évanouissent : 500€ pour 60000€, cela fait 0.8% du budget ! Pour une installation classique et déjà belle à 5000€, cela fait un câble à… 40€ ! 🙂
Et que personne ne m’objecte que la vraie HI-FI commence à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Si 0.8% du budget vaut 2000€ (prix exorbitant pour un simple câble), cela fait une installation à 250000€. C’est donc le prix d’une installation moyenne chez les audiophiles ? Un peu de sens commun SVP…
Et les câbles « numériques » ? Un flux numérique est une succession de 0 et de 1. Ce flux est « identique en termes de structure » pour un flux musical, un flux Word, Excel, vidéo ou quoi que ce soit d’autre. Toujours des 0 et des 1, rien d’autre. Mais alors, pourquoi les entreprises (et pire, les hôpitaux, les institutions, le CNES, la NASA…) ne consacrent-elles pas un énorme budget pour les câbles réseaux à plusieurs milliers d’euros le mètre pour leur informatique ? Se pourrait-il qu’elles prennent un risque inconsidéré (perte de données, transformation de 0 en 1, de 1 en 0…) avec leur câble RJ45 ou fibre optique à quelques euros le mètre ? S’il n’y a aucun risque côté entreprise, pourquoi devrait-il y en avoir un pour la HI-FI ? Cela n’a aucun sens…
Pour terminer, je suis toujours surpris quand je lis qu’il faut investir de pareilles sommes. SI vous avez le budget, dépensez-le dans le modèle supérieur de votre ampli/lecteur/enceinte ! Là au moins, vous entendrez la différence !
En résumé, tout ce marketing autour des câbles onéreux qui vont transcender le son relève, soit d’une méconnaissance totale des lois de l’électricité s’appliquant dans le domaine des basses fréquences (car la HI-FI reste dans les basses fréquences !), soit d’un mensonge caractérisé de la part des services marketing et des journalistes HI-FI !
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout !
Bertrand Dubois
Je m’excuse mais mon commentaire s’arrêtait là où j’avais fait une remarque sur l’état de mes disques. Je ne sais pas d’où sort la suite à partir de »le mensonge du câble ».
J’ajoute que j’ai oublié de dire que mes disques sont d’époque donc d’avant l’aire digitale. Certains ont plus de 50 ans. J’ai la platine dual
704 avec la cellule shure M97xE montée par mes soins avec toute la rigueur demandée. Je n’utilise pas la brosse montée sur la cellule et la force d’appui n’est donc que de 1,25 g,une caresse pour le disque. De plus toutes mes galettes ont été très bien nettoyées . J’ai eu en ma possession 4 paires d’enceintes et je vous assure , sans vouloir me vanter , que sur aucune je n’ai entendu de souffle ou autre bruit parasite comme tous mes amis peuvent en témoigner.
J’ai aussi pas mal de doubles de mes musiques en CD. La comparaison penche presque toujours en faveur du vinyle surtout dans les graves aussi étonnant que cela puisse paraître.
Par contre enregistré dans un format supérieur au 16 bits-44,1 kHz comme par exemple sur les DVD le vinyle perd le duel.
J’ajoute que le CD n’est pas mauvais mais comme pour tout l’enregistrement doit être soigné au départ. Si on avait respecté la prise de son et la dynamique offerte le CD ne serait probablement pas autant en chute libre au niveau des ventes. Les fabricants n’ont pas compris ou trop tard que les gens ont de meilleurs oreilles que ce qu’ils ont cru. De plus les fabricants de lecteurs CD auraient dû plus rapidement soigner leur convertisseur N/A à
l’intérieur de leur appareils.
J’ai été voir « Don Giovanni » hier soir à l’opéra de Nice. Conclusion : « Je pense qu’aucune chaîne stéréo ne peut reproduire à 100% ce que j’ai entendu et ceci pour différentes raisons : la salle,la dynamique etc… ». Si vous essayez la police risque d’être là dans le 1/4 H qui suit. Un
peu d’humour ne peut nuire.
Excellent ! Tout simplement quelqu’un est venu pendant mon sommeil me piquer tout ce que je pense et dé-pense (oui j’invente des verbes inverses). Ça fait du bien d’entendre ça, enfin de le lire mais j’avais la voix d’un inconnu pendant la lecture passionnante ! On aurait pu parler tout le long de l’effet placebo, pas la chanson de Bénabar (orthographe ?), mais bien cet effet que si on compare un truc à un autre pour faire simple, eh bien il y en a qui capte une différence alors que les deux produits étaient les mêmes ! L’écoute ABX en est une large démonstration, je connais aussi (hélas) des gens qui croient que les virus informatiques se déplacent sur les fils électriques secteurs et ont peur que les machines à laver ne fonctionnent plus… Mais pourquoi je connais des gens comme ça, moi ? Ou, bien sûr, qu’un câble est meilleur qu’un autre (ça, je dois admettre que sur 800 millions de kilomètres il existe peut-être une différence, mais qui a 800 kilomètres de câbles chez lui pour faire ces mesures ultra-précises grâce à des appareils et pas grâce aux oreilles ?). Les composants, les cordons, les produits de nettoyages, etc… Oui, eh bien il y en a tellement qui grugent, plus que des banquiers affamés, leurs clients, que c’est à se demander s’il ne faudrait pas créer des gilets incolores pour manifester à un par ville et village contre ce phénomène inquiétant responsable du trou de la couche d’ozone ou de la couche de l’ozone du trou ou de l’ozouche de la crou cone…
Bon, comment apprendre ça aux personnes qui ont été trompés et croient que leur matos est supra gigantesque parce qu’ils ont dépensé 6 mois de salaire ?
On se heurte forcément à tous ces on-dit-que etc.
Dans la vie courante ça me fatigue, là au contraire j’ai bien aimé !
Merci pour ce réajustement des valeurs !
(NDLR: regroupement de plusieurs commentaires de Pierre Christmann)
1. J’ai un ampli proton double mono de 120 watts qui était tombé en panne par ma faute. Je l’ai remplacé par l’accuphase E 206 dont les parties préampli et ampli sont séparables. J’écoute de la musique depuis mes sept ou huit ans. Je n’ai remarqué aucune différence à l’écoute et je l’ai revendu pour reprendre l’ancien réparé. Il est de nouveau tombé en panne et en attendant on m’a prêté un ampli sono. Je ne remarque toujours aucune différence. J’ajoute que je vais régulièrement au concert depuis une quarantaine d’années. Mais peut-être ai-je du coton dans les oreilles?
Le problème comme pour tout c’est qu’on ne veut pas s’avouer s’être fait avoir et qu’on nie même les faits scientifiques prouvés pour cela.
En conséquence la discussion ne s’arrêtera jamais. Tant mieux pour les marchands d’illusions : c’est leur gagne -pain.
2. J’approuve entièrement M. Pesty sauf pour une chose : j’ai environ 120 33t d’époque en classique et je peux lui assurer qu’ils sont extrêmement bien enregistrés et comme je suis très soigneux il n’y a aucun bruit parasite à l’écoute.
Le mensonge du câble.
3. Le mensonge consisterait à dire que des câbles pour haut-parleurs et des fiches de connexion onéreux produisent un meilleur son que des produits standards.
La question qui se pose est comment définir « un meilleur son ». Et si la définition du « meilleur son » serait « un son qui plait au plus grand nombre » ?
Et si on arrivait à démontrer par des test ABX que tel cable plait au plus grand nombre ?
Ainsi on pourrait montrer qu’il n’y a pas de mensonge. Peut-on parler de mensonge si la certitude du mensonge n’est pas établie ?
4. La raison pour laquelle certains enregistrements analogiques sont meilleurs que certains enregistrements numériques tient assez souvent à l’ingé son.
Tout ingé son , sans exception, corrige en fréquence le son produit par les micros , rajoute de la réverbération et ajuste les niveau des micros de façon non scientifique dans l’idée que le résultat final plaira. Et tout compte fait , ça plaira plus sur vinyle .. ou CD, selon les choix de l’ingé son.
5. Le mensonge du rodage. Les condensateurs s’assèchent souvent avec le temps ce qui joue un rôle important sur le son. On peut parler alors de rodage .. dans le cas où cet assèchement est perçu comme bénéfique. On ne peut alors pas écrire « rodage égale mensonge »
Vos commentaires ne manquent pas de pertinence bien que certains prennent le problème à l’envers. Point par point:
1. CQFD : en psychologie on appelle ça la dissonance cognitive.
2. Personne n’a dit que vos 33t étaient mal enregistrés (bien au contraire) mais mal transférés (numérisés sur CD). Ainsi certains se plaignent d’une qualité inférieure du CD, comme j’explique l’avoir vérifié sur un album.
3. Le test ABX n’est pas là pour démontrer qu’un matériel plaît mais pour prouver que le résultat est différent (ou pas).
4. CQFD
5. Tout électronicien sait qu’un condensateur vieillit. C’est LE maillon faible d’un système audio (comme d’une ampoule à LED). Les aficionados du rodage tentent d’affirmer qu’un condensateur neuf s’améliore avec le temps. Ce qui est [in]démontrable aussi lors d’un test ABX.
Bonjour,
Je suis un professionnel du son et je voudrais ajouter quelques remarques sur la qualité du numérique . Le signal est toujours aussi mauvais que son composant le plus faible . Et la où le bât blesse c’est que la qualité des convertisseurs est limitée par leur partie analogique lors de la conversion AN ou NA . C’est vraiment ce qui fait la différence entre un bon et un très bon convertisseur . vous en parlez comme si le numérique pouvait être réduit aux caractéristiques techniques des chips de conversion . Le fait est que les fabricants se concentrent beaucoup là dessus et négligent la partie analogique ( sans parler de la qualité du filtrage) . Pour info , aucun convertisseur n’a des performances analogiques de « 24 bits » ( 144db de range) bien qu’ils soient vendus sous ce vocable . Quant aux tests ABX , leur problème est qu’ils ne reproduisent pas « la vraie vie » . Quand on écoute une musique on ne le fait pas en essayant de capter des différences mais en se laissant gagner par des sensations . Ainsi lorsque j’achète un nouveau matériel, je n’emets un avis qu’après l’avoir utilisé en conditions réelles sur un ou plusieurs projets . Les impressions immédiates sont trompeuses car l’écoute n’est pas « relachée » . Pour les cables , le point faible est souvent le connecteur et les cables de bonne qualité ont la plupart du temps des meilleurs connecteurs et une meilleure isolation
J’ai lu avec plaisir votre commentaire, « la vraie vie « et l’écoute relâchée.
A titre personnel pour mon installation j’ai fin par utiliser des câbles dit « professionnels » par le fabricant (ils s’en servent pour l’équipement de studio). Leurs prix sont très inférieurs à ceux pratiqués pour la hifi domestique.
J’ai pu en modifier quelques-un au niveau de la connectique et j’ai retrouvé les caractéristiques initiales. Mais la qualité de la concentrique reste un élément important.
Je trouve cet article et les réponses aux commentaires tout aussi « guru » que les gurus qui sont décriés. Il faut être sourd ou obtus pour ne pas entendre la différence entre deux câbles, même si le plus cher n’est pas le meilleur. Il faut être sourd ou obtus pour ne pas reconnaitre que les amplis à tubes bien construits (Mc Intosh, Luxman) ont des qualités que les amplis à transistor bien construits (Mc Intosh, Luxman, Mark Levinson ML2 …) n’ont pas, et réciproquement concernant les défauts. Il faut être sourd ou obtus pour ne pas reconnaitre que l’analogique est souvent supérieur à son pendant numérique au niveau du résultat. Ce qui compte c’est le résultat, pas la technique qui a permis de l’obtenir. Je me suis toujours offusqué de la manière dont on dénigre le numérique, mais force est de reconnaitre qu’il n’est pas sans défaut. Et ce n’est pas parce que Radio France numérise tous ses supports analogiques, ou que les studios d’enregistrement les plus réputés sont passés au tout numérique que cela prouve sa supériorité. Dans le domaine professionnel les coûts de création, manipulation et maintenance du numérique sont devenus ridiculement faibles par rapport à l’analogique. Et pour un professionnel le coût est l’élément déterminant.
J’ai fait des test ABX pour constater qu’après un certain temps le cerveau s’y perd et a du mal à reconnaitre qui est qui et qui est quoi. Quand on compare un système médiocre à un très bon, la différence ressentie est plus importante quand on passe du médiocre au meilleur. Elle devient moins importante quand on passe du meilleur au moins bon. Et le ressenti de la différence s’amenuise au fur et à mesure des comparaisons (plus le nombres de commutation A/B augmente plus cela se vérifie). J’ai constaté ce phénomène sur moi même et l’ai vérifié auprès de nombreuses personnes de mon entourage, y compris des épouses dont les avis en tant que personnes non impliquées ou « imprégnées » par la Hifi sont neutres et factuels. Ceci sans aucun machisme.
Si une personne ne fait pas la différence entre un ampli Mc Intosh avec un Onkyo (ou autre) dix fois moins cher, tant mieux pour elle, elle dépensera moins d’argent pour satisfaire sa passion. Si une autre met 3 ans à trouver que son Mc Intosh sonne bien, ce n’est pas forcément un pb d’ORL mais simplement une éducation de l’oreille qui avec les mois perçoit des choses qui lui étaient étrangères. Je pense d’ailleurs que ce n’est pas l’oreille qui progresse mais le cerveau. Tout ce qui a trait au son et à la musique est surtout une affaire d’éducation et d’entrainement.
Les choses ne sont pas aussi tranchées avec les méchants d’un coté, les chevaliers blancs de l’autre qui ont en commun les mêmes certitudes et intolérances envers ceux qui ne pensent pas comme eux.
Je ne répondrai qu’aux points essentiels dans votre pamphlet, qui me paraissent symptomatiques, à la fois de la position tranchée de ceux « qui veulent entendre », contre les lois de la physique, et des quiproquos constants sur les technologies.
Tout d’abord, concernant la position de l’auteur de l’article (ou moi-même qui défends de fait son point de vue) je ne vois aucun guruisme puisque il s’appuie sur les principes fondamentaux que la science nous enseigne.
A moins que l’on considère les scientifiques (professionnels) comme des gurus.
Ensuite, voici deux quiproquos classiques et combien redondants :
1. Personne ne dit, ici ou ailleurs, que les amplis à lampes n’ont pas des caractéristiques que certains considèrent comme attrayantes. Le loup que soulève l’article est que ces amplis, en matière de Haute Fidélité, produisent des artefacts ; distorsion notamment, bien connue des guitaristes. Le son est donc bien différent, on peut l’aimer, mais on ne peut pas dire qu’il est fidèle car intrinsèquement il ne peut pas l’être.
Par conséquent ce qu’affirment les contradicteurs est que cette différence est volontairement non reproduite par la technologie moderne car elle n’est pas souhaitable en Hi-fi.
Au passage non, tout n’est pas qu’une question de coût pour les artistes et institutions radiophoniques, désireux de faire entendre le meilleur.
2. La supériorité de l’analogique sur le numérique (vous vous risquez à « souvent ») est possible dans un seul cas bien connu des possesseurs des deux versions d’un album en CD et vinyle. Si le transfert du second est mal réalisé, le premier aura un rendu bien moins bon.
Je connais notamment le cas de Time out de The Dave Brubeck Quartet, dont je possède la galette 33t de feu mon père. Enregistrement magnifique. J’ai plus tard acquis la première version CBS portée sur CD, dans les années 80, qui fut une catastrophe avec un son quasi mono, bourré de souffle. Puis le CD a été réédité dans les années 90 et le résultat fut excellent, identique au vinyle. Je défie quiconque de faire la différence.
Quant à ceux qui affirment aujourd’hui que les albums vinyle actuels sont meilleurs que le CD, qu’ils sachent que 95% de leur production s’est faite à partir d’un master numérique… c’est juste une mode.
Aussi, et c’est bien là que le bât blesse : vous comme vos coreligionnaires fustigez les tests ABX avec les mêmes arguments fallacieux. Pourtant rien n’est plus simple et rapide que de tester deux câbles en quelques minutes, sans que (je cite) « le cerveau s’y perd et a du mal à reconnaitre qui est qui et qui est quoi ». Il est donc pratique de balayer ces tests par une pseudo impossibilité psychoacoustique et d’affirmer :
1. que vous entendez évidemment une différence,
2. que ceux qui ne l’entendent pas n’ont simplement pas l’ouïe requise (en or, donc),
3. car l’acoustique requière une expérience, un savoir auditif (là je plussoie).
Le débat est alors clos puisque personne n’aura les moyens de vous contredire ; vous, ouïes en or, aurez le loisir d’apprécier ce que le béotien ne peut pas.
A propos de mon point 3 il conteste de fait l’idée que vos épouses, vos amis de passage, sur lesquelles vous adorez vous appuyer pour étayer vos propos, n’ont pas l’expérience requise et ne peuvent pas entendre quelle nuance que ce soit.
Quant aux scientifiques, qu’ils retournent à leurs études…
Enfin la question d’intolérance est, à mes yeux, tranchée depuis des lustres en ayant parcouru d’antan les foras des supporters de l’audio d’Edison. Les échanges en viennent rapidement à l’insulte dès qu’on tente d’expliquer, posément, les principes électriques et physiques qui contredisent des propos ésotériques. Mais bien sûr, chacun s’appuie sur l’idée que « la science n’explique pas tout » ce qui n’est pas très éloigné des propos complotistes de notre époque.
PS : qui parle de bons et de méchants ? Seuls les marchands cupides sont visés et les crédules sont plaints.
1°) le guitaristes ne cherchent pas à produire une distorsion, mais une saturation de l’étages d’entrée de leur amplificateur. Ce que les tubes feraient mieux que les transistors, aux dires des musiciens que j’ai pu approcher.
2°) je suis de ceux qui n’achètent jamais de vinyles actuels yc les rééditions. Ils sont non pas à 95% numériques mais à 99% numériques.
3°) les tests que j’ai fait sur les câbles l’on été sur des personnes non averties. Je leur ai fait croire que je leur faisais écouter un même enregistrement, l’un en définition standard, l’autre en haute définition et à travers des comparaisons A/B je commutais non pas sur les dits enregistrements mais sur des câbles différents. C’est devant la convergence d’avis résultats à travers un large panel d’auditeurs (plusieurs années de tests) que j’ai fini par admettre que les câbles avaient un son différent. N’en déplaise aux scientifiques.
4°) je n’ai jamais dit avoir des oreilles en or , je me suis mal exprimé, ou vous avez mal lu ou vous avez interprété, mais simplement qu’un entrainement, une culture particulière voire une information amènent une ouverture d’esprit différente. Je me suis fait expliquer un jour une oeuvre de G Fauré, et après que l’on m’ait décrit, commenté la construction dramatique, l’écriture harmonique etc … j’ai écouté et à apprécié différemment l’oeuvre.
5°) Le coup du vinyle de papa on me l’a fait. Je possède plusieurs versions d’époque de Hôtel California en vinyle de pressages différents et plusieurs version CD dont une faite par DCC sur support 24K . La encore j’ai fait des écoutes comparatives en aveugle de CD et la DCC l’emportait haut la main, y compris face aux vinyles, sauf un. Encore une fois le meilleur vinyle l’emportait sur le meilleur CD. Encore une fois à la quasi unanimité de l’auditoire. Que voulez vous il faut bien se rendre à certaines évidences, même si on est convaincu du contraire, même si elles dérangent.
C’est peut être ça la vraie démarche: admettre ce qui est, et pas ce que l’on croit. Je suis convaincu qu’un jour le numérique l’emportera sur l’analogique de manière définitive, mais un jour.
Rappelez-vous que la terre était plate et le soleil tournait autour d’elle.
Je dis à tout ceux qui me connaissent que le meilleur ampli jamais fabriqué pour le public est le Mark Levinson ML2. Et j’en ai écouté au moins une centaine. Il n’empêche que je suis revenu à un amplificateur à tube pour mes écoutes, j’ai cédé à mon « éducation » plutôt qu’à mes certitudes.
Les choses ne sont pas aussi simples que les écoutes AB, que je ne dénigre pas mais dont je montre les limites (laissez de coté vos convictions et vérifiez, vous vous apercevrez vous aussi qu’à un moment on s’y perd) ou le jet aux orties de telle ou telle technologie.
Il existe des nuances et la vérité d’aujourd’hui ne sera peut-être pas celle de demain. Désolé pour vous si mon commentaire initial a été perçu comme un pamphlet, ce n’était pas mon intention première, mais j’espère au moins qui vous permettra d’être plus ouvert dans vos démonstrations.
Vive le tube, vivent les câbles, vive l’analogique, vive le numérique, vive le transistor (en classe A , faut pas déconner quand même)
A bas la classe D (on peut avoir l’esprit ouvert mais il y a des limites )
Au fait c’est quoi la Haute Fidélité ?
Bonjour,
Je ne suis pas du tout d’accord avec vos propos ! Qui me paraissent simplement que théoriques… je m’explique… je ne croyais pas du tout qu’un câble, surtout celui du secteur puisse avoir un quelconque effet sur le son..! Étant donné qu’il est juste avant un transformateur…et pourtant… plutôt qu’ecouté ce qui ce disait a ce sujet…Ben j’ai fait des tests afin de savoir une fois pour toutes ce qu’il en était…! Et bien que ça plaise ou pas il y a bien des différences et ce pour les câbles secteur, modulation, et même les câbles internes des H.P. Peut-être n’avez-vous pas l’oreille assez fine..? Ou que tout bonnement n’avez vous pas fait de test..? Mais j’ai fait le test de faire écouter cela a une personne n’etant pas audiophile…ma femme !! Même elle a reconnue qu’elle entendait bien la différence… et pour le rodage mon Mc Intosh a mis presque 3ans avant de sortir un excellent son …. moi même j’avais du mal à croire cela et pourtant….à bon entendeur !
Le syndrome de « l’épouse qui n’y connaît rien » est, malheureusement, rabâché à loisir… comme si l’ouïe n’appartenait qu’aux hommes !
Pour autant, en dehors de l’aspect phallocrate de votre commentaire, ça n’est que de la poudre aux oreilles: seul un test en aveugle (dit ABX) permet de valider avec certitude un quelconque test.
Quant à l’ampli qui n’émet un excellent son qu’après 3 ans, je ne vois que la médecine pour l’expliquer. L’ORL très probablement 😀
tout cela est dit de façon bien péremptoire, et il serait utile de mettre en abyme toutes ces ‘vérités’ ….
le rodage des composants électro chimiques est une réalité, tout comme celui des composants électro mécaniques
la question des câbles est expédiée tellement rapidement qu’on regrette de ne pas avoir lu de raisonnement sur la distribution de la propagation en fonction de la fréquence dans un conducteur
enfin, et ce n’est pas la moindre, parler de son numérique en pérorant sur le théorème de Shanon mais en faisant l’impasse sur la question des algorithmes de compression propres aux formats de fichiers numériques révèle certaines lacunes …
au plaisir …
Comme il n’y a rien de péremptoire dans votre phrase « le rodage des composants électro chimiques est une réalité »…
Aussi, puisque vous mentionnez la notion de propagation, pourquoi ne pas renseigner les lecteurs sur une base scientifique que voici (parmi d’autres). Que chacun se munisse d’aspirine.
Plus sérieusement, cette notion est évidemment connue en radioélectricité, c’est à dire à des fréquences qu’aucun hifiste, audiophile ou idiophile n’entendra.
Quant à la compression elle n’existe pas en matière d’enregistrement CD, objet de l’article, puisque le théorème nous indique le contraire.
J’ai cliqué sur le lien après avoir absorbé de l’aspirine comme conseillé, mais n’ai lu qu’un article sur les ondes de radiodiffusion. Il me semblait qu’on parlait de propagation dans un câble. Parce que même aux fréquences de la hifi, il y a bien propagation, non ?
Peut-être une erreur dans le lien ?
Le lien pointe vers le domaine de la radiodiffusion car la vitesse de propagation dans un câble est influente bien au delà des fréquences audibles (HF).
L’audio que nous pratiquons appartient au domaine de la basse fréquence (BF) où un câble d’enceinte n’a une influence que de l’ordre du pouillème. On y rencontre plusieurs Ohms, Volts et même Ampères. C’est à peu près le même combat pour le câble de modulation, bien qu’on descende en fraction d’unités pré-citées.
Pour vous en convaincre, questionnez le moteur de recherche en ces termes.
Il y a aussi un aspect que je n’ai pas perçu en première position dans cet article et les commentaires: ne s’agit-il pas d’écouter de la Musique , à travers ces engins + ou -sophistiqués ? Le véritable mélomane, mal placé dans une salle de concert, passe quand même un bonne soirée. de même à domicile, l’amateur de beauté percevra vite qu’ils passe quelque chose de sublime à travers un poste de cuisine en plastique renforcé. Bien sûr, ce serait mieux de le percevoir sur une bonne chaine, mais pour ajouter un pourcentage subjectif à l’essentiel déjà ressenti.
Vous n’avez pas tort. Mais il s’agit d’un débat entre passionnés d’acoustique donc, en substance, de son. Où la musique n’a finalement pas tant de place que ça 😉
J’ai été musicien plus jeune, j’ai l’expérience du studio et de la vie de tournée. Je peu vous affirmé une chose, entre la théorie et la pratique il y a parfois un océan, parfois un ruisseau. Par expériance ici câblage pas cher fait très bien l’affaire jusqua çe que l’usure prématurée prenne le dessus, ( hé oui même un fil s’use) a force de ce faite tortiller et trimballer les grondements, frétichement commance et empire de plus en plus. Mais JAMAIS avec un bon fil. Pas le plus cher mais un bon.
Pour ma part il ny as rien de plus riche qu’un amplie a lampe, pas de gogosse juste ma guitar Gibson et un amplie a lampe. sonne beaucoup mieu qu un ampli a transistor.
Exemple, un amplificateur mesaboogy à lampe 40 watt est aussi puissant qu’un peavy 160 watt a transistor.
C’est un point de vue de musicien dont l’approche est très différente de celle des auditeurs.
Câble : vous souhaitez de la robustesse car vos câbles sont soumis à rude épreuve, longs parcours, etc. C’est loin d’être le cas d’une installation fixe d’audiophile.
Ampli : vous aimez le son qu’un ampli à lampes produit quand vous frottez vos cordes. Ce ne DOIT PAS être le cas d’un système audio qui vise la reproduction fidèle.
De tout temps l’homme a eu besoin de croire, ça fait partie de la psychologie humaine. Et puis c’est quand même plus facile d’aller sur la lune en rêve que de construire une fusée qui va demander un travail rationnel basé sur la connaissance des lois fondamentales que les charlatans, sorciers, gourous n’ont étudiées. Par contre ils maitrisent les prêches savoureux sur des gens fragiles pour conduire aux désastres qu’on a connus. Déjà, à la fin du 18eme siècle F. Berthoud écrivait dans son traité d’horlogerie que la dorure n’était là que pour impressionner les sots. Les manipulations intellectuelles ont encore un bel avenir surtout si dans la foulée il est question de somme d’argent importante. Nous ne sommes pas tous égaux, nous n’avons pas tous fait des études de technicien ou un niveau d’étude équivalent qui développe un sens critique et une analyse bien construite. En finale le bout de câble à 1000 euros fait du bien à celui qui l’achète…et à celui qui le vend. Nous sommes tous impuissant face à la profondeur du puits.
La seule chose autorisée à dire, pour un scientifique, n’est pas un « non » ferme et définitif, péremptoire, mais simplement que l’état de la science actuelle, ne permet pas d’objectivité un résultat, qui est soit véritable, soit ressenti comme tel. Douter me semble plus scientifique qu’affirmer de façon pure et dure, comme vous le faites. Dans mon domaine scientifique, qui n’est pas l’électronique, il y a les mêmes gens avec des certitudes fermes.
Que le domaine HIFI libère les énergies marketing, avec des volontés et des conséquences pour les fabricants, bien palpables, bien sonnantes, bien trébuchantes ; et des prix délirants, cela ne fait aucun doute. Que les explications données pour justifier ces prix, soit probablement parfois, plus une œuvre imaginée qu’une réalité mesurable,…c’est le marketing classique. Mais in fine, dans mon domaine (médical) comme en HIFI, c’est le résultat individuel qui prime : améliorer l’état ou l’écoute ou guérir . Chaque être est différent sous la bannière d’une fausse unicité humaine, ce qui complique sans parler du vieillissement normal et physiologique de nos facultés sensibles, oreilles comprises…
Votre approche n’est pas inintéressante. Toutefois il n’est pas question de posture scientifique à proprement parler mais d’une approche systémique.
Vous prônez le « résultat individuel », soit. Mais s’il doit être l’unique juge d’un apport ou non de telle ou telle solution audio, alors il doit être validé lors d’un test en aveugle. Car c’est bien la vente de matériels au ressenti qui « libère les énergies marketing » comme vous le notez si bien.
Contrairement à ce que vous écrivez la science physique affirme car elle peut objectiver un résultat et ce depuis plus d’un siècle. La médecine peut plus difficilement être péremptoire car les « sciences humaines » ne sont pas exactes.
Bonjour Pierre. Très sympa cet article !
Je ne suis pas capable de débattre sur le plan technique, car je n’ai pas le bagage nécessaire. Je suis quand même un audiophile de longue date (ou un idiophile qui sait…) et j’ai donc eu le temps de faire de nombreuses écoutes. Cet article possède à mon sens au moins un intérêt, c’est qu’il met en évidence l’ésotérisme cupide du monde de la hi-fi. Dès qu’il s’agit de maillons peu discriminants dans un système audio, les élucubrations les plus fantasques surgissent. Dans mon petit cursus audiophile, j’ai écouté des produits très haut de gamme et d’autres moins haut de gamme. Ce qui ressort de cette expérience (d’une trentaine d’années quand même), c’est que le gain en performance argumenté par tous les pseudos experts de la hi-fi est souvent peu discernable ou carrément imaginaire ; les prix cependant sont bien palpables et souvent disproportionnés au regard du résultat. Le monde de la hi-fi est très pollué par le marketing et il n’est pas toujours possible de se fier à la presse. Le mélomane désireux de s’équiper n’est pas forcément un expert, mais il possède en revanche une paire d’oreilles. Il s’agit là du meilleur instrument de mesure dont on puisse se servir (NDLR) pour se faire une opinion. Réfléchissons au sens de l’acronyme HI-FI. On parle ici de haute fidélité et c’est ce que nous recherchons tous. C’est donc cette fidélité au direct qui doit guider nos orientations techniques. Choisir un ampli à tubes par rapport à une version à transistors permet-il de gagner en fidélité ? Écouter et comparer est la seule solution. Sur ce point, c’est sûr, notre ami Pierre a mille fois raison ! Merci pour l’article.
Bonjour, Pierre a raison. L’article traduit bien la réalité sur les mensonges utilisés pour tromper les gens afin de vendre des systèmes audio et accessoires à des prix prohibitifs. Si l’on reste objectif et rationnel, les effets du double câble sur le son (par exemple), serait les mêmes pour une personne qui tenterait de se réchauffer à la lueur d’une lanterne placée à 500 mètres par temps de neige. Purement psychologique. Je suis ingénieur en électronique, passionné d’audio et je partage totalement ce qui est écrit dans cette article.
Bonjour Pierre.Je suis entierement d’accord avec vous.En 1980 je me suis acheter un ampli hitachi hma 6500 et preampli hca 6500 si je me rapelle a peu pres le prix les 2 etaient dans les 4500 francs (maintenant a peu pres 685 euros actuels.) et comparer a un Mac a 18000 francs de l’epoque et brancher sur une table de switch avec 2 grosses enceintes avec boomer de 38 cm (j’ai pas perdu la tète,je m’en rappelle tres bien)Aucune difference sonore! Par contre a haut volume (trés haut volume) la tu commences a ressentir une différence sonore.A la fin des années 1990 je me suis offert un ampli onkyo M504. Meme sensation qu’avec le mac intoch de 1980. A bas volume volume moyen ou assez fort aucunne difference sonore.Par contre si on veut faire style la fievre du samedi soir la j’ai vraiement entendu la difference.Ou je veux en venir c’est qu’un ampli puissant si on l’ecoute a volume elever donneras un meilleur son qu’un autre moins puissant.C’est tout.(pardon pour les fautes d’ortographes…)
J’ai tout lu et j’adhére , l’audiophile est un snob au même titre que l’amateur de grands crus, des gars qui se l’allonge et qui pérore et qui ne savent pas quoi faire de leur argent….
le refus du test à l’aveugle dit tout sur le sujet.
Je ne suis pas spécialiste en électronique ou numérique, mais j’ai une certaine oreille et, pour moi, le vinyle apporte un plus considérable qui tient, à mon avis, du fait qu’il y a un frottement matériel (celui du diamant sur le disque) qui, d’une certaine manière, reproduit le frottement (on appellera ça « distorsion » si on veut) des instruments de musique réels. Ça donne consistance au son que le digital, avec ses fréquences flottantes, ne rendent pas.
Finalement, d’une certaine manière, je trouve le mp3 meilleur que le wave étant donné la contraction du son que produit sa compression. Il a plus de corps.
Concernant la qualité du son, j’ai eu à vivre un jour une expérience assez bluffante. J’étais à un salon sur la hifi à écouter une chaîne très chère et réputée de haute qualité avec mes propres disques. Le son n’était pas mauvais mais pas transcendant non plus à mon sens (pas de quoi mettre 15 000€). Un ingénieur est alors arrivé et a demandé à mettre un filtre de sa fabrication. Le son est devenu tout à coup excellent. Chaque instrument d’un quintette pouvait être distingué, avec un son exceptionnellement proche de la réalité. Malheureusement, j’ai perdu le contact de l’ingénieur… Avis aux connaisseurs.
Merci pour l’article quoi qu’il en soit !
95% des vinyles vendus aujourd’hui sont issus d’enregistrements (masters) numériques. Quant au frottement du « diamant » qui reproduit quoi que ce soit d’autre que du son, c’est une interprétation… originale.
Je lisais avec un certain intérêt, mais quand j’arrive au passe du MP3 supérieur au WAV, je ne vais pas plus loin, cela confirme peut être que certains n’ont pas d’oreilles, mais pas l’inverse, que d’autres en ont des meilleures. Par contre j’adhère parfaitement à l’article, cela fait 31 ans que je suis passé au CD, je ne reviendrais pas au vinyle.
Bonjour,
Dominique et pas, « jacques a dit »…!
Depuis peu, je me rééquipe d’un système haute fidélité à une fin unique de plaisir d’écoute et avec un budget plutôt modeste. j’ai, très modestement quelques connaissances sur certains produits du marché, connaissances plus axées autour du matériel des années 70/80 . Je viens de faire l’acquisition d’enceintes Sampans de chez Georges Cabasse. A cette époque j’étais un mordu de hifi et je me suis vite rendu compte des excès en tous genres exercés par certains fabricants et revendeurs, toutefois, je rêvais à l’époque de posséder un jour des enceintes de cette qualité. 40 ans après, je constate avec un certain regret que peu de chose ont évolué quant à l’escroquerie évidente exercée dans ce domaine. j’essaie de mon côté d’optimiser la qualité du petit système que je suis entrain de réaliser et pour ce faire, je fais appel à un revendeur HIFI pour acheter les premiers câblages. Je communique donc avec ce professionnel en lui faisant part de mes premiers sentiments sur mon système, ses plus et ses moins. A aucun moment cette personne n’a su, ou pu me dire que mon système me donnait les résultats des maillons que sont : sources, électroniques et hauts parleurs que ‘ai achetés mais que dans tous les cas, au contraire, je pouvais l’améliorer en me munissant de câbles de meilleurs qualités, que cet apport serait incontestablement flagrant.
Juste donc cette petite intervention pour expliquer que je m’étais rendu compte de la supercherie il y a 40 ans et qu’aujourd’hui malgré les médiats, le bon sens et qui sait, une certaine culture, on essaie toujours de vendre de la poudre de perlimpinpin. De grâce, cessons de croire et d’acheter n’importe quoi, prévenons justement, dénonçons tout aussi justement ces conduites qui en d’autres temps auraient conduit certains à Cayenne ou sur le bûcher….
Je sais pertinemment que si j’accorde une crédibilité aux arguments qui sont habituellement avancés par les revendeurs, d’ici 6 mois, j’aurai dépensé davantage en câble et autres gadgets que les quelques centaines d’euros réunies pour les appareils eux mêmes….
trés bien, contenue votre optique sur les proplème de numerique et analogique.
Suis ( NL ) et travailler dans les sono comme
technicien depuis 50 ans.
JvW.
Bonjour, vos propos ridiculisent les efforts et les énergies que certaines compagnies sérieuses en audio déploient dans la recherche constante d’amélioration des produits audio haut de gamme. En même temps, toute personne qui écoute en comparaison un ampli à tubes de qualité et un à transistor y entendra une distinction très claire dans le message audio. Il y a bien sûr une question de préférence, mais la différence est réelle. Croire qu’il n’y ait aucune distinction reviendrait à affirmer que le plaisir ressenti à conduire une Audi ou une BMW (en comparaison d’une Kia par exemple) n’est qu’une construction imaginaire de notre cerveau. Désolé, mais bien que vos intentions soient nobles et sincères à n’en point douter, vos affirmations ne correspondent en rien à ce que j’ai pu constater à l’achat et à l’écoute de mon système. Marc (non, je ne travaille pas pour une compagnie audio)
Marc, vous devez lire attentivement le mensonge n°2 avant de répondre « à côté de la plaque », car votre plaidoirie ne correspond pas à ce qui est signifié.
Quant à mettre ensemble les phrases « la recherche constante d’amélioration des produits audio » et « ampli à tubes de qualité » je pense que ça revient, pour reprendre votre comparaison automobile, à vouloir mettre un moteur d’Audi dans une Kia.
Les amplis a tubes (pas les chinoiseries : dynavox, yaqin, jolida etc!) Je parle bien « des artisanaux » : Italiens, Anglais, Allemands, Russes etc.. qui sont très très bons, il n’ ya qu’a faire un test d’audition!
Ou alors au vu des critiques que vous lancez dans vos soit disant « mensonges » pour moi vous devez être sourd, ou bien un gros jaloux « désargenté » qui bave devant les amplis a tubes sans pouvoir sans offrir un!
Ne pas arriver a faire la différence entre du tube et du transistors est inconcevable!!
Si vous êtes désargenté la solution de fabriquer vous-même existe cela s’appel le DIY!!
Comme tant d’autres vous n’avez pas lu, ou pas compris… ou comme tant d’autres vous ne voulez pas comprendre.
Il n’est écrit nulle part qu’il n’existe pas de différence entre les lampes et les transistors. Mais il est expliqué à quoi est dû cette différence et pourquoi elle n’est pas souhaitable. En haute fidélité.
Quel drôle d’article ! Est-ce un canular ? Je voudrais réagir à chaud sur 2 des 10 mensonges présumés.
1- Le mensonge des lampes : Tout musicien ou ingénieur du son qui a dans son studio manipulé la prise de son à travers une tranche de console numérique et une autre analogique à lampe, affirmera sans beaucoup d’hésitation que le son venant du préampli à lampe est bien plus facile à régler, beaucoup plus chaleureux et capable de retransmettre ce qui est très important en musique, à savoir les émotions. La différence provient de ce qui distingue la qualité de la quantité, le continu du discontinu. Une tranche analogique n’est pas un robot quantitatif, mais un être vivant, qui a ses propres caractéristiques essentielles. Pour numériser sans perte, il faudrait effectuer une prise de son à forte fréquence d’échantillonage (minimum 192kHz, 384 kHz), et encore, on aurait encore des pertes sur certains harmoniques. Donc il ne s’agit pas d’une « invention de l’imagination des audiophiles », mais bien d’une réalité sonore et musicale. Evidemment, le son numérique pour le téléphone, c’est super !
2- Le mensonge antidigital. C’est la même chose ! Ici aussi, vous expliquez que le discontinu est meilleur que le continu. C’est vrai que le monde est fait d’une matière quantique et donc discontinue. Même les ondes électromagnétiques obéissent aux quantas, mais cela à des fréquences très nettement au-dessus des fréquences audio. Toutefois, l’amour ou la haine sont-ils quantiques ? Pourrait-on les « numériser » et les rendre quantitatifs, un peu dans le genre de « Je t’aime un peu (1), modérément (2), beaucoup (3), passionnément (4), à la folie (5), pas du tout (0) » ?
Vous affirmez que la fréquence d’échantillonage de 44,1 kHz « ne causera aucune perte d’information dans la plage (des fréquences) audio : pas un iota, pas un scintilla. ». Or les musiciens et ingés-son savent bien qu’un tel son est dépourvu des harmoniques les plus fins qui colorent le son et sont responsables du « grain », du timbre et de la chaleur du son. Beaucoup de musiciens même avec un petit home studio, s’équipent de tranches analogiques et d’effets analogiques. Aux USA, beaucoup de studios professionnels numériques investissent à nouveau dans l’analogique (sans quitter le numérique pour autant). De grands fabricants de consoles sont restés à l’analogique (Névé, SSL, ..) Pourquoi une telle obstination si ce que vous dites était vrai ?
Enfin, la qualité CD, avec dynamique de 16 bits et échantillonage à 44,1 kHz ne permet pas de restituer le jeu réel des orchestres symphoniques. Avec 6 dB par bit, la dynamique du CD ne restitue que 96 dB, alors que l’orchestre philharmonique de Berlin a été enregistré à 144,1 dB (norme homologuée) et est plus fort qu’un moteur Pratt & Whitney de Boeing 747-400 (142,1 dB) ! Il faut donc du 24 bits pour restituer le monstre ! Les SACD en 24 bits et 192 kHz s’approchent le plus fidèlement de la réalité que les vieux CD imparfaits.
Les musiciens et audiophiles les plus exigeants recherchent avant tout la qualité, à savoir le résultat d’une sommation faite par nos sens et notre cerveau. Un son naturel même riche en imperfections ou au contraire en accents de virtuosité qui traduisent l’état d’âme du musicien, sera pour eux infiniment préférable à un son mécanique mathématiquement traité dépourvu d’âme, même s’il est très propre, voire « trop propre » ! C’est parce que notre âme est continue, pure qualité que la perfection qu’on envisage se doit de restituer toute la qualité et pas un nombre défini de tranches quantifiées. Alors oui pour le numérique, mais avec des fréquences minimum de 192kHz pour quantifier un son analogique haut de gamme.
Question : Dieu est-il : A- numérique B- analogique C- continu, D- discontinu ?
Vous reprochez à l’article d’affirmer… vous êtes donc l’arroseur arrosé.
Laissez les musiciens et ingé-son s’amuser à créer avec tous les moyens qui leurs sont offerts. Le sujet ici est la restitution.
Quant aux sempiternels arguments de l’échantillonnage, qui contredit le théorème de Nyquist-Shannon, chacun ira creuser sur les très bons sites qui expliquent les tenants et aboutissants du numérique. Et comme disait l’ami Pierre « Dieu m’tripote » ©
Les 10 plus gros mensonges…
Des articles comme ça, il y en a des centaines sur le net et sur tous les sujets. S’ils sont parfois assez bien documentés, ils ont tous le même défaut : ils sont écrits par des gens se prétendant savants en la matière : comme ici, où vous nous inondez de notions techniques par toujours en rapport avec le sujet et surtout, où vous adoptez un ton (pseudo-scientifique) tout autant péremptoire que celui des audiophiles / idiophiles que vous prétendez ridiculiser.
Bref rien de bien nouveau et joli défonçage de portes ouvertes.
Bien sûr qu’il y a des abus. Mais que voulez y faire lorsqu’ils sont colportés par ceux-là même qui dépensent des fortunes dans des câbles magiques et autres gadgets pour riches ?
Que cherchez-vous ? Etre le prochain prophète techno-geek ?
Pour ma part, j’ai eu une période profondément idiophile et j’en suis revenu, non pas parce que j’ai fini par croire que votre sainte parole était la SEULE VRAIE parole, mais tout simplement parce que je me suis finalement rendu compte que l’obtention du meilleur son était sans doute à rechercher pour chaque morceau de musique écouté et pour chaque moment de l’écoute dans la journée (je parle ici de fatigue, de disponibilité intellectuelle, bref de la qualité d’écoute que mes oreilles peuvent avoir à l’instant t).
Une quadrature du cercle…
Enfin, pour terminer, pourquoi n’avez-vous pas abordé le chapitre des formats audio : MP3 versus WAV / FLAC / DSD / MQA / etc…?
Les fameux essais ABX (aux quels je crois !) ont montré que le MP3 320 Kbs ou même 256 Kbs bien encodés sont souvent indiscernables des formats lossless.
Vous devriez nous pondre un bel article technico-scientiste sur ce sujet. Succès garanti !
Je vous souhaite une belle journée, par ces temps de canicule, votre façon de brasser le vent me fait le plus grand bien…
Vous écrivez « l’obtention du meilleur son était sans doute à rechercher pour chaque morceau de musique écouté et pour chaque moment de l’écoute dans la journée ».
Vu comme ça on ne va pas pouvoir s’en sortir…
Je dirais plutôt que dans la recherche de la fidélité – graal oublié par d’innombrables idiophiles – il y a un « son » qui nous convient (voire plusieurs) et d’autres non. Sans passer par la place Vendôme, sans toucher vingt mille, objet sous-jacent de cet article.
Quant aux MP3 c’est bien connu de ceux qui ont essayé mais, encore une fois, un paquet « d’audiophiles » ne voudront jamais l’entendre de cette oreille 😉
Au niveau des cables, le must est sur les cables numériques. on peut voir des cables optiques avec des connecteurs en or (si si…) ou des cables USB améliorant la dynamique, l’image… d’un signal numérique, soit une suite de 0 et de 1.
C’est très clair, les câbles optiques entrent de plain pied dans le mensonge n°1. Et il y en a qui vont nous parler de jitter et de son amélioration par de magiques câbles…
Le mensonge du filtre secteur
Le filtre secteur permet de ne pas renvoyer dans les enceintes les claquements des relais de commutation de n’importe quel appareil a proximité, de supprimer le pouf de l’ampli à la mise sous tension de celui ci, et des autres appareils dans la maison, frigo, aquarium, lampe allogène, et permet d’atténuer le souffle dans les enceintes, et joue sur la ronflette des câbles RCA dit blindés et que en fait pas vraiment et qui passent près des câbles 220v secteur dans le meuble( ronflette ). Les ampli à double alim toriques sont rares, mais si vous avez la possibilité d’en avoir, au niveau de la stéréo, cela s’entend très nettement sur un CD audio, ( si l’ampli est de classe A/B et avec 2 cartes d’amplification bien séparées les basses seront très riches en harmoniques et le son sera envahissant).
Bonjour Rip, je vois pas en quoi un filtre secteur joue sur :
Au passage, la ronflette est un souci lié essentiellement à une boucle de masse. Inexistante dans les matériels HiFi de qualité (avec un bon plan de masse). Le souci est connu en sonorisation car la multiplication des matériels et des câbles sur le trajet peut provoquer son apparition.
Quant aux « ampli à double alim toriques » qui amélioreraient la diaphonie, pourquoi pas. Plus empiriquement en DIY, c’est aussi une solution très efficace pour minimiser le phénomène de ronflette. La multi-amplification « maison » avec une alim par module amplificateur est un must.
Bonjour Pierre,
Je suis tombé sur votre traduction par hasard, en essayant justement de retrouver un article qui pourrait m’aider à calmer les idiots qui me rabâchent toujours la même chose. Je suis très content. L’article est parfait !
J’en ai profité pour lire tous les commentaires et… bon dieu ce qu’ils sont agressifs ces « idiophiles ». Je suis bluffé par votre capacité à rester calme et courtois.
Ce qui me fait sourire c’est que parmi tous ces gens qui viennent vous cracher à la gueule (on va pas se mentir, au moins 80% des commentaires), personne n’a répondu à votre réponse.
Et puis c’est dingue tout de même. Ce sont tous des illettrés ou quoi ? Il y a des fautes à chaque phrase et il n’y a aucune mise en forme dans leur message ce qui le rend très déplaisant à lire.
En fait le problème est toujours le même et il n’a rien à voir avec le domaine de l’acoustique. Lorsque qu’une opinion est fortement ancrée, il se passe beaucoup de choses dans le cerveau. Un fait bien connu : le biais de confirmation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation)
Ce biais cognitif est terrible et il n’y a qu’un seul moyen pour se rendre compte que l’on est en train de le subir : appliquer la méthode scientifique. Dans le domaine de l’acoustique, cela passe bien évidement par un test ABX en double aveugle.
Quelqu’un qui a investi beaucoup de temps, d’énergie et d’argent aura un biais de confirmation très fort. On ne peut rien y faire, c’est inconscient. En revanche, il faut savoir reconnaitre que l’on se trompe. C’est difficile, je l’admets mais c’est important car ces gros mensonges ne profitent qu’aux industriels.
Bon je ne suis pas psychologue du tout (qu’un jeune étudiant en cycle ingénieur) donc ce que j’affirme là n’est pas très précis mais l’idée est là. Faîtes des recherches pour plus de détails.
Tout ça me rappelle le même débat stupide entre le FLAC 16bits 48Khz et le FLAC 24bits 192Khz…
===> https://xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html
Merci encore pour cette traduction !
Passez une bonne fin de semaine 🙂
C’est pas compliqué, les gens n’ont pas répondu à ce Robin des Bois de la musique (que je connais pas), c’est parce qu’ils n’auront pas le dernier mots de toute façon! Vous êtes le seul auquel il n’a pas répondu tout simplement parce que vous lui donné raison.
Si les gens achètent des fichiers audiophile, des chaines, c’est peut-être pour l’amour de la musique, et je défi cet auteur de me trouver la formule pour la quantifié, chaque oreille est différente, c’est tout.
Un musicien
« chaque oreille est différente » et donc tout le monde a tous les droits, y compris de dire et vendre n’importe quoi…
Bonjour,
Merci pour cet article très utile ! Je pense acheter un bon voir très bon ampli prochainement et je commence tout juste mes recherches.. Il me semble que vous avez fait une faute de frappe concernant les amplis Bryston;
merci pierre!
je voudrais ajouter un point qui m’exaspère au plus haut point: le cable USB plaqué or !!
La qualité d’un cable numérique n’a pas d’impact sur le résultat au bout (on ne perd pas les bits en chemin!).
Exemple : a-t-on déjà vu une photo plus belle en changeant le cable USB de son imprimante ??
Et le cable optique toslink plaqué or!!
Le signal ici n’est pas électrique mais optique et le metal du connecteur ne changera rien à la qualité du signal optique!!
J’utilise des cables optique à 0,50€ achetés sur ebay et ça surprend toujours quand je les montre…
on pourrait aussi parler des cables numériques HDMI. J’ai acheté les miens à 2,50€…
Bonjour, un grand merci pour ce poste que je partage complètement et que toutes les mesures faite avec un ami sur plein de matériels n’ont jamais mis en lumière, cela dit les clients sont aussi demandeur de rêve , j’ai vendu pour mr illel beaucoup de hifi et les clients eux même ont de super croyances sur les technologies, un client m’a pris la tête une fois plus de 30 min avec son ressenti sur une prise branché dans un sens ou l’autre, eh oui y’a une diode en moins donc c’est le grand changement une fois regulé par les regulateurs pour alimenter les circuits la différence ne peut exister,mais lui en trouvait une , et surtout, ce qui me choquait , c’est que tres peu de gens savaient vraiment comment sonnait un instrument de musique et ça c’était surprenant mais ils voulaient le top bref ça leur faisait plaisir de mettre 4,5,6000€ dans un appareil ça fait de mal a personne mais ça fait mieux jouer les artistes a première vue 😂
Vous écrivez « les clients sont aussi demandeur de rêve » et c’est tellement vrai !
Au XXième siècle j’ai été vendeur au département photo de la Fnac, où j’ai connu la génération consumériste. Malgré mes recommandations, en fonction de ce que je comprenais des besoins des uns et des autres, on n’imagine pas ce que les gens VEULENT qu’on leur vende.
ce tombe sur ce post en recherchant autre chose et je dois dire que je suis surpris des amalgames
il y a clairement des produits qui sont des arnaques probables mais mélange toutes ces catégories est du coup aussi une « arnaque »
il y a des différences évidentes de restitution entre un cd et un lp restituant le » même » enregistrement , bien évidemment reproduit dans la même pièce avec la même électronique et enceintes , seule la source change entre le lecteur cd et le lp , sur de « bons enregistrements » le lp apporte plus d’informations , fait entendre des choses que le cd ne permet pas d’identifier , bien évidemment pour s’en rendre compte il faut un système de lecture LP de qualité(très haute qualité) et moi le premier à la sortie des premiers lecteurs CD , un marantz cd73 (excellent par ailleurs) j’ai mis de coté platine thorens et LP pour redécouvrir des années plus tard la qualité supérieure (à l’écoute!) des LP
bien évidemment l’investissement nécessaire pour cela le met hors de portée du commun des mortels le budget étant plus de 20 fois supérieur à celui d’un « bon lecteur CD »
enfin ecoute CD versus SACD , il faut être sourd pour ne pas entendre la différence , le même enregistrement évidemment
enfin le juge de paix , le seul à mes yeux est la restitution d’une scène sonore réaliste , du timbre des instruments et du jeu des musiciens avec ses subtilités, certains systèmes à base de cd y arrivent pas trop mal , pour la même somme dépensée aucun système à base de LP ne pourra le faire , cette réalité(perçue sans difficulté) ne permet pas d’affirmer la supériorité « absolue » du CD face au LP qui garde ses qualités et ses défauts liés au système
je me permets de vous rappeler que la lecture LP a été aussi développée par faisceau laser avec (je n’ai pas l’occasion d’écouter!) des bons résultats annoncés mais sans suite (à ma connaissance) depuis la sortie du CD
je me me permet aussi de vous rappeler que la fréquence d’échantillonage du CD n’a rien à voir avec une recherche de qualité « absolue » mais liée au fait que la capacité du CD devait permettre d’écouter un symphonie de beethoven sur un seul support , la masse de stockage disponible a determiné indirectement l’échantillonage possible (44.1khz)
le SACD s’affranchissant des 650 Mo des cd initiaux a pu améliorer ces paramètres
Je vous laisse vos affirmation à propos du CD contre le vinyle. Un débat éculé.
Concernant la fréquence d’échantillonnage du CD elle correspond à la fréquence de Nyquist, dit aussi théorème de Nyquist-Shannon. On peut m’expliquer que 22 050 Hz ne sont pas assez pour entendre les nuances dans les aigus, mais il faudra également que les audiophiles au delà de 20 ans aillent vérifier leur audiogramme dans ces fréquences…
à mazou,
CD vs Vinyl ou cd vs sacd
je voudrais vous apporter une info importante : un cd ou un sacd ou un vinyl (encore plus) du meme enregistrement ne sont pas produits (pressés) à partir du même master et il est donc quasi impossible de déduire quoi que ce soit d’une comparaison de ce type.
Par contre, vous pouvez ripper un sacd et le descendre en qualité vers du CD 16bits/44khz.
Et là vous avez exactement le même enregistrement en 2 qualités que vous pouvez tester en ABX.
Pareil pour le vinyl à digitaliser avec une carte son en qualité CD 16/44…
pour finir, MPO, le plus gros presseur français de vinyls avoue : 95% des vinyls sont produits à partir de masters numériques…
https://www.telerama.fr/musique/le-vinyle-ne-tourne-plus-tres-rond,161200.php
bons tests ABX
Je ne peux répondre sur certains point mais ayant un système milieux de gamme : ampli & préampli atoll + enceintes 3 voix triangle, le changement de cablage pour du n »blindé » a fait une énorme difference même si pour les enceintes j’utilise tjrs le 2,5 multibbrins standart, bien suffisant. merci quand même de votre article éclairé.
Bonjour Nieres, un câble de modulation blindé est indispensable eu égard à l’impédance élevée (±22 KOhms) et à la faiblesse du signal électrique (quelques mV). En la matière, les câbles asymétriques type RCA ne sont pas toujours bien réalisés. A partir de quelques dizaines d’euros le tour est joué.
S’il s’agit de câbles de puissance entre ampli et HP un blindage n’est d’aucune utilité (±8 Ohms, tension élevée). Quant à la section elle est calculée en fonction de la puissance et de la longueur de liaison. Une paire de câble 2,5mm² permet de relier un système de forte puissance sur plusieurs mètres. Cas assez peu courant dans un milieu domestique.
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire cet article ! Merci !
Certe pour certain le LP peut sembler obselète , par contre il ne faut pas oublier que depuis 2016 , le LP a dépassé les ventes du cd moche et du numérique. Et sans oublier la monté de la cassette qui refait surface (populaire chez les jeunes qui n’ont pas la tune pour acheter des LP). Si ce n’est que pour le son , je conseil fortement de downloader tes albums préférés en form flac et de tout balancer sur ton iPhone , mais le LP n’est pas là , la majorité des adeptes du vinyl (je n’utiliserai plus LP puisque mon support préféré est le single 7 ») se tourney vers ce dernier pour des raisons autre que le son. D’abors , le choix , il n’y aura jamais autant de choix qu’avec le disque vinyl , certe le dernier tube de Taylor switft sera sur tout les supports , mais quand on parle de musique plus obscure , il est peu probable de trouver une réédition cd d’un single d’un band punk qui a fait 4 shows à new-York en 77′. Deux , l’aspect de collection. Dans le format downloadable , il est innexsistant , pour le cd , ça consiste généralement à 2 pieces de plus , un dvd making of. Pour le Vinyl les éditions de collections passe souvent par la singularisation du media , par sa couleur, sa forme , le sens de la »groove » , pieces cache sous l’étiquette . Mais peux aussi aller par des goodies fait a la mains , qui donne un reel sens de proximité avec l’artiste. 3 , l’aspect participative , encore là , innexistant avec le format downloadable , et minimum avec le format cd . Le fait de deposer l’aiguille sur le microsillon pour faire démarrer la musique et ensuite prendre le gros »gatefold » et l’inspecter tel un album photo pendant l’écoute . Donc pour le fan de pop et d’electro , le cd a encore la cotte , mais pour les mélomanes et les collectionneurs qui adore explorer et découvrir , le vinyl est tout sauf obselète.
p.s , On s’entend pour dire que les jeunes qui écoutent Presque qu’exclusivement du streaming naz sur Spotify , en ont rien a crisser (rien a foutre pour les francais) de la qualité du son ;P La qualité sonore est un hobby de vieux.
Votre Post-scriptum confirme bien que vous ne parlez pas d’audio mais de perception visuelles, tactile voire pratique. Et en effet, je ne suis pas loin de penser comme vous sur le « conflit de génération » qui concerne la qualité sonore.
Cela étant dit, mes jeunes à moi sont bien contents de mettre leur musique à fond sur mon système plutôt que le leur 😉 Quand ça n’est pas le cas, mon fils écoute souvent ses « sons » sur le système que je lui ai fabriqué et il s’achète des écouteurs corrects. En fait tout est question (comme toujours) d’éducation et d’instruction. Comme au Québec, non ?
Bonjour Pierre,
Vous soulevez un point qui m’apporte vers une autre question que vous pourrez facilement répondre : vous parlez plus haut de votre fils qui écoute sa zik avec des écouteurs , et je me demandais si le matos est aussi important losque nous écoutons avec les écouteurs ? Avons-nous simplement besoin d’un lecteur et d’un pré-amp (selon le support écouté) bien concu et le tour est joué , ou c’Est plus compliqué que cela.
Merci
Bonne question. Michel Lafaurie m’interpelle plus bas sur les « circuits courts ». Voilà le meilleur exemple.
Il faut un bon écouteur ou casque, et en la matière il y a des écarts énormes – que l’on ne soupçonne pas – très facilement audibles par tout un chacun (je ne parle pas des boum-boum appréciés des djeunz). Certains vont dire qu’un bon ampli casque, entre la source et vos oreilles, améliore les choses. C’est le cas si la source dispose d’une sortie niveau « ligne » et non casque (niveau et impédance différents). Auquel cas une connexion directe est préférable.
Après selon la source, le soin apporté à la ligne d’amplification n’est pas toujours top ; par exemple les différences de qualité entre un simple téléphone mobile et un autre.
Bonjour Monsieur,
Je suis assez éberlué par vos commentaires, certes certains ne pense qu’a vendre très chère leur poudre de perlimpinpin, mais sur le son lui-même je vous poserais une question, comment expliquer que certains musiciens reconnaissent leur propre instrument, mettez dans les mains un stradivarius, qui n’est pas celui dont il joue habituellement et vous aurez une réponse. Bien sur moi je ne suis pas ce musicien, mais je suis de ceux qui pensent que plus le circuit est cour entre le son produit et celui qui l’écoute, mieux c’est. Vous parlez notamment du numérique, techniquement c’est une prouesse, oui mais ce qui est enregistré sur un CD se trouve à de lieues de ce qui est enregistré sur un microsillon, sur un CD nous sommes en binaire, seul deux états sont possibles, sur le microsillon c’est tout autre chose, lequel est le plus près du fonctionnement fondamental de notre oreille ?
Et la qualité n’a rien à voir là-dedans, il s’agit de perception, or pas un seul individu n’a la même perception des sons.
Michel Lafaurie
Michel, des notions bien différentes sont abordées dans votre commentaire.
Enfin, si vous partez du principe que pas un seul individu n’a la même perception des sons (SIC) il est alors inutile de discuter de tout ça. Car à partir de ce postulat, chacun aura prouvé par sa seule perception que tel matériel est le meilleur, sans discussion possible. Maintenant, soumettez votre perception (subjective) à des tests (objectifs) comme il se doit et on en reparlera.
Cher monsieur,
Merci pour votre article que je découvre ce jour à la faveur d’une recherche sur la toile concernant l’utilité d’un préampli à lampes sur un ampli intégré Nad déjà bien costaud (C372) et de bonne facture. J’ai l’impression que cet achat serait bien inutile pour « améliorer » ou « réchauffer le son »…
Je vous rejoins complètement sur la question des câbles. Les tests à l’aveugle montrent à quel point un cintre peut apporter le même rendu. C’est la preuve du contraire, ainsi que vous l’affirmez, qui manque. Par expérience personnelle, j’ai pu vérifier que le prix, dans la mesure où le câble était de bonne fabrication, ne faisait aucune différence.
De même je n’ai jamais compris cet argument classique anti-CD, apparu dès l’arrivée de ce support sur le marché. Etant né sous le règne et la technologie du vinyle, j’aurais pu avoir une propension à favoriser ce support dans mes écoutes. Au contraire, l’arrivée du CD m’a complètement soulagé : je pouvais enfin apprécier d’écouter à loisir la musique sans abîmer les supports à la 3ème écoute (et ce en dépit des soins apportés aux vinyles) et pouvant enfin apprécier les silences sans craquements atroces (qui renvoient aujourd’hui à la nostalgie du support vinyle par de-delà, d’une époque fantasmée comme celle de la jeunesse, l’enfance, etc…). La seule chose que l’on puisse éventuellement reprocher au CD et qui a bouleversé l’écoute, c’est la durée : celle d’un vinyle, avec le principe des deux faces, était limitée et permettait un temps d’écoute adaptée à une écoute active. La durée du CD, à moins de raccourcir le timing de l’enregistrement, suppose de faire des arrêts dans le disque et empêche une écoute intégrale d’une traite. C’est l’avis de mes sens et mes oreilles. Ce n’est pas un problème par ailleurs, puisqu’il suffit d’arrêter le CD ! Selon l’émotion, il y a même des moments où le silence est nécessaire après un seul morceau !
Merci en tous cas pour prendre à rebrousse poil les arguments débités habituellement sans preuve, en argumentant point par point, preuve scientifique à l’appui. C’est important de le préciser, car c’est ce qui rend votre démarche crédible et instructive, au-delà de la compétence technique qui semble est la vôtre : vous partez du factuel et demandez des preuves face à des affirmations qui s’inscrivent dans la subjectivité (tout à fait normale) des uns et des autres : vendeurs, audiophiles de bonne foi mais crédules, influencés ou complexés.
L’argumentaire publicitaire est rodé depuis longtemps : Derrière l’argument du « luxe » (et du cher) toute l’idée est de faire croire que vous le valez bien. Alors qu’il faut d’abord regarder si c’est le produit qui le vaut bien, le prix. Et si ce produit va apporter une indéniable amélioration.
Bonjour, bon c’est amusant de lire toujours les mêmes choses en fait, cela fait tellement longtemps que ce débat dure que l’on pourrait prendre des documents d’il y a 20 ou 30 ans et en faire des copier coller. Je vous laisse donc votre article et je me permettrais juste d’ajouter, car cela manque cruellement ici, c’est l’apprentissage de la musique. Elle peut être du point de vue technique comme le solfège ou tout simplement apprendre à écouter la musique, à en discerner les nuances, les hauteurs, comprendre un son et tout cela est la base d’un audiophile et est certainement la plus importante. Votre amusant article est en fait une caricature sans vouloir entrer en profondeur de ce qu’est la musique, du matériel nécessaire pour la reproduire avec fidélité les attaques, les timbres, les fréquences. Bref, en fait tout ce qui fait une passion, qui ne semble pas être la votre puisque vous ne faites que survolé le sujet. Bien sur, il y a à boire et à manger en audio c’est comme dans chaque domaine, mais si vous aviez l’opportunité de croiser par exemple des personnes qui ont une oreille en « or » et je ne parle pas d’un audiophile face à du matériel mais à une personne qui naturellement sait reconnaître les notes face à la performance de plusieurs instrumentistes, ou une personne qui sans même entendre un son serait capable de vous expliquer la musique, de vous la faire vivre, de vous la faire ressentir cela vous donnerait peut être envie d’en apprendre un peu plus sur la musique et les moyens de la reproduire avec naturel et surtout de l’écouter avec une autre approche, peut être celle d’un audiophile/mélomane. Bien à vous.
Jean-Luc, votre approche illustre effectivement, en partie, les débats depuis tant d’années. Elle prend comme appui la musique et sa pratique, ce qui est une erreur pour deux raisons majeures :
1. S’il était nécessaire d’être musicien pour apprécier la musique, reproduite ou non, les « personnes autorisées » se réduiraient en peau de chagrin. De nombreux ingénieurs du son rendraient leur tablier. Une comparaison avec ses limites : un expert mécanicien n’a pas besoin d’être un champion automobile pour améliorer une voiture de course. Certes pratiquer la musique – ce qui est mon cas – aide à juger un timbre, une justesse. Mais ça n’est pas nécessaire pour savoir, avec l’acquisition de l’expérience, quand un matériel audio « sonne juste ». Quant à « l’oreille en or » vous confondez avec « l’oreille absolue », qui est une caractéristique connue et vérifiable : on sait entendre un ré, un fa, comme on sait entendre la fausse note d’un violon au beau milieu d’un orchestre symphonique. Mais cette qualité rare n’induit pas nécessairement que l’on ne se fasse pas berner par des pseudo performances qu’on n’a pas vérifié lors d’un test en aveugle…
2. Puisque nous sommes « musiciens » nous savons une chose : la reproduction de la musique doit être fidèle (pour rappel HiFi est l’abréviation de High Fidelity). Tout artefact ajouté lors de l’exécution, la captation ou du mixage doit être reproduit au plus près possible de la volonté de l’auteur. C’est ce qu’explique l’article : il y a des matériels qui modifient la musique lors de sa reproduction, qui « colorent » le son, quand d’autres n’apportent rien. Les « oreilles en or » qui affirment le contraire doivent avoir l’honnêteté intellectuelle et le courage d’en apporter la preuve.
En conclusion on parle ici de son, pas de musique. Si notre système audio sait reproduire fidèlement le bruit du tonnerre ou le bruissement d’une feuille de papier, il saura en faire autant avec la musique. Et au passage : un grand nombre de matériels (ou composants) critiqués par certains audiophiles sont présents dans la chaîne d’enregistrement. Qu’on se le dise.
Pour ajouter une dernière note, considérons qu’audiophile, mélomane et musicien soient trois branches distinctes du domaine audio : on peut appartenir à l’une, l’autre ou à l’ensemble. Mon père n’était pas musicien mais mélomane et audiophile. Il savait entendre comme personne les nuances d’une interprétation de telle ou telle symphonie. Pour autant, dès les années 60, il ne se laissait pas tromper par les charlatans. Il a, dès que possible, laissé son vieil ampli à lampe au profit d’un Tandberg de première classe. Il passa donc du 78 tours au CD, avec un détour par la cassette audio (il en eut près de 4000). Mais il savait l’essentiel : les enceintes acoustiques étaient la pierre angulaire de la reproduction sonore et le reste était essentiellement de la littérature.
Ce n’est jamais inutile de rappeler les évidences, surtout pour ceux entrent dans le système de la reproduction musicale et n’ont jamais eu l’occasion de lire des articles traitant du sujet. Donc merci pour eux.
Je suis bien évidemment d’accord avec la totalité de l’article et de vos commentaires. Je ne dois pas être loin de l’âge de votre père avec une démarche similaire.
Alors puisque vous mentionner la pierre angulaire, à savoir l’enceinte, je suggère à certains d’en ouvrir une et de regarder le câblage interne. Ce ne sont pas des 2cm² comme on en voit dans certaines installations ridicules. Cela devrait faire réfléchir sur le câblage ampli/enceinte. Un autre exemple du même genre, pour les accro du vinyle, fermez le capot , libérez le bras de son support et passer un chiffon ou même votre main sur le capot. Vous comprendrez qu’une platine de lecture LP est extrêmement fragile, très technique et dépendante de nombreux facteurs, au point que la restitution qu’elle fournit est peu fiable, tout en délivrant un signal anémique.
A mon sens, la grosse différence au plaisir d’écoute, car c’est bien le but final, se fait à la prise de son. Si vous n’éprouvez pas de plaisir particulier à l’écoute de musiques magnifiques c’est très probablement parce que l’enregistrement est mauvais, votre système s’il est normalement conçu en est rarement la cause et cela clôt beaucoup de débats sur l’équipement.
En préambule, je préciserai que je suis musicien (piano et saxophone) que je participe, régulièrement, à des concerts, que je vénère les instruments acoustiques et que ma passion du beau son est constante depuis mon adolescence (j’ai 69 ans)
– Certains de vos propos voudraient laisser croire que 90% des audiophiles ne sont, en fait, que des idiophiles. C’est, extrêmement, réducteur!
– Aussi vrai qu’un Steinway 1/2 queue « sonne » différemment qu’un Yamaha droit, une enceinte ou un amplificateur mal conçus peuvent se révéler inaudibles.. surtout, si ils sont mal mariés!
– Le choix du matériel qui va composer le « système d’écoute » est, par conséquent primordial. Si je vous rejoins dans votre rejet des résonateurs et autres pointes de découplage, je poserais quelques réserves sur vos propos concernant le câblage. La qualité de fabrication et le choix des sections peuvent avoir une importance sur la qualité du transport des énergies!
– Les prix qui se situent au delà d’un certain niveau sont, je vous l’accorde, ridicules!
– L’égalisation d’une salle par l’intermédiaire d’un procédé électronique ne me semble pas être, comme vous l’affirmez, incontournable. Une pièce d’écoute doit être « traitée » en fonction de ses défauts (résonance, absorption etc..)
– Il existe des matériaux spécifiques pour faire correspondre les zones absorbantes et celles qui réfléchissent!
– Il n’y a pas d’égalisation électronique à Pleyel ou à Gaveau! / Pour ce qui concerne l’avantage du numérique sur l’analogique, je vous rejoins! Revenir aux procédés de lecture analogique n’a pas de sens si la lecture numérique obéit à certains critères!
– Le signal numérique prélevé d’un CD ou dun fichier audio doit être « traité » avant d’être confié au convertisseur (DAC)
– Pourquoi? Parce qu’il est nécessaire de l’ordonner, de le nettoyer (jitter) et de le cadencer en fonction de la fréquence d’échantillonnage et du débit binaire d’origine. Il existe des convertisseurs numérique/numérique et des horloges qui effectuent, parfaitement, ce travail. Contrairement à une idée reçue, les fichiers audios dits « haute résolution » téléchargés à partir de certains sites spécialisés peuvent offrir une qualité d’écoute exceptionnelle… si l’enregistrement a fait l’objet d’un travail soigné et si la chaîne d’exploitation et de reproduction du son est respectueuse!
Je vous rejoins sur la plupart des points – que ne conteste pas l’article – en revanche je corrige : si nulle part est écrit que 90% des audiophiles sont des idiophiles, 100% des audiophiles tombés dans le piège des 10 mensonges sont soit ignorants, soit crédules. Dès le moment où il persuadent (et se persuadent) que leur choix d’un câble de modulation à 500€ ou un DAC à 5K€ est rationnel, ils deviennent idiophiles…
J ai a peu près essayė tout les teucs d audiophiles….ou d idiotphile, comme vous voulez. Je partage certains constats avec vous, comme le traitement des Cd.
Par contre, dire que certains appareils n ont pas besoin de chauffer va a l encorre de mon experience personnelle. Sur du matos d entrėe de gamme, a la,rigueur.
on pourrait reprendre plusieurs points, mais le plus manifeste, c est la question des câbles…j ai rencontrė plusieurs personnes ne croyant pas a cela non plus. en 10 minutes de demonstration et un changement de cables, ils etaient convaincus…de même, ma femme, passant dans le couloir: tiens, ca sonne pas comme avant! et oui, j avais changė de càbles hp, sans qu elle ne le sache.
Vous écrivez « Sur du matos d entrėe de gamme, a la,rigueur ». Pourquoi ne serait-ce que le cas d’un matériel haut de gamme ?
En automobile le rodage et la montée en température sont des paramètres déterminants pour la performance et la durabilité d’un moteur. Une Citroën C1 n’échappe pas plus à la règle qu’une Ferrari. Mais il est question ici de données mécaniques, où les frottements conséquents se mesurent en milliers de tours et en microns.
Quant à vos câbles qui transforment le son, merci de nous indiquer leur nature et les conditions de test. Car le coup de la « femme qui passe dans le couloir » on l’a lu maintes et maintes fois…
Entre autres explications logiques, un conjoint peut soit chercher à soutenir les efforts de l’autre, soit vouloir ponctuer ou freiner les nombreux changements opérés par son partenaires obsédé par le son.
Vous avez des idées bien arrêtées et une grande aigreur dans votre discours…….
Vous êtes le même gourou que ceux que vous dénoncez et vous débitez un grand nombre de »conneries »
Réfléchissez ! C’est comme la nourriture…. Selon vous une boite de patée pour chien a les mêmes qualités gustatives qu’un plat servi dans un gastro.
Il y a en effet des produits et câbles qui n’apportent rien mais il y a aussi d’excellents produits et câbles…
Soyez d’abord compétent puis honnête monsieur le prédicateur intégriste
Dominique, vous vous êtes probablement ruiné dans « des produits et câbles » (je cite) sans en déceler les performances annoncées et, en lisant ces lignes, vous vous sentez peut-être agressé par ces explications, sinon cartésiennes, du moins rationnelles.
En vous appuyant sur l’exemple de la nourriture vous donnez le bâton pour vous faire battre. Un met est un ensemble fini, comme une chaîne HiFi (de la source aux enceintes) installée dans son local.
Sans même parler de grande cuisine, si une seule épice peut radicalement changer le goût d’un plat, si une paire d’enceintes peut transformer le son, un câble ou un filtre secteur n’en ont pas les propriétés.
S’il est démontré qu’entre un tweeter à 5€ et un autre à 50€ il existe une différence de qualité indéniable car audible lors d’un test, en aveugle ou pas, l’article explique la vacuité de ce qui n’est pas audible objectivement et/ou scientifiquement. Ce qui est [très] cher n’est pas nécessairement meilleur.
Quand les idiophiles accepteront de se livrer au test en aveugle, dit ABX, comme le font les œnologues ou les maîtres queue, ils verront alors la lumière.
J’insiste sur un point : on peut s’habituer à mal manger comme on peut s’habituer à un mauvais son. Nos plats, comme notre chaîne HiFi, deviennent nos références gustatives et auditives. Pour citer Téléphone « nos sens sont le chemin qui mène droit à nos têtes ». Dès lors qu’une comparaison existe (dîner ou écouter chez un ami) les problèmes commencent car nos sens envoient au cerveau des informations nouvelles. C’est dans cette transition que nous devons trier en nous appuyant sur les faits, pas les théories fumeuses.
Quant à l’intégrisme, le Larousse nous apprend qu’il est une « Attitude et disposition d’esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution. »
Je vous invite donc à chercher l’erreur !…
Attention, tout les câbles d’enceinte ne se valent pas. La section à son importance. Vous ne pas le même courant dans du sindex ou du 2,5 mm2 et en règle générale la différence de prix s’évalue à la valeur du cours du cuivre. Gilles Serin
A longueur et section égale les câbles se valent, c’est ce que signifie l’article. Il est évident que pour un câble de puissance, basse impédance, la section doit être choisie en fonction de la longueur.
Bonjour,
Cet article est excellentissime, et il agace prodigieusement les idiophiles…
Que dire des performances auditives qui évoluent dans la vie inversement à la capacité de financement du matériel audio? Plus on avance en âge, plus on a de moyens pour acheter du matos onéreux, et plus l’audiogramme se détériore… C’est comme pour les manteaux de vison…
Si vous voulez entendre les préludes de Chopin au piano dans votre salon, sans aucune perte de qualité sonore, achetez un piano et allez au conservatoire, ou invitez 😉
On est effectivement en plein dans l’effet placébo, il en est de mème bien sur avec les câbles optiques, un câble SPDIF de 50 cm avec âme en plastique à 2 euros produit le mème son qu’un câble en verre sur-blindé en verre monomode à 300 euros, le but état de transporter des 1 et zéros émulés par l’allumage et l’extinction d’une petite LED, sur 50cm il n’y a aucune distorsion, le plus comique sont les arguments du genre « Comme une Porsche qu’on ne va pas chausser avec des pneus bas de gamme, votre ampli mérite mieux que cela ». Vive les câbles de chantier pour les enceintes !
Pas si simple : vous adoptez une attitude scientiste un peu primaire, si vous le permettez: le progrès étant un postulat, les amplis à tubes sont inférieurs aux amplis à transistors, le ce meilleur forcément que le vinyl etc…
A la vérité, les choses ne sont pas si binaires ni si simples: si je ne peux être que d’accord avec vous sur les gourous qui font croire n’importe quoi qui se vend à prix d’or, je suis plus nuancé *car j »écoute* sur la supériorité du transistor et du cd et une longue expérience me fait conclure que tout dépend du matériel et de sa mise en oeuvre: les techniques anciennes comme les triodes 300 B ou consorts(845 etc..) fournissent un résultat musical exceptionnel bien que ces techniques aient un siècle.
Quant au « son « des câbles, admettez que la connaissance des phénomènes a considérablement évolué (oui, le progrès est parfois utile) et il y a des différences entre les câbles qui peuvent être importantes. Vous pouvez par exemple fabriquer un câble selon la technique de P Johannet (ex-ingénieur de recherche à edf) et vous verrez que ce n’est pas la même chose qu’avec un simple scindex. Son coût ne sera pas abusif: quelques euros.
En un mot soyez plus nuancé si vous voulez approcher de la vérité.
certes, ce type de blindage actif (le système de cable de Johannet avec une pile 9V revient à faire un blindage actif au lieu d’un blindage passif) n’est pas dénué d’intérêt mais uniquement sur des longueurs importantes qui dépassent largement le salon habituel. à réserver pour des installations avec amplificateur centralisé et haut-parleurs à plusieurs dizaines de mètres au moins. Et puis il nécessite une pile 9v, ce qui est peu pratique et nécessite de la changer régulièrement…
Il est dommage que dans le but de dénoncer certains mensonges de la HiFi vous en utilisiez d’encore plus gros. L’argument « un étudiant en deuxième année le sait » est franchement gonflé tant il est évident que vous n’avez aucune connaissance, même grossière, de la plupart des sujets que vous abordez avec 3 pseudos arguments techniques. Laissez donc les audiophiles tranquilles, car s’ils ont envie de dépenser 2’000€ dans un câble, qu’est-ce que cela peut bien vous faire au final?
Et puis si vous vous intéressez vraiment au traitement du signal, prenez quelques cours du soir pour voir ce qui se cache derrière les 0 et les 1, au moins cela, par respect des gens qui ensuite vous liront.
Laissez donc les audiophiles critiquer les affirmations sans fondement.
Continuez d’acheter des câbles à 2000€ mais cessez d’affirmer qu’ils sont meilleurs, sans apporter aucune preuve.
Quant aux 0 et 1 du système binaire, rien ne se cache derrière !
Bonjour,
Alors oui je vous lis 10 plus tard, mais vous êtes encore online, c’est bon signe non?!
En réaction filée (ahah) au scandale N°1 le mensonge du câble, j’aimerais savoir s’il en est de même pour le cable usb que l’on va placer entre un DAC et l’ampli.
Par exemple, usb classique d’un coté et fiche type usb B côté DAC. J’ai toujours celui d’origine qui est strictement le même que celui d’une imprimante lambda. Encore une question de signal j’imagine (mbps), mais alors en USB, est-ce que « ça passe » et point final ou est-ce que ça pourrait encore mieux passer???
Dixit certaines boutiques audio parisiennes où l’on passe de 1,75euros en ultra basique à 649 e !!! Avec tout un milieu de gamme où certains audiophiles se pâment devant un meilleur spectre ou une meilleure scène sonore ou que sais-je encore. Votre avis please?
On parle alors de données numériques, de binaire, un et zéro. Des données généralement brutes (RAW).
Une énorme fumisterie ; peut-être plus grande encore dans le cas n°1.
J’ai entendu parler de gigue (jitter) mais à mon sens ça concerne des domaines où le rapport débit/distance est significatif (voix sur IP par exemple).
C’est à dire que nos connexions S/PDIF ou USB de moins de 50cm ne sont pas concernées.
Bonjour, Je vous lisais et je n ai pas pu m empecher:
Je travail dans l informatique, un cable USB, optique, HDMI etc : Ca passe ou pas, ON ou OFF, I ou O Point!! 🙂
Sauf que:
-Un cable optique de qualité peut faire 600km, un cable pourri, 10m
-Un cable HDMI poux se deconnecter regulierement si trop long et pas amplifié en 4K 60 hz…
CDT
Petite rectification : la fibre optique a des limites de distances au delà desquelles on utilise des répéteurs (c’est le cas de la liaison transatlantique). 600km me semble trop ambitieux 😉 Quant à 10m de liaison, c’est largement au dessus des besoins des audiophiles.
Aussi, l’article ne remet pas en question la notion de longueur, quel que soit le câble concerné (modulation, basse impédance, numérique).
On parle bien « à longueur égale » dès le moment où celle-ci a été choisie judicieusement, en fonction des normes électriques ou informatiques.
Bonjour. Je suis musicien et pratiquant MAO depuis un moment, et j’ai adoré ce topic qui me permet enfin de mettre le doigt sur ce que je ressentais intuitivement, sans pouvoir l’expliquer techniquement. Bravo pour cet excellent argumentaire! D’ailleurs je l’ai gardé en favori! Bonne continuation.
Bonsoir, alors je suis le fameux étudiant qui écoute du son sur des enceintes de merde ( ahah ), cependant je suis un passionné de musique ( de musique et non de son, nuances ), j’écoute de tout les genre de musique et ce plusieurs heures par jour depuis des années et des années. J’ai remarqué, à force, que mon ouie s’était grandement amélioré, j’arrive à discerner tout les différents sons joué au même moment. Après m’etre renseigné, on appelle cela l’intelligence musicale ( et non audio, nuances ). J’écris tout cela pour dire que l’on peut très bien être une quiche en ouie audio, mais être très performant en ouie musicale.
J’écris cela à titre informatif, pour le partage, car j’aime partager !
Sinon autre chose, je m’interesse maintenant à une qualité audio supérieure à mes enceintes de merde, ayant de faibles moyens financiers je recherche donc juste une petite enceinte portable.
Mes critères sont :
– Stéréo ou mieux
– dispersion du son 360°
– puissance ( db ) permettant d’animer une soirée à l’extérieur ( dans les 80 db ou plus )
– Une qualité audio bien meilleure que mes enceintes de merde ( je demande pas le top du top, mon budget étant de seulement 200 euros max )
– Prise Jack disponible
– ergonomie ( portable )
J’ai trouvé la Libratone Zipp Mini:
https://www.lesnumeriques.com/enceintes-portables/libratone-zipp-mini-p29385/test.html
Elle me convient plus que la bose soundlink micro qui n’as pas un son 360 °, pas de prise jack non plus…
Si tu as mieux à proposer je suis grandement preneur ! ( 200 euros max, on va dire que je peux mettre 250 si le jeu en vaut la chandelle ).
Voilà et merci, je tiens à te féliciter pour ce super article qui m’intéresse beaucoup ( je m’interesse de plus en plus à l’audio et grâce à toi je ne tomberai pas dans toutes ces conneries ).
Clem, je ne peux répondre à ta question car seuls mes enfants (étudiants) pratiquent ces matériels.
De mon côté je fabrique des systèmes audio traditionnels, c’est à dire avec deux enceintes (voire trois en 2.1) généralement bien espacées pour apprécier le travail de stéréo d’un morceau ; « un son » comme disent les djeunz. Ce que ne permettra sans doute jamais une petite enceinte aux dimensions rabougries, aussi bonne soit-elle en terme de restitution sonore. Maintenant à ce tarif, rien de traditionnel ne te conviendra (ampli + enceintes ou 2 enceintes amplifiées).
Alors continue au moins à apprécier la musique 😉
Car quand tu écris « de musique et non de son, nuances » tu as parfaitement raison : les passionnés de SON oublient souvent que l’objectif est d’écouter la MUSIQUE !
Article écrit par un débutant crédule qui n’a pas encore compris que combien même l’on peut mesurer l’inductance etc. d’un cable, le cerveau lui perçoit autre chose.
Ce que tentent de démontrer les objectivistes passionnés de mesures est de la préhistoire. Plus personne ne contredit les différences audibes des câbles, d’ailleurs il suffit d’écouter. Après il n’est pas donné à tout le monde de percevoir et interpréter les différences et les subtilités… a bon entendeur..
Vous écrivez « le cerveau lui perçoit autre chose » => que perçoit-il et comment le démontrez-vous ?
Puis « il suffit d’écouter […] les différences et les subtilités » => c’est bien ce que PEUT prouver un test ABX refusé par vous, les ésotériques (qui s’opposent à ceux que vous nommez les objectivistes).
Des conclusions et affirmations hâtives basées sur des connaissances trop limitées. l’attitude scientifique c’est l’expérimentation et la culture du doute. Il est vrai que deux équipements possédant des caractéristiques identiques peuvent produire une perception très différente. La science n’a pas encore percé tous les mystères de l’audition.
Un résumé de ce qui permet aux cupides et aux crédules de s’entendre…
Notez que « l’expérimentation et la culture du doute » est bien le moteur de l’auteur de cet article et non l’apanage des « oreilles en or », qui se contentent d’asséner ce qu’il pensent être le résultat d’une expérimentation.
Que faites-vous d’autre sinon asséner votre conviction que tout est de l’idiophilie ? Qui plus est dans un article de type putaclic « les 10 raisons qui… » qui relève juste du complotisme le plus trivial.
Cet article de Peter Aczel date du 26 septembre 2000. Autant dire à la préhistoire de l’internet: bien avant la mode du « putaclic ».
Pour le reste, les lecteurs se feront leur propre opinion de l’idiophilie.
Bonjour.
Votre billet me gêne car en disant la vérité si rudement nous pourrions voir bon nombre d’idiophiles (j’assume seul l’utilisation de ce terme, merci de ne pas en incriminer l’auteur de cet article) revenir à un minimum de réalité acoustique….
Ce n’est pas bien de briser des rêves…. tout comme il n’est pas bien de dire que le père Noel n’existe pas….
Le risque est de voir disparaître le courant idiophile et là, nous ne pourrions plus nous amuser de leur délires psychoacoustique…
Plus de pages web comme celle-ci (juste un exemple parmi tant d’autres):
http://www.osh-antimis.com/110_correcteur_resonnance_salle_antimis.htm
Et moi, je veux continuer à rire…
… en plus ils ne font pas de mal ….
Joyeuses fêtes à tous.
Passionné de la hifi vintage voilà un article intéressant qui dénonce beaucoup de croyances fantômes aux quelles certains audiophiles tombent dans le panneau. La raison qui se cache derrière toute cette croyance c’est bien sur l’argent. Et ça les fabricants l’ont très bien compris. C’est la plus grosse arnaque qui puisse exister dans le monde de l’audio et je trouve cela vraiment dommage.
article intéressant
ou il n’est sauf erreur nullement fait mention de tout ce qui perturbe la perception auditive de façon totalement invisible et non mesurable encore actuellement…
un bout de cable selon sa forme son enrobage sa longueur une réglette multiprises en plastique un capot métallique etc sont des éléments qui agissent sur les sons produits dans une pièce et modifient de ce fait notre perception de la qualité subjective d’un son. Rien ne vaut des centaines pour ne pas dire des milliers d’experimentations pour réaliser que les choses sont bien plus subtiles et complexes et ne peuvent pas se résumer aux affirmations un peu simplistes évoquées ici. Vous dénoncez 10 mensonges par quelques affirmations qui sont également des mensonges en apparences logiques et de bonne foi. Expérimentez plus vous changerez d’opinion. Meilleures salutations
Vous écrivez « non mesurable encore actuellement » : c’est un grand classique des ésotériques voulant défendre l’idée que la science physique, celle d’Einstein, ne peut pas tout expliquer aujourd’hui. Ce qui sous-entend que vos affirmations seront prouvées plus tard, avec une autre science ?… en l’état ce que l’article défend est démontrable, scientifiquement et auditivement (test ABX), contrairement à vos dires.
Oui mais tout ce que vous denoncez s’appuie sur le fait que ce n’est pas mesurable mais bel et bien audible. On dit aussi qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…
Ne renversez pas les rôles : l’article indique clairement que ceux, comme vous, qui affirment le contraire le PROUVENT !
Vous entendez quelque chose d’indémontrable scientifiquement ? Démontrez votre ouïe en or lors d’un test en aveugle, en présences des « pauvres sourds » qui eux n’entendront rien.
Je n’ai pas à prouver que je n’entends PAS la différence entre un câble d’électricien et une arnaque plaquée or.
VOUS oui.
Sur ce la discussion est close.
Vous êtes une sorte d’ante-analogique,un peu comme l’ante-christ mais en ce qui concerne la hifi.
Vous pensez que le digital est tout et vous êtes assez idiot pour dire qu’un cd fonctionne comme un pc une suite de 0 et de 1 .Autrement dit c’est du dématérialisé trafiqué qui n’a plus rien a voir avec de la musique naturelle qu’un musicien joue. Regardez autour de vous et vous verrez que les jeunes et autres avec ces système aux MP3 dégueulasse au niveau sonore et leurs oreillettes et consort ne savent plus écouter le vrai son, car leurs oreilles sont déformées.
Vous fustigez le CD, qui est effectivement une suite binaire, mais non « trafiquée », en vous relatant au MP3 qui est un format compressé. A partir de là votre intervention est bancale…
Quant aux jeunes qui ne savent plus écouter le « vrai son » c’est une réalité qui n’est pas due au numérique mais aux sirènes du marketing, encore elles, qui vendent des matériels sans fils et ultra compacts, jolis et brillants de couleur.
Bonjour,
Je pense que vous n’avez aucune expérience concrète dans ce que vous annoncez.
Le câble HP OFC (je pense que vous vouliez parler aussi de cela), a un avantage incomparable pour les professionnels ou les musiciens. En effet comme il n’a pas d’oxygène dans le cuivre, il ne s’oxyde pas., vous savez le vert de gris quand les câbles sont stockés dehors ou dans le camion. Car si le câble est oxydé alors il pourri et des des défauts apparaissent. SInon en effet le cuivre OFC n’apporte rien de mieux.
Pour votre chapitre sur le digital, il est clair que vous n’avez aucune expérience en musique. Où alors il est temps d’aller consulter un ORL (bon je rigole).
Idem pour les lampes et tout le reste d’ailleurs. Bref vos démonstrations sont bien pauvres, autant que celles des gouroux de l’audiophiles.
Dans votre premier chapitre la réponse est dans la question. Concernant le digital vous balancez la phrase classique lisible sur tous les foras, à la ponctuation près ; et vous ne rigolez pas. Votre conclusion est très intéressante car vous globalisez l’article en vous plaçant entre les gourous et la science. Quelle prétention !
Sourire!!! L’oxygène à l’intérieur du cuivre qui va l’oxyder hihihi. Le cuivre s’oxyde en présence d’oxygène ET il y en a « un peu » autour de nous. Alors si vous dénudez votre beau connecteur en cuivre « sans » oxygène il s’oxydera comme la casserole de grand maman. Faites l’expérience.
Bonjour,
Que penser des filtres ou conditionneurs secteur ?
A l’écoute de ma chaine, j’ai de temps en temps des claquements audibles dans mes enceintes, en particulier lorsqu’une personne actionne un interrupteur dans l’appartement ou que je coupe l’alimentation de mon ampli avec son interrupteur.
Ces claquements audibles proviennent il d’un défaut de mon amplificateur ou de la qualité de l’installation électrique ? Faut-il ajouter un filtre ou conditionneur secteur ?
Pour info, l’ampli branché sur la prise secteur est réglé en phase sans être connecté à la terre.
Merci pour vos avis et éclairage sur le sujet.
Votre installation électrique a sans doute un problème car il n’est pas normal que les appareils électriques interfèrent avec votre système audio. Peut-être qu’un filtre EMI résoudra le problème ; à tester. Quant à la terre, il ne faut JAMAIS la déconnecter : si les concepteurs l’ont prévu c’est qu’elle est indispensable à VOTRE protection. Seuls les équipements de classe II ne la requièrent pas.
Pierre,
Merci pour votre réponse, je vais tester un filtre EMI/RFI mais là c’est la jungle entre matériels classiques de protection pour PC,… et les marques spécialisées HIFI… 🙁
… et connecter l’installation à la terre.
Bonjour
bravo pour ce site, cette démarche, ce travail.
je voudrais ajouter quelque chose sur les casques, puisque c’est dans ce domaine que je fais beaucoup de tests et de recherche.
on lit bien souvent qu’il faut qu’un casque soit rodé. ça n’ a pas de sens, les pièces des cellules audio ne se touchent pas, et meme s’il y a mouvement, le plastique qui les compose ne change pas. ce qui se passe, c’est juste que comme il y a des gens qui répandent cette bêtise, les autres cherchent à trouver l’effet rodage. je me suis fait pieger de cette façon un jour en faisant un mix sur une chanson sur laquelle je travaillais depuis plusieurs mois ( je suis ingé son autodidacte) : j’ai passé un temps tr-s long à finir l’egalisation. à la peaufiner. satisfait de mon travail je suis allé me reposer, et le lendemain matin, j’ai réécouté le resultat. et là, surprise, ce n’était pas du tout ce que j’avais dans mon souvenir. je me suis rendu compte que sur mon egaliseur, le bouton qui l’activait était sur off, pendant tout le temps de mon travail de la veille ! et donc, c’est mon oreille, mon cerveau, qui avaient travaillé le son. mais il était resté tel qu’il était !
ce qui veut dire que quand on veut entendre quelque chose, plus on s’y applique, plus on y arrive…
non, les casques, ça ne se rode pas, je l’avais d’ailleurs lu de la part d’un fabricant expert d’une marque tres connue et réputée, je crois que c’était Sony( ça fait un moment, pardon pour mon imprécision), qui disait que ça ne tenait pas debout. et il expliquait ce que je vgiens de dire, en ajoutant qu’au début de la fabrication des casques, oui, il pouvait etre necessaire de les roder, parce que mecaniquement, ils n’étaient pas au point comme maintenant, mais aujourd’hui, ça ne servait plus à rien. pourtant, le bruit continue à se répandre. a tel point qu’on atteint des sommets dans les commentaires sur les casques : j’ai lu qu’il fallait aussi roder les casques stax……..
là, c’est risible, quand on sait que la technologie de stax met en place une membrane plate en mylar entre deux stators en cuivre plats et fixes, et qu’il n’y a pas d’aimant, pas de mouvement mécanique, à part les vibrations de la membrane, laquelle ne bouge pas avec le temps. je répare des stax, et on voit des membranes qui on 20 ou 30 ans et qui sont toujours les memes qu’avant.
en revanche, j’ai une question qui me reste.
sur un casque dynamique, de tres haute qualité, qu’est le sony mdr sa 5000, il y a un probleme recurrent, connu, qui est que les cables ne sont pas fiables, et pas mal de gens disent qu’un des cellules grille à cause de ça. comme jai deux de ces casques, j’ai voulu les préserver de ces problemes, et j’ai donc changé les cables, en prenant des cables rallonge rca tout betes, mais pas de qualité basique tout de meme. et j’ai pu entendre une différence de qualité à l’écoute. Surpris de cela, j’ai comparé les deux casques pour verifier ( javais changé les cables sur l’un, pas sur l’autre) et là, ce n’étaient pas mes oreilles qui me jouaient un tour, la différence était bien là.
les cables d’origine sont très fins, ceux de remplacement, d’une section bien plus grosse. je pense que cela vient de là, car, si je ne m’abuse, la resistance diminue avec des cables plus gros.
Je pense que c’est là l’explication. Merci, si vous en avez une autre, de me la donner.
Article qui me semble évident sur bien des points malheureusement.
Et quand on voit certains commentaires en réaction, on se rend compte que bon nombre tombe dans la névrose obsessionnelle et je pèse mes mots, les constructeurs surfent sur cette pathologie légère. Obnubilé par leur système, il n’écoute plus l’artiste mais bien la mise en valeur que l’artiste fait de leur matériel. Le petit étudiant quant à lui, sur ses enceintes de merde, vivra pleinement le moment avec son artiste car son oreille ne prêtera aucune considération aux détails qualitatifs du son et sera complétement dédié à l’écoute de l’artiste.
L’article est très intéressant mais hélas tombe bien vite dans la caricature au même titre que les fabricants qu il entend dénoncer :
Il existe parfois des contraintes qui font que les choses ne sont pas aussi simple dans la vie réelle que sur le papier …
Dans mon cas par exemple ( car on ne peut se prononcer que sur ce que l’on connait très bien ) c’est a dire : meuble hifi + Home cinema 15 périphériques , 15 prises de courant , 84 mètres de cable HP , 3.2m de cable de modulation cumulée ) je voudrais apporter plusieurs précision :
1/ les cables secteurs : dans mon cas j’ai du investir dans des câbles secteurs blindés ( pas forcement onéreux puisque on parle de câble a 30 ou 40€ le mètre ) dans l’enchevêtrement de câble qui se situent derrière mon meuble , les câbles d’origine qui se comportaient comme des antennes provoquaient un bruit de fond audible ( pas besoin de test a l’aveugle ) , mais affirmer que c’est au fabricant de l’ampli de se débrouiller pour fournir du matériel qui s’adapte a n’importe quel condition est un mensonge , un filtre RFI/EMI n’est pas non plus l’arme absolue dans un environnement fortement bruité… ( voir le soin apporté au blindage des câbles dans l’aéronautique ou la fréquence est fixé a 400hz )
2/ le rodage des électroniques et des cables : évidemment qu il ne s’agit pas d’un rodage au sens mécanique du terme , mais plutôt de la capacité du diélectrique a évacuer sa charge , sachant que meilleur est ce dernier et plus longue sera la période d’équilibrage ( évacuation de la charge ) , plus globalement ces phénomènes font partis de ce qu on appelle la triboélectricité ( qui encore une fois est très sérieusement pris en compte dans l’aéronautique ) la question n’est donc pas de savoir si les propriété du cable ou des condensateurs se modifie avec le temps ( c’est une évidence ) mais de savoir si cette modification est ou non audible …
3/ les test a l’aveugle : l’idée part d’un bon sentiment plein de bon sens , mais ce sont les conditions de réalisation qui laissent a désirer… et comme vous le précisez très justement dans votre chapitre sur l’ouie d’or , encore faut il savoir quoi écouter !
Je ne sais pas pour les autres mais pour moi il a fallu 2 a 3 mois pour que je puisse appréhender toute les subtilités ( bonne ou mauvaise ) de mon système. par exemple je décelé des défaut sur certains passage de certains morceaux que je n’entendais pas du tout au départ et a l’inverse je trouve la restitution de certains passages très réussies , par ce que ces morceaux je les aient écoutés des centaines de fois.
Faire un test a l’aveugle dans une salle que l’on ne connait pas , sur un système que l’on ne connait pas , avec des morceaux que l’on ne connait pas ou qui ne proviennent pas du même album ( lui même provient il du même support ? ) ne peut amener qu a un échec, a moins bien sur que la difference ne soit flagrante mais dans les câbles bien construit la difference n’est jamais flagrante tout se joue sur des micro détails , encore faut il connaitre parfaitement les forces et faiblesse du dit système pour comprendre l’influence d’un cable sur ce dernier..
Imaginons qu on mette 300 étudiants en histoire de l’art devant l’oeuvre originale de la Joconde a coté d’une copie et qu on leur demande en 1 minute de différencier l’une de l’autre , et bien la conclusion serait sans doute qu il n’existe aucune difference …
Enfin je voudrais terminer par une contre vérité qui consiste à dire que ce que l’on ne sait pas mesurer n’existe pas.
Il y énormément de chose qu e l’on ne sait pas mesurer en hifi ( la profondeur de la scène sonore , les nuances d un timbre de voix ( une personne qui sourie ca s’entend par exemple ) la tension de la peau d’une grosse caisse etc …
Si les appareils de mesures scientifiques pouvaient apporter la réponse a toute ces question il n’y aurait plus qu’une seule marque d’enceinte , d ‘ampli etc , et c’est d’ailleurs le plus paradoxale par ce que dans tout les tests de matériel on trouve des tas de mesures dans tout les sens , mais au final elle ne traduisent rien du tout….donc c’est toujours très délicat d’affirmer qu il existe ou qu il n’existe pas de difference lorsque on ne dispose d’aucun moyen scientifique d’affirmer ses dires.
Cela dit article très intéressant 😉
Vous confondez absolument tout… et faites finalement parti de ceux qui véhiculent des idées fausses en mélangeant le vrai du faux.
1) Vous parlez des cables secteurs sur un phénomène existant, mesuré et connu (l’électromagnétisme induit par un courant élec… pareil quand on vous dit de dévider entièrement une rallonge de chantier et pas l’alimenter quand elle est enroulée) et qui n’est même pas relaté dans cet article. Ce phénomène peut impacter les cables audio mais en aucun cas on parle des modulations du réseau qui elles seront prises en chargent par votre ampli, l’ajout de filtre en amont de l’ampli n’est donc d’aucune utilité, et le fait de dire « nous on le met » c’est comme si mercedes vous disait « nous on vous livre la voiture avec des roues »
2) en quoi la triboélectricité doit être citée ici?? Vous ressortez juste un discours falacieux lu sur internet…. En gros on devrait comprendre qu’un ordinateur a besoin d’être rodé? que les industriels sont dans l’ignorance la plus totale quand ils font des installations élec et oublie le « rodage »! j’ai travaillé en labo micro électronique et jamais rien entendu d’aussi ridicule.
3) l’OO vous n’avez semble t il pas compris la teneur de l’article… ce dernier explique que la différence entre un non initié et celui qui se targue de l’OO est comparable entre un cycliste du dimanche et un coureur du tour de france, en gros que ton matériel doit être adapté à ton utilisation. Pas besoin d’avoir le matériel de la NASA pour découvrir du bon son. Le reste est surement cas particulier mais l’OO semble être une appropriation d’un « titre » bien existant qu’est l’oreille absolue. Autant parler d’oreille experte ou non mais pas d’un « don » particulier et en abuser
4) « Faire un test a l’aveugle dans une salle que l’on ne connait pas … ne peut amener qu’à un échec »
C’est pas faire un simple test c’est une comparaison. Il y a une évidence qu’on ne devrait même pas avoir a rappeler, c’est qu’une comparaison se fait dans les mêmes conditions sinon…. bah c’est pas une comparaison. en fonction de cette comparaison vous faites un choix de préférence… CQFD, l’article ne dit pas que ce rendu sera identique de retour à la maison juste qu’il y a des gens qui remettent en cause cette évidence.
Maintenant, votre exemple. Il ne fait que conforter les arguments de l’article et non les votres : 300 étudiants se laisseront peut être berner là où un spécialiste saura quoi regarder. Pourtant le spécialiste ne se targuera pas d’avoir une capacité hors du commun, l’Oeil en Or, mais juste une connaissance et savoir où & quoi regarder.
Maintenant votre « contre vérité » est bien évidemment mesurable, la vraie question c’est savoir si ces mesures sont exploitables pour le commun des mortels, bien sur que non c’est pourquoi les algorithmes sont là pour se substituer à votre interprétation. Mais comme les possibilités sont « très nombreuses » il y a plusieurs traitements possibles, aucun ne sera vrai en toute circonstancee, d’où l’existance de toutes ces « marques ». De la même manière un vrai mélomane sait qu’une même partition à plusieurs interprétation qui sera celle de son chef d’orquestre et que du coup on peut préférer telle ou telle « version ».
Voilà la réponse posée, objective et documentée que cet article très sûr de lui attendait. Merci.
Merci pour tant de verites anti marketing, que je ne sais exprimer aussi bien que vous.
Comme personne, vous n’avez pas des oreilles en Or, mais vous avez ecrit un article en Or.
Bravo
Sans rentrer dans les détails, l auteur n a visiblement jamais entendu de système audio tres haut de gamme car La différence est flagrante … sinon c est qu’il ne marche pas correctement.
Le seul et unique problème est que ceux, comme vous, qui écrivez que « la différence est flagrante » ne peuvent pas le démontrer, notamment en acceptant de se livrer à des écoutes à l’aveugle (cf. mensonge n°4). Ils ne savent juste que l’affirmer de façon péremptoire…
Bonjour,
Selon vous, j’aimerais savoir si le fait que l’audio est en meilleure qualité avec le câble HDMI par rapport à l’optique, est-ce vrai ?
Cordialement
L’HDMI peut délivrer un signal audio de plus haute résolution (reste à démontrer son audition effective) et surtout des formats non compatibles avec le S/PDIF : Dolby TrueHD and DTS HD Master Audio.
Deux choses qui me défrisent un peu :
Ne pas savoir écrire correctement le mot vinyle est rédhibitoire ! Vinyle bordel, pas vynil !!!!!! 😉
Obsolète : en quoi le vinyle est obsolète ? Un vinyle de 40 ans d’âge va pouvoir être écouté sur une platine moderne et ancienne, un fichier numérique (mp3 ou autre) sera-t-il encore audible dans 40 ans ?
J’ai dans ma vinylethèque des albums qui ont plus de 30 voire 40 ans et qui passent très bien, sans clics et sans cracs !
J’ai aussi des CD qui sont rayés (une mauvaise chute, une occasion dénichée en vide-greniers et hélas pas en bon état) que ma platine CD n’arrive plus à lire !
En revanche, totalement d’accord sur les ravages de l’idiophilie ! Je ne mettrais jamais 2000€ dans des câbles pour HP, c’est une évidence ! Et on peut trouver du bon matériel HIFI sans se ruiner.
Je ne parle même pas du type dont j’ai un jour lu sur un forum audiophile (pas certain de l’orthographe 😀 ) le récit de sa fabrication d’une prise multiple plaquée or qui aurait amélioré la qualité audio de sa chaine hifi d’au moins 70% ! Et je ne parle donc pas du reste ! Audio ? Idiot ?
Sans compter que l’âge fait son effet sur notre audition, que nos acouphènes n’arrangent rien !
Reste le plaisir d’écouter des artistes et des albums parfois rares, de découvrir à pas cher en vide-greniers des musiques de tous les horizons et le plaisir de l’objet, d’une belle pochette, le palier du geste — poser l’album faire descendre le bras, s’assoir et écouter une face, puis peut-être la seconde, ou pas !
J’ai moins ce plaisir, cette un poil fétichiste quand je pose un CD sur la platine CD ! Mais ensuite la musique emporte tout !
Bonjour ! Absolument d’accord avec vous sur l’essentiel, sauf 🙂 :
– rodage : je répare des appareils hifi hdg, et je vous assure qu’avec tous ses condensateurs neufs, le son est toujours en deça de ce qu’il sera au bout de quelques heures. Ça s’entend sur tous les matériels, surtout s’ils sont ultra précis. Les propriétés electriques sont pourtant respectées je suis d’accord et je n’ai pas la prétention de l’expliquer. Par contre ça s’entend. Même principe sur des enceintes neuves ou au rebus depuis longtemps. J’aurais aimé vous faire écouter des La Scala après 15ans au grenier et après 15 heures d’écoute.
– le vinyle, sur un bon système (très cher souvent) est aussi silencieux qu’un support numérique (s’il est propre et en bon état). Que le son soit différent (mieux ou pas selon les gouts) ça dépend surtout du systême. Mais obsolète surement pas. Encore une question de goût.
– filtre secteur : sur des appareils hautement sensibles (préampli à tube) et surtout sur du haut rendement, on entend vraiment le secteur et ses parasites (oui vraiment à l’oreille ! Mon premier systême très haut rendement générait 39db de bruit de secteur). Mais j’avoue que si un filtre réduit le bruit de fond dans ce contexte, je ne vois pas à quoi ça servirait en deça de 100db/w/m pour les enceintes ou sur un pré transistor : on n’entendrait pas le secteur.
Très bon article, mais attention, certaines conclusions s’appliquent ou pas en fonction du type de système utilisé. Pour moi l’hypersensibilité de certains systèmes font que certaines solutions sont interessantes. Par contre le soucis est que les constructeurs veulent étendre ces dernières à des domaines inutiles. Par exemple un tube damper est un peu efficace dans un mix tube/très haut rendement pour réduire le bruit de fond dû à la microphonie si le gain du préampli est élevé, alors que parfaitement inutile si vos enceintes font moins de 96db/w/m, resultat inaudible.
Bien cordialement.
Sincèrement même en ayant des bases minimales en sciences et historiques, il est facile de comprendre en quoi la sphère audiophile est remplie de pensées et marketing périmés. Grosso modo ce qui joue le plus dans la qualité audio, c’est l’entrée et la sortie. Les amplificateurs et compagnie sont des composants qui traitent aujourd’hui des signaux essentiellement numériques à l’entrée…et franchement cela ne demande pas beaucoup de technologie en sus de celle existante depuis plusieurs decennies. Tu peux avoir tel connecteur, c’est le software qui va faire la différence. À la rigueur un meilleur DAC va changer sensiblement la qualité et encore… Un equalizer numérique gratuit a plus d’impact sur le ressenti qu’un ampli, un cable ou un DAC.
Au niveau de la sortie, là il peut y avoir une différence grâce au design et aux familles de matériaux. De ce côté l’investissement peut se justifier. L’amplification vaut pour sa puissance et la sortie pour son design.
Tout ce qu’il y a au milieu a au mieux un impact négligeable.
Les différences entre les câbles existent sur des dizaines voire centaines voire milliers de kilomètres, pas sur 3 mètres dans un salon.
Avec tous ces mythes, on se retrouve avec des amplificateurs surtaxes et technologiquement en retard. Les améliorations actuelles tiennent surtout au confort, on sait faire de bonnes enceintes depuis des décennies et la serie n ou n+1 ne varient presque pas ou pas.
On a tendance à discriminer les systèmes de supermarché à cause de leurs enceintes plastiques effectivement minables mais l’ampli en lui même est suffisant s’il est capable de délivrer la bonne puissance
Audiophile et surtout ingenieur en electronique j’ai adoré lire cette article tellement juste meme 10 ans apres son ecriture…..cqfd…cdlt.
Bonjour .
Je viens de lire votre exposer sur la hifi « analogique-digitale ».
Êtes-vous contre les ampli à lampes,les vieilles radio grundig de 1958 comme celle que je possède?Je n’ai rien contre les CD pour ma voiture,mais chez moi je préfère écouter mes maxi 45T ou 33T/LP avec mon ampli à transistor Technics su-V500 M2 de 2x30w et mes B&W DM 580 qui ont tous en moyenne 25 ans.Je ne vous donne pas raison ,dans votre façon non objective de traîter ce genre de sujet.Lorsque vous parlez des câbles audio je rejoint votre point de vue.Tout est devenu trop commercial .Tout ce que je reproche à la technologie et aux avancée en ce terme c’est que les jeunes d’aujourd’hui pour la plupart sont en manque de connaissances depuis l’évolution de la première radio à nos jours.Ils croient que tout leur tombe du ciel et n’ont pas appris à écouter de la musique comme nous .ILs sont là branchés constamment sur leur smartphone à écouter un son qui n’en ai pas. MP3-MP4 Toutes des compressions qui déforme l’oreille.Les manipulations pour vendre aussi des produits comme vous le dit
es haut de gamme qui en réalité ne les valent pas du tout. Tout ce que je vous demande,c’est de laisser le choix à ceux qui préfères les disques aux cd et vice et versa.
Merci d’avance d’avoir lu mon opinion.S.
Bonjour
je viens de lire votre petit pamphlet et je me suis bien amusé! Du coup je me permets de vous solliciter pour un conseil, je désire acheter un bon ampli pour un prix raisonnable, j’écoute du vinyle depuis très longtemps et je ne peux m’en passer. J’ai des enceintes Klipsch RP 160M et une platine Lenco RT 90. Voilà si vous avez quelques suggestions, je précise aussi que j’écoute principalement du rockabilly des années cinquante et beaucoup de sixties aussi!
Merci d’avance
Un ampli avec préampli RIAA ou, pour s’en affranchir, acquérir ce préampli séparément :
https://www.amazon.fr/gp/product/B000H2BC4E/
Ensuite chez NAD
http://www.son-video.com/Rayons/Hifi/Amplis/NAD-C316BEE.html
http://www.son-video.com/Rayons/Hifi/Amplis/NAD_C326BEE.html
Bonjour et félicitation rien n’est opposable à la technique et à l’approche scientifique . Sauf que peut être et je ne sais pourquoi j’aime un certain rhum aux Antilles sur une plage et que curieusement il n’a pas le même goût chez moi en région parisienne. que le vynil est pour moi incomparable tant il me ramène à des souvenirs qui me transmettent du bien être quand j’écoute le son qu’il me rend . Sans être passéiste lorsque l’on se sort de toute approche financière, l’ampli à lampe fait joli au fond de mon salon , moi qui tant décrié pour mes goûts me faisais huer par les puristes quand j’achetais un boose car je pouvais ecouter de la musique sans avoir l’impression de rentrer dans un cockpit d’A380. Et puis j’aime le bordeau alors que tout le monde va sur le bourgogne. Et j’aime les brunes quand je suis avec une blonde et les blondes quand je suis avec une brunes. Et que surtout pour rien au monde je n’aurai de chien meme si ils sont gentils.
Indéfendable je suis et vos arguments sont précis et motivés. Mais moi j’aime bien les amplis à lampes et pour le son qu’ils me donnent et pour leurs gueules. Et quand je l’ai acheté j’avais jamais rien lu dessus il était simplement dans une vitrine. C’est chouette en fait….;)
Bonsoir,
Pour une fois qu’on ne m’écrit pas pour me dire que je n’ai aucune oreille et que la science ne peut pas tout expliquer…
Votre approche est bien différente : elle n’oppose pas la haute-fidélité à l’idiophilie, mais défend le droit à la subjectivité et à l’hédonisme.
Rien n’y est opposable 😉
bonjour j’aimerai savoir s’il vous plait si il est vrai que ecouter des cd avec un ampli home cinéma est moins bon q’avec un ampli hifi stereo merci
Non.
Un ampli HC a les mêmes caractéristiques qu’un ampli HiFi. Seule la puissance efficace pourra être moindre à prix égal. Et encore…
L’amplification, à base de circuit intégré, est maîtrisée depuis belle lurette. La puissance est essentiellement fonction de l’alimentation (taille du transfo et condensateurs ou taille SMPS).
Bonne fêtes.
Bonjour Pierre,
Quand vous écrivez « Message de Noël 2009: « Que les quelques grincheux qui m’envoient des messages aient au moins les c… de laisser une vraie adresse email 😉 », je suis entièrement d’accord avec vous (encore que tout le monde ne soit pas forcément grincheux).
Toutefois, je pense que lorsqu’on prend le temps de mettre un message (avec une adresse mail) même s’il peut être critique, mais très correct sur la forme, il ne serait pas inconvenant de recevoir une réponse. C’est en tout cas mon avis et cela permettrait aussi d’élever le débat sur un sujet effectivement très subjectif.
Excellentes fêtes, Joyeux Nöel à vous et vos proches + Bonne Année 2017.
A bientôt j’espère
Musicalement vôtre
Bonjour
J’ai eu le plaisir de lire votre article sur le rodage des matériels Hi-FI.
De formation scientifique et informaticien de métier , je suis comme vous cartésien et pragmatique.
Un détail a retenu mon attention. Vous faites références à l’inutilité « d’un aimant dans la semelle d’une chaussure »
J’ai eu la chance grâce à un médecin (patenté) , de tester et constater l’efficacité de l’utilisation d’aimants , qui correctement utilisés , peuvent corriger bon nombre de dysfonctionnements physiques. Mal de dos notamment.
Je vous encourage à approfondir le sujet.
Et encore merci , pour votre article
Bonjour Pierre,
Je viens de ‘tomber’ sur votre article « Les 10 plus gros mensonges en audio » qui m’a bien intéressé. En effet, vous abordez un sujet très actuel (qui est en fait « l’arnaque ») et aussi très complexe pour ce qui est de la réalité en terme de perception sonore. Tout avis ne peut donc qu’être subjectif et pas forcément valable pour tout le monde.
Bien que m’étant passionné depuis près de 50 ans à la HIFI (et la musique aussi évidemment) avec tout ce que cela comporte comme parcours tourmenté, jalonné d’erreurs et de désillusions personnelles, je me rends compte aujourd’hui que l’optimisation d’un système est un challenge difficile et … sans fin, mais passionnant. Encore maintenant, alors que vu mon âge (68 ans) mes oreilles accusent certaines faiblesses évidentes, je me surprends parfois à entendre des choses (sur mon système) que je ne percevais pas auparavant (le système a aussi évolué, j’espère dans le bon sens). Je pense que la perception sonore (qui est un phénomène prodigieux, d’une complexité inouïe) doit certainement évoluer avec l’âge et nos habitudes d’écoutes. Souvent, je concluais un peu trop vite, avant de constater que mes déductions étaient inexactes, contradictoires ou incomplètes (tout particulièrement pour ce qui concerne les câbles). Ce sont justement des tests à l’aveugle qui m’ont permis d’évoluer et d
‘avoir des avis moins tranchés, un peu comme les vôtres parfois (si vous permettez). Sur de nombreux points, je suis en accord avec votre analyse (surtout p. ex. pour le dernier le point 10. Le mensonge de l’Oreille (l’ouïe) en Or). J’ai cependant des réserves concernant bon nombre d’affirmations qui frôlent parfois, excusez-moi, le savoir absolu ou la prétention. D’après moi, personne ne détient toute la vérité, seulement une parcelle, et c’est là que réside toute la difficulté et souvent l’incompréhension. Prétendre qu’il n’y a pas de différence, entre les câbles (HP/Modulation/Secteur/etc.) est aberrant. De là, à débourser des sommes ahurissantes pour le câblage relève aussi de la bêtise car effectivement il y a énormément d’arnaque. Le pièges des
soi-disant « gourous » à l’oreille d’Or (comme vous écrivez si justement) est qu’effectivement, tout changement de câble (et aussi d’ailleurs en passant, d’amortisseurs ou découpleurs sous les électroniques) va immanquablement amener une modification à la reproduction sonore d’un système (plus ou moins grande selon le cas, mais quasiment toujours perceptible et cela d’autant plus que le système est de haut de gamme). Le HIC, c’est que le ‘démonstrateur’ va toujours faire croire que le câble qu’il aura sélectionné est meilleur que les autres, ce qui est loin d’être le cas. Percevoir des différences notables, c’est tout à fait possible, mais savoir garder une oreille et un esprit neutres (pour déterminer celui qui apporte globalement un son plus ‘vrai’) est une autre paire de manches. Personnellement, moi qui n’ai vraiment pas des oreilles d’or, je prends tout mon temps quand j’effectue des comparaisons (chez moi). Ecouter pendant plusieurs jours (voire plusieurs semaines) avant de chang
er un élément (un câble secteur p. ex.) et écouter sans influence, sans pression, permet très souvent de conclure plus justement. Ainsi, je reste persuadé qu’il est possible d’optimiser un système avec de bons câbles (pas forcément les plus chers, loin s’en faut). De toute façon le câblage est une quête très difficile, surtout quand on a pu soi-même observer qu’un câble peut ‘réagir’ différemment selon les électroniques et même où il est placé dans la chaîne (p. ex. les câbles secteur).
Avec l’expérience et le recul on finit par devenir plus sage et plus prudent dans ses conclusions.
J’espère ne pas vous avoir ennuyé avec mes remarques qui ne valent que ce qu’elles valent.
Un moment, il faut savoir arrêter la quête de la perfection et passer au plaisir de l’écoute (si possible en live) et la découverte. Le compte à rebours est en marche, à chacun d’en tirer le meilleur parti avant le grand « départ ».
Musicalement vôtre
James
Je viens de lire votre article, j’ai beaucoup ri.
Bravo pour cette dénonciation du snobisme sans limite que l’on trouve dans ces cénacles de pseudo spécialistes.
Pour ma part j’essaye de construire de petits amplis qui marchent bien.
Quand je les compare à de la hifi haut de gamme en A/B ils ont l’air de tenir la route, mais, suite à votre article, je vais m’amuser à réaliser un commutateur pour rendre le test plus simple.
Si vous avez des idées là dessus ça m’intéresse.
Je partage donc entièrement votre avis sur le sujet et vous encourage à continuer dans cette voie.
(pourquoi parlez-vous en pouces? L’article est-il une traduction?)
Le pouces est très utilisé en audio, même en France. Oui, c’est une traduction comme il est dit en introduction.
bonjour! ancien Collaborateur du Studio Hifi/Versailles,je suis d’accord avec la quasi totalité de vos propos et si j’apprécie les vinyles,c’est à cause de la diversité des enregistrements que j’aime et qu’en cd,ils ne sont pas dispos!
Personnellement,je trouve pathétique d’oser affirmer le « chant des tubes »
comme une panacée que seuls (sic!) les Sourds ne sauraient apprécier et si j’eu un AMC cvt 3030,le ventilateur faisait vibrer les tubes qui claquaient!
je n’ai pas de filtre secteur mais 1 ligne tirée du compteur pour ma chaîne!
pas de câble « miracle » en modulation/liaison;QED basique qui fonctionne….
tuner KENWOOD KT-80 et enceintes B&W DM5 fonctionnent au poil via un MARANTZ PM 5004;j’allume ma chaîne à 8h/matin et l’éteint à 22h parce qu’elle « sonorise » ma télé PHILIPS qui a + 20 ans and you know what? I am happy! cordialement.
A vous en croire, et pour résumer, il suffit d’acheter une chaîne Hi-Fi chez Casino Géant, et elle produira de toute façon le même son qu’une chaîne haut de gamme, pourvu que ses caractéristiques électriques et physiques soient les mêmes.
C’est tellement contraire à la réalité que j’en déduis que vous devriez, sur un plan au moins technique, faire contrôler vos capacités auditives.
Pour ma part, cela fait 40 ans que j’améliore le son de ma chaîne à force de comparaisons in situ avec mes 2 seules oreilles, et je puis affirmer qu’il y a parfois des différences colossales entre 2 éléments comparés, quels que soient leur prix, même s’il y a lieu d’effectivement reconnaître que le meilleur est parfois le moins cher. A un certain niveau de qualité, tout s’entend, y compris les câbles et leur rodage, sauf à être sourd. J’avoue en toute honnêteté que seuls les câbles secteur HDG ne m’ont jamais vraiment convaincu.
Mais en ces temps de grande démagogie populiste, on entend de tout, et dans tous les sens…
Bonjour Monsieur Pesty,
Etant moi-même passionné de musique j’ai lu votre article super intéressant avec beaucoup de plaisir !
Par contre, je suis totalement perdu quant à savoir quels cables acheter pour mes hp. J’ai des enceintes Davis qui, pour moi, ont un super son.
J’aimerais acheter des cables (non onéreux) afin d’avoir la meilleure écoute possible. Est-ce qu’il vous serait possible de me conseiller ?
Merci d’avance,
Cordialement, Eduardo
Comme vous l’avez lu, n’importe quel câble multibrin d’électricien, chez CastoMerlin, conviendra parfaitement. La section de 0,75 à 1,5mm² selon la distance entre l’ampli et les enceintes, et donc la puissance max délivrée (U=RI).
Bonjour,
Je tombe un peu par hasard sur votre article les 10 plus gros mensonges en audio. Je me permet de nuancer un peu vos propos. D’une part vous pretendez detenir la vérité autant que ceux que vous critiquez, faites donc un peu preuve d’humilité. D’autre part, affirmer qu’un cintre fait le meme boulot qu’un cable ofc a 10 ou 20 euros le, m, vous n’êtes effectivement pas une oreille en or, meme moi je fais la difference. Ensuite, le jugement d’un systeme audio est extremement subjectif. Vous qui aimez les comparaisons, un fan de voiture allemandes trouvera toujours un voiture italienne inférieure, même si, les deux roulent a 200. Oui on peut aimer la coloration d’un ampli a lampes, ou la douceur des mediums d’un harmann kardon. Car au final, ce ne sont pas des machines qui ecoutent la musique, mais bien des gens. Trop longtemps les labos fnac et pas mal de magazines nous ont fait croire que le meilleur ampli etait celui qui avait les meilleures performances mesurables. Heureseme
nt que certains ont sortis leurs oreilles pour essayer de donner de la vie a tout ca. Cordialement.
Je suis complétement outrer par vos commentaire !
Vous être complétement a coté de la track .
Sur tout les points , une vrai honte de publié pareil délire .
tout absolument tout es faux , dans le tissu d’opinion que vous avez écrit !
Une chaine de son es aussi bonne que le plus faible de ces maillon !
Rodage son une évidence ! Filage un maillon aussi important que ampli ou enceinte ! Le son es très mal compris et surtout la technologie ne permet pas de déceler ce que l’ oreille peu faire !
L’audio es une affaire de budget , tout vaux mensonge vienne évidement d’un pauvre qui ne peut ce permettre d’avoir un bon système , ou sinon vous être complétement sourd ! Avec dla merde on voie pas de différence , avec un système qui commence a sonné 100000$ et plus pour l’ensemble on es a un petit départ et la tout devient évident ! chaque partie influx et vient changer du tout au tout le son final , Rodage de chaque composante es crucial , moindre filage de signal , si changé feras effondré votre son en un son agressif et inécoutable si le filage es changé pour un neuf , tu remplace un pareil mes rodé et le son redevient magie , remette le neuf et tout es gâcher , le moindre petit débutant dans le hi-end sais sa et a été prouvé et bien accepter , vos logique de pauvre incompétent me pue au nez . Chaque soudure du croosover chaque fil chaque composante chaque lecteur ou preampli ou ampli dois être matché rodé et même la, la magie dépend d’un match entre les composante qu
i es pas contrôlable par la moindre équipement de mesure encore fabriqué par l’homme , le son es encore magie et mystère , il faux accepter et arrête de divulgué une opinion aussi arrêté que la votre ! Payer vous un bon système et même a 1 million on es loin d’être live comme en direct , J écoute des système a 100k 200k ou même 400k$ et le moindre détail et tout le système sonne comme un de merde a 5000$ , respecté le travail des vrai passionné et prendre le temps d’écouté avant de jugé et vous verré combien vous être dans le champ !!!
Bonjour,
j’ai bien vu la traduction et le complément de votre article sur les 10 mensonges en hi-fi.
Etant moi-même idiophile, je suis en partie d’accord avec vous. Sauf sur certains points.
Concernant les tubes, les ingénieurs sérieux le savent, la distorsion des tubes est paires et donc harmonieuses. Une distorsion faible d’un transistor peut faire davantage mal à l’oreille car impaire et donc disharmonieuse. En test, cela se fait facilement. Mais j’avoue qu’une grande partie des amplis a tubes déforme « joliment » le son : on peut faire le même parallèle avec l’argentique (déformation).
Pour le vinyle, ce qui est mon dada, celui qui ne supporte pas du tout les craquements sera d’emblée opposé à ce support. Sinon, il faut préciser que la dynamique du vinyle (nettement inférieure au CD et donc en théorie moins fidèle) est en fait son atout: c’est une compression qualitative. en effet, elle met en relief des détails qui sont noyés dans une dynamique plus grande. Car, il ne faut pas oublier que lorsque l’on écoute de la musique, il y a très souvent un bruit ambiant que l’on soit à la campagne ou en ville. de plus, cette dynamique basse permet d’écouter à fort volume (le cas de beaucoup de passionné de vinyle) sans se casser les oreilles. Car, à vouloir rechercher la vraie haute fidélité, on fatigue très vite les oreilles: dynamique et réalisme des fréquences fatiguent rapidement les oreilles. Etant un semi pro dans la musique, les vrais instruments amplifié, ou non, fatiguent vite: il faut tout entendre certes mais différemment si l’on veut éviter la fatigue…c
omme les ingé son qui passent 8h à mixer.
merci de m’avoir lu.
laurent
votre article sur les lampes est incomplet est un peu en l’emporte piece Je veux bien etre traite d’idiot phile Tout de meme les japonnais construise des studios avec du tres haut rendement et avec des lampes 300 B entre autre M HIRAGA qui n’est pas un neophyte a publie de long article dans diverses revues comme l Audiophile Par ailleurs il a conēu des amplifi et pariculierement des ampli hybride FET TUBE Le lectron JH 30 Amplificateur qui reēu des recompenses en France en allemagne et au Japon ( les japonais sont tres exigeants ) Cet ampli a ete repris et modernise par la firme Suisse JEAN MAURER C’est etonnat tous ces cretins qui n’ont pas d’oreille Je viens d’ecouter deux systeme Un ensemble integre LINN avec un processeur DSP qui prend en compte les donnees acoustiques de la piece Ca marche ca restitue de la musique mais cela manque de spatialisation Le son est enferme dans les enceintes et manque de e naturel J’ai ecoute un autre systeme enceinte Magico S7 avec
ampli macintosh ( prix de l’ensemble 36 000 € Il y a de la puissance l’aigu est fin les basses sans trainage mais ce systeme est trop analytique un son un peu froid La spatialisation n’est pas au rendez vous A ce prix j’ai ete un peu déēu surout pour le classique JAZZ Je vous ferai remarquer que le transistor a ete adopte pour des raison pratique et que les prix dans le haut de gamme est redhibitoire ( c est du mensonge Marketing ). Vous jetez n’anatheme mais vous n’argumentez pas dommage
Bonjour
Je suis tombé par hasard sur votre page « les 10 plus gros mensonges en audio » et là je dis bravo, vous remettez les pendules a l’heure (mais à mon avis même si cela soulage je pense que ce sont des coup d’épées dans l’eau, contre la bêtise il n’y a pas grand chose à faire) combien de fois m’ont fait hurler les affirmations de ceux qui ne connaisse rein à la technique mais affirment ce que vous dénoncez, cela me mets en rogne.
A chaque fois j’ai envie de réagir mai comme vous le faite sentir ils prennent cela de haut et finalement nous ne sommes que des grognons qui ne comprennent rien au progrès!!
Le pire que j’ai vu récemment c’est une annonce sur le bon coin d’une paire de câble HP à 5500 euros d’occasion (neuf 20 000 euros) je vous mets le lien de l’annonce ça vaut le coup de voir.
http://www.leboncoin.fr/image_son/694340181.htm?ca=12_s
Je reviendrais sur votre site pour visiter les autre pages.
Cordialement
Bonjour
Concernant votre article je suis assez d’accord sur certains éléments tendant à faire choir de leur piédestal certains serpents de mer introduits par des marchands du temple dont ils sont bien évidemment les gardiens.
Mais…une vie entière dédiée à la recherche en amateur à la qualité sonore passive (on n’a que ce que nous proposent les interprètes, salles, microphones et ingénieurs du sons) me prouvent que vous êtes aussi acharné à démolir ce que d’autre préservent de façon imbécile. J’ai dans ma vie vécu la différence audible des câbles, condensateurs et maintenant résistances.
Pour les câbles effectivement les plus chers ne sont pas garants de résultats supérieurs mais d’après moi leur temps de propagation de groupe doit être en harmonie avec celui du système complet. J’ai entendu des câbles de qualité ordinaires sonnant et magnifiant la reproduction alors que leur voisin 10 fois plus chers ne faisait qu’empâter le message.
Pour les câbles secteurs une piste m’a été fournie récemment par un bouclage de masse au sein du système qui transforme la masse du câble secteur en passage privilégié du signal négatif en lieu et place de la masse des cinch inter-appareils.
Bien sûr j’ai testé pas mal de trucs, commerciaux et DIY, MIT, Audioquest et tuti quanti
Perso j’ai en modulation du Filotex symétrique cuivre AWG22 isolé au kapton et du cuivre argent mono brin isolé teflon pour les HP.
Concernant le son des condensateurs j’ai à peu près tout testé depuis 30 ans: des Shizuki de la maison de l’audiophile, SRC, SRC à l’étain, Mundorf, Black Gate, Muse…là aussi grosse différence à l’écoute mais de façon plus absolue que pour les câbles, que ce soit en filtrage d’alimentation, en circuit ou en filtrage passif d’enceintes : un bon condo donnera un bon son, point barre.
Je vous conseille ce lien avec lequel je tombe assez d’accord :
http://www.humblehomemadehifi.com/Cap.html
Il vérifie que les plus chers ne sont pas forcément les plus musicaux.
Personnellement je suis tombé sur un stock de Sprague Styracon B pour filtrage passif au polystyrène métallisé utilisé dans les 70’s par la Nasa qui me donnent satisfaction.
Mais depuis je suis passé au filtrage numérique multi convertisseurs ES9018.
Maintenant la cerise sur le gâteau : les résistances
Pendant de années je croyais ce sujet propice à meubler l’oisiveté des enc…de mouches.
Et bien je me trompais, aillant réalisé récemment trois amplis classe A parti du shéma le monstre Hiraga mais poussé à 15w pour ma multi amp numérique j’ai tenté l’alimentation régulée avec des LT1083 et choisi les meilleurs composants possibles : résistances tantales sur le signal et la contre réaction, puis résistances Holco pour le bias et la polarisation, puis bonnes résistances métal en parallèle pour charger à 1ohm les transistors de sortie. Sympa comme son mais sur le bas médium je préférais encore le confort et la tenue de mes McIntosh 2255 refaits, puis je ne sais pourquoi j’ai remplacé les Holco par des Allen Bradley et là je viens de me prendre une très grosse claque, au dessus du grave je désormais peux ranger mes Mc au placard. Je ne vais pas passer la nuit mais la différence est énorme, en tout : transparence, dynamique, naturel de l’ extême aigu, voix très humaines, absence de son hifi, plus concert, timbres violons+ archet ou même plus surprenant accordéon ave
c bruit de soufflet, de clavier !? plus grande que de changer de câble et certainement beaucoup moins chère.
Quand au rôdage je démens vos propos, mes TAD1201H neufs on mis 1 an à s’ouvrir, que ce soit un câble, un condo, une résistance ou un hp un système se rôde, et c’est mesurable maintenant grâce à la métrologie moderne.
Pour info je vous joins un lien sur mon système:
https://www.flickr.com/photos/kleenair/sets/72157646627460876
Bien sûr ces propos n’engagent que moi, une personne qui cherche, qui doute, mais qui a mouillé la chemise et pas l’homme qui a vu l’ours…
Monsieur,
Je suis arrivé sur votre site par curiosité et j’ai pris le temps de lire votre liste des 10 plus gros mensonges en audio.
L’esprit critique est une vertu que je cherche à développer chez mes élèves mais cela ne doit-il pas aller avec la capacité à mettre en doute ses propres idées? Vous vous appuyez sur des théories qui ont actuellement cours dans l’électronique et les systèmes digitaux mais les théories sont parfois remises en cause par le corps des scientifiques lui même.
Le fond du problème est de bien faire la part des choses entre ce que l’on pourrait appeler de l’autopersuasion ( ce câble est meilleur car je l’ai acheté xxxx€..) et un effet réel que la science n’explique pas (encore).
Je suis d’accord avec vous, le test en aveugle ABX est l’épreuve ultime.
Toutefois, elle n’est valide que si l’on n’écrase pas les différences entre matériels par un élément additionnel qui bride les performances.
Parmi vos 10 démystifications, deux me posent problèmes :
1-Les câbles audio
2- le filtre secteur.
Il existe de mauvais câbles audio et des filtres secteurs inefficaces voire néfastes à tous les prix mais je relève le défi du test ABX entre un câble à 10€/m et les miens. Quant au filtrage secteur, l’analogie avec le carburant et le tuyau est tout à fait abusive. Je relève là aussi le défi du test ABX.
Cordialement.
Bonjour,
je viens de lire votre article sur les mythes de l’audiophile.
A peu près d’accord sur tout , sauf quelques points.
Ancien musicien, je ne suis pas audiophile, plutot musicophile, je ne recherche pas la vérité absolue (qui est souvent très moche et très fade) , je recherche l’expressivité de la musique,
Pourquoi mes amplis sont ils à lampes ?
Parce que c’est bôôôôôô.
Comme une ES335 branchée sur un Mésa Boogie.
Bien plus vivants que tous les Solide State que j’ai pu écouter.
Les voix sont sexy, douces, agressives, violentes, apaisantes..les violons pleurent.. les guitares électriques déchirent, . etc…
Que cela soit la vérité ou pas, je m’en fous.
On n’écoute pas les aigus ou les graves, on écoute la musique.
Avec ces flacons, j’ai l’ivresse.
Le prix; la chaine elle même ne coute pas très cher: 2 JBL226 + 2 JBL 2445+ 2 super tweeter + un KT88 SE ou 300B SE… en DIY m’est revenu à 1500 euros en occasion.
Attention, tous les amplis lampes sont loin d’être biens.
Le seul problême, c’est que les enregistrements médiocres ou mauvais (variétés people par exemple) sont moches, fades, pompeux, chiants.
Et certains vieux enregistrements qui paraissent trop fouillis deviennent flamboyants (ont entend distinctements tous les musiciens)
Merci de ne pas critiquer ces vieilleries.
D’ailleurs, sur le papier, les amplis classiques sont un non sens musical, dont on peut parler si vous le désirez, car les chiffres avancés par les constructeurs cachent ceux qu’ils ne veulent surtout pas dire.
Bonjour,
Cet article parle de HiFi (reproduction), pas de musique (production), où la volonté de « l’artiste » est son droit le plus strict.
Je suis musicien (batteur à mes heures perdues) et, concernant les lampes, je comprends la position de mes amis guitaristes.
Pas celle des auditeurs.
Cdlt.
J’aime beaucoup votre avis critique sur les invraisemblables mensonges des revendeurs de miracle.
Ceci dit je ne vous cacherais pas que dans ma prime jeunesse d’amateur de belle restitution je me suis parfois laisser séduire par tel ou tel discourt. d’ailleurs mon système en porte encore quelques stigmates. Bon je m’en contente car de toute façon il me fallait un câble plat pour pouvoir ouvrir la porte sans gêne.
Depuis quelques temps je recherche un bon lecteur CD et bien sûr il existe des différences notables entre mon Marantz cd 5400 et un lecteur mieux conçu. Mon budget reste toutefois assez modeste +/-400€. je suis intéressé par une bonne occasion et depuis quelques semaines je regarde beaucoup les lecteurs pro, Tascam et consorts.
Je me permettais de te solliciter pour savoir si tu avais un avis sur les lecteurs professionnels.
Musicalement
Quentin
Mr.Pesty, bonjour, juste après la lecture des 10 plus gros mensonges en audio, je réagi à chaud « comme mes amplis » pour vous dire combien noble est vôtre démarche mais également aveugle ou plus exactement » borgne »car vous n’êtes pas totalement dans l’erreur mais pas plus dans la vérité, je suis un grand passionné de musique et musicien également et des collègues accordeurs de pianos qui ont forcement des références auditives fiables ont fait les mêmes constats au sujets des amplificateurs utilisant la technologie des tubes à vide:ils ont une aptitude de reproduction des timbres et des tessitures sonores que très peux de leur homologues transistorisés égalent ou surpassent, j’en construis depuis des années, je les conçois, les monte et optimise en effet sans les artifices du marketing, mais je puis vous assurer que les choses sont bien plus complexes que ce vous croyez en avoir compris et vous avez participé à créer de la confusion pour les non initiés, vos avis à l’emporte-pi
èce ne sont pas le reflet des réalités et des constats de très nombreux audiophiles ou mélomanes objectifs et fins d’oreilles.
En espérant ne pas vous avoir heurté, salutations.
Avant j’étais sourd.
Maintenant que j’ai éduqué l’oreille j’entends, j’y peux rien.
Ma copine entends quand je change de câble USB.
Dans le vin on a le même genre de discussions stériles…des vignerons qui vous diront que de la piquette c’est de la piquette.
Heureusement les oenoloques on des diplômes reconnus.
Les audiophiles n’en ayant pas…dur pour eux d’être 100%crédibles.
Mais vous savez….il y a même des gens qui affirme que les oeufs de limpes sont aussi bon que du caviar.
Tout le monde n’a pas le même niveau d’éducation, tout le monde n’a pas la même bourse.
On est pas obligé d’avoir un Picasso pour apprécier la peinture.
On est pas obligé de boire du Cheval Blanc pour apprécier le vin.
Mais ce n’est pas une raison pour fermer les musés.
Bonne continuation à vous.
Je suis tombé sur l’article « Les 10 plus gros mensonges en audio » en cherchant des infos sur les filtres secteur pour protéger mon informatique, mais il se trouve que je suis aussi un passionné d’audio, donc je me suis attardé parce que je voulais voir sur quoi débouchait le procès de la « hifi VIP » 😉 Me considérant comme un audiophile (càd un fan de hifi qui a passé sa période idiophile), je souhaite faire ici valoir mon droit de réponse à cet article afin de rétablir l’équilibre. Je suis d’accord pour dénoncer l’influence néfaste des gourous pseudo-oreilles d’or, leaders de « la pensée unique » en audio et autres apôtres de l’obscurantisme en hifi (y compris les précieuses revues audiophiles, où de grands enfants jouent les fins connaisseurs avec des jouets hors de prix). Même si toute cette clique m’écoeure, ils ne sont que des profiteurs qui se sont trouvés une niche de clients aisés et suffisamment crédules (ou frimeurs) pour acheter leurs produits et comme dit Lafontaine, « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». On en trouve dans toutes sortes de domaines des animaux pareils, qui se réunissent en clubs d’amateurs éclairés pour des séances de « dégustation de haut de gamme » : les vins, les voitures de sport, les toiles de maîtres, l’art contemporain,…. il faut laisser ces insignifiants mariner dans leur bêtise à prix d’or…. la vérité est ailleurs. Par contre, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain en décrédibilisant les recherches de tous ceux qui utilisent le vocable « audiophile » ; surtout pas en s’appuyant sur des arguments parfois simplificateurs qui se donnent une apparence de vérité universelle en renvoyant aux concepts et équations de la physique. Même si les vendeurs de potion magique sont légion, il n’en reste pas moins vrai qu’il y a un besoin réel chez les passionnés (qui se nomment eux-mêmes « audiophiles »), de compréhension des phénomènes de la reproduction audio, pour être capables de mettre au point une chaine audio la plus neutre possible en se basant sur des règles claires, pas sur des « recettes » transmises de bouche de druide à oreille de druide entre passionnés d’électronique. Si ce besoin n’existait pas, il n’y aurait pas toute cette ribambelle de sites audio DIY ! Je ne viens donc pas réfuter l’existence des mensonges dont il est question, mais critiquer les réponses trop simplistes (voire trompeuses) qui leur sont opposées ici. Je ne vais commenter que sur les mensonges concernant les liaisons de manière générale et les amplis (1, 2, 7 et 8), il y a déjà bien assez à en dire 🙂 Précepte de base dans tout domaine de la physique : les équations sont des modèles mathématiques REPRESENTANT la réalité dans certaines conditions, mais en aucun cas ils ne DECRIVENT TOUTE la réalité. Les modèles mathématiques ont tous des limites, qui en électronique, se situent généralement au moment où l’on quitte le régime linéaire du composant en question…. et ça arrive bien plus souvent qu’on ne croit !
Mensonge 1 :
Le business des câbles audio, qui dure depuis des décennies maintenant, s’insinue en fait dans les failles du modèle physique de transmission dans un câble. Si vous en parlez avec les gourous des équations des lignes (oui, il y a aussi des gourous parmi les physiciens), ils vous soutiendront qu’il n’y a pas de mystère et le débat stagne justement parce qu’ils sont inflexibles sur leurs positions…. ils ont « la science pour eux ». Pourtant, je pense que le simple modèle RLC ou les impédances ramenées n’expliquent pas tous les phénomènes mis en jeu lorsqu’un câble travaille en mode impulsionnel…. et pour une raison simple, qui est d’ailleurs vraie pour tous les maillons audio : les électroniciens travaillent à l’optimisation de grandeurs ou de ratio de grandeurs électriques, toutes généralement mesurées en régime linéaire, voire carrément en régime stationnaire. Les différends entre (vrais) audiophiles et électroniciens ont en fait une cause racine commune, qui est que tout le monument de l’électronique du signal analogique tient sur le pilier de l’approximation du régime linéaire. C’est cette approximation, que tout le monde prend comme définitivement acquise, qui permet la transposition si commode des hypothèses ou des mesures entre domaine fréquentiel et domaine temporel par transformée de Fourier. Mais aussitôt que l’un de vos composants quelque part dans le circuit (voire le matériau semi-conducteur même de vos transistors selon certaines théories) entre transitoirement en mode non linéaire, les équations du modèle linéaire sont impuissantes à expliquer les phénomènes constatés. De plus, on ne sait pas créer un signal de mesure portant l’énergie et le facteur de crête d’un signal audio réel et ayant à la fois une durée suffisamment courte pour être considérée comme une impulsion et suffisamment longue pour offrir une mesure suffisamment fine en domaine fréquentiel. Les signaux MLS s’en rapprochent et fonctionnent correctement pour les enceintes et les salles, mais apparemment sont trop sensibles à certaines non-linéarités pour être utilisables en électronique (ce qui tend par ailleurs à montrer que les non-linéarités de fonctionnement des composants électroniques existent bien !).
Illustration d’un différend :
J’ai suivi le lien en fin d’article, vers le topic sur hardware.fr et de là, je suis tombé sur le site perso de M. Roger Russell… qui est, au passage, membre d’une société qui surfe depuis des décennies sur la « hifi VIP » en vendant des amplis hors de prix avec transfos de sortie haut-parleurs même lorsque l’amplification est faite avec du transistor ! Il soutient que seule la résistance du câble compte entre ampli et enceinte et pour démontrer son propos, dans la section « Cable Resistance Too High? », il nous sort le bon vieux sinus glissant sur un hp avec lequel il met au fur et à mesure des résistances de plus en plus élevées en série….. signal stationnaire + résistances démesurées par rapport à un câble réel du commerce => mesure non signifiante du point de vue du câble. De plus, des myriades de chercheurs ont déjà étudié les haut-parleurs depuis leur création (au point que l’AES édite des anthologies des articles de référence, tant il y en a) et des mesures ont été faites sous tous les angles possibles. Je pense qu’il n’y a rien de plus non-linéaire qu’un haut-parleur dans une chaine audio. En régime impulsionnel, tout bouge : l’impédance mécanique des suspensions, l’impédance de rayonnement de la membrane, l’impédance apparente de la bobine mobile… même les lignes de flux du moteur magnétique. Donc faire une mesure de câble avec un sinus glissant sur un hp dont on capte la sortie par un micro est on ne peut plus inadéquat ! Plus bas, dans le 1er paragraphe de la section suivante « When Differences Can be Heard », M. Russell approche pourtant le fond du problème, mais convaincu de sa thèse du ratio résistance câble de liaison/impédance hp, il passe à côté de la bonne interprétation. Pour moi, ce n’est pas ce ratio qui fait la différence, car la résistance d’un câble est toujours mesurée dans sa zone linéaire, en y passant quelques dixièmes d’ampères. Si je prends par exemple un petit bout de câble de 1m x 0.5mm² que j’ai mesuré à 0.2Ohms avec mon testeur, que je branche ce câble sur un hp de 8Ohms et que je balance des crêtes musicales de 4A, ce n’est pas une simple limitation de niveau sonore que je vais entendre, j’ai fabriqué un compresseur de dynamique qui distord bien comme il faut…. pourtant j’ai un câble de faible résistance et qui plus est de faible longueur. Pour simplifier, c’est le principe d’un limiteur de débit sur une conduite d’eau, tant que vous n’atteignez pas son débit limite, vous ne vous rendez pas compte de sa présence. Personne ne fait ses mesures de résistance de câbles avec un courant de test de 4A, pourtant, sur une crête musicale de quelques millisecondes à 16V sur une enceinte de 4Ohms, c’est bien 4A qui doivent passer dans le câble ! Et je vois toujours des électroniciens soutenir que l’obsession du câblage de qualité à l’intérieur des amplis est illusoire, que ça n’a pas d’effet notoire sur de si courtes distances….. en quoi est-ce que les longueurs relatives du limiteur de débit et de la conduite sur laquelle il est posé, ont une quelconque importance ? Tout le propos de M. Russell se borne en substance à « get a cable heavy enough for the impedance of the speaker you intend to drive » (càd, un câble d’un diamètre « assez gros » au vu de l’impédance de l’enceinte à alimenter)… oui, mais à partir de quand est-ce « assez gros » ?…. ce n’est certainement pas une simple mesure de résistance qui peut le dire ! Mon point de vue :
A ma connaissance, les câbles électriques ont deux origines : la nécessité de transporter le courant secteur et celle de transporter les télécommunications. Le courant secteur est à amplitude fixe, et à fréquence unique et fixe, c’est à dire exactement tout l’opposé d’un signal musical, donc clairement, la deuxième origine est celle qui devrait constituer l’héritage logique des câbles audio. Pourtant on continue à voir tout un tas de matériels audio dont la connectique et le câblage sont réalisés en suivant une logique d’électricien en bâtiment. Des gens qui connaissent pourtant la loi U=ZI ne comprennent toujours pas que faible tension ne signifie pas automatiquement faible courant, que les amplis ne peuvent pas se contenter de câble de 1.5mm² à l’intérieur, même si la résistance mesurée du câble est faible (cf. explication précédente) et que les haut-parleurs ne peuvent pas être connectés avec de simples cosses électriques (on en trouve encore dans un tas d’enceintes, même de très chères), même si c’est très pratique en atelier d’assemblage. Les modèles linéaires ne savent pas prédire l’écrêtage en courant sur les bornes d’un hp connecté par cosses électriques sur une attaque de pied de batterie, ou l’effet de tassement dynamique dans un câble enceinte de trop faible diamètre sur une basse électrique bien appuyée, pourtant je vous jure que c’est perceptible par n’importe quelle oreille. Mais en laissant stigmatiser la hifi par des ingénieurs condescendants qui ne se focalisent que sur les imposteurs de la « hifi VIP », on est sûrs d’entretenir indéfiniment le dialogue de sourds.
A mon sens, les deux principaux problèmes des liaisons audio analogiques de nos jours, sont les suivants :
on travaille avec des câbles au comportement non prédictible en impulsionnel, du fait qu’on veut profiter de la praticité apportée par la souplesse du câble multi-brins (héritage des électriciens), alors que les gars des télécoms analogiques ont compris depuis longtemps que le multi-brins en spectre large et mode impulsionnel c’est le bordel, et travaillent en faisceaux de mono-brins individuellement isolés et d’un diamètre unitaire inférieur à celui de « l’effet pelliculaire » pour les fréquences maximum qu’ils doivent transporter (cf. câblage téléphonie analogique dans votre immeuble ou armoire de brassage FT dans votre rue)
toujours dans un souci de praticité (et de marge commerciale), des industriels qui n’avaient rien compris aux problématiques de transmission de signal audio (et s’en fichaient complètement) ont eu l’idée de créer des connecteurs pas chers à fabriquer pour eux et faciles à brancher pour le profane. Sont nés alors les deux connecteurs audio les plus merdiques qui soient et qui, avec l’essor du home studio, ont maintenant infesté l’audio pro : RCA et Jack. Ces connecteurs donnent des résultats médiocres pour des tas de raisons (dissymétrie des formes, tailles et positions des contacts, mauvaise qualité de contact électrique, mauvais blindage, corrosion par oxydo-réduction, …) et c’est sur ce constat que nos petits malins de la « hifi VIP » ont entrepris d’exploiter l’ignorance de certains passionnés. Ils leur vendent (et c’est un paradoxe incroyable) des connecteurs ayant une conception défectueuse à la base, « sublimés » grâce à des pseudo « recherches avancées » ou je ne sais quels matériaux imaginaires, le tout à un prix 20 fois plus élevé que les meilleurs connecteurs XLR pro !
Mensonge 2 :
Le « mensonge » des lampes s’inscrit dans la même logique : failles dans le modèle physique des transistors en mode impulsionnel. Je ne sais pas vous, mais je me souviens bien des amplis à transistors des années 70-80, en plein essor de l’industrie électronique Japonaise, où des Akai, des Sansui, des Sony, des Pioneer, nous gratifiaient d’amplis avec des taux de distorsion quasi-non mesurables… mais avec des sons agressifs bien audibles, eux. Le succès chez certains audiophiles de l’amplification à tube devrait faire réfléchir les électroniciens et les pousser à une meilleure compréhension de l’amplification audio, au lieu de s’arc-bouter sur des équations comme des fanatiques croyant détenir la vérité universelle. C’est d’ailleurs un paradoxe du monde des facteurs d’amplis à transistor, que de se battre sur des valeurs infinitésimales de taux de distorsion, alors que les meilleures enceintes au monde descendent péniblement en dessous de 1% de distorsion harmonique…. et tout le monde les trouve exceptionnelles à écouter… comme quoi la sacro-sainte distorsion harmonique est loin de tout expliquer ! Le problème est en fait commun avec celui des câbles du point précédent, les électroniciens refusent ne serait-ce que d’envisager qu’ils ne mesurent peut-être pas ce qu’il faudrait, ou seulement une partie, et pour eux, ce qu’on ne sait pas mesurer n’existe pas. De fait, cela laisse le champ libre aux imposteurs.
Mensonge 7 :
J’avoue que depuis que j’ai migré toute ma chaine audio en faisceaux de mono-brins, la notion de bi-câblage est devenue totalement obsolète et inutile. Mais au tout début de mes expérimentations, il y a 20 ans, avec des enceintes reliées avec du petit câble électrique multi-brins standard, je peux vous certifier que le jour où j’ai séparé la section grave du médium-aigu sur le filtre passif et l’ai connectée à l’autre paire de bornes de l’ampli, le résultat fut radical…. même pour ma mère ! J’avais certainement éliminé un problème dans le fonctionnement du filtre lui-même ou amélioré la stabilité de la liaison ampli-enceinte en mettant une charge d’impédance plus « simple » en face de chaque circuit de sortie (étages d’amplification communs bien sûr, mais relais et composants de stabilisation de charge séparés pour sorties hp A et B). Par contre, je suis d’accord que s’il s’agit de simplement relier l’enceinte à la même paire de bornes d’ampli, par deux câbles au lieu d’un, là ça n’a normalement aucun effet…. à moins que le câble soit de section trop faible au départ (on augmente le débit maximum du réducteur de débit évoqué plus haut), ou alors d’utiliser des câbles très différents pour chaque voie.
Mensonge 8 :
C’est encore une fois la même critique que pour les points 1 et 2 précédents : l’article suppose que le filtrage de l’alimentation secteur n’est d’aucun intérêt pour les circuits audio parce que seul le transfo d’entrée « voit » le secteur. Ce serait vrai… dans le cas d’un transfo et d’un circuit de redressement/filtrage parfaits et isolés du chassis. Dans la réalité, non seulement on ne connait pas l’influence des parasites hautes fréquences sur le circuit de redressement/filtrage, ni sur le transfo lui-même, mais de plus, dans tous les préamplis/amplis/cd que j’ai eu l’occasion de démonter, le transfo était généralement blindé par un capot métallique, le tout vissé au fond du chassis… et en sortie, les connecteurs RCA avaient leur masse reliée au même chassis. Donc, ces foutus parasites secteurs se retrouvent dans tous les câbles de liaison, tous les maillons audio et ainsi de suite jusqu’aux enceintes. Je sais, vous allez me dire que c’est du mode commun, donc sans importance…. c’est ce que disent les équations (du régime linéaire)…. mais quelqu’un a-t-il mesuré l’effet sur un transistor bipolaire ou un FET, d’une variation rapide à une fréquence de quelques GHz de son potentiel de référence (si mon installation secteur véhicule du signal réseau CPL par exemple) ?
Pour conclure :
les mesures courantes en électronique, qui se basent sur l’approximation linéaire, ne savent pas dire à quel moment on sort du cadre de cette approximation, car par définition elles font des relevés sur un système audio en état quasi-stationnaire et en zone linéaire (là où tout est clean et répond aux specs annoncées), mais ne testent pas « les cas aux limites » en impulsionnel
les câbles pour enceintes doivent être calibrés non pas seulement en fonction de leurs paramètres RLC linéiques, mais aussi en fonction de leur ampérage maxi avant compression du signal, ce que le simple paramètre de résistance n’exprime absolument pas
les câbles audio analogiques de façon générale devraient tous être du type « brins isolés individuellement » (gaines, émail,…), c’est le seul type de propagation à peu près prédictible en large spectre et en impulsionnel
les liaisons masse-châssis devraient être proscrites dans les maillons audio ; cela nécessite des liaisons asymétriques à 3 points ou symétriques à 4 points, avec autant que possible le transformateur dans un autre boitier que celui contenant le circuit alimenté (NAIM est le seul constructeur que je connaisse à avoir compris cela)
conséquence du point précédent, les fiches RCA sont à banir de l’audio définitivement
un filtre secteur pour une chaine audio n’est jamais inutile, mais cela ne se fait pas avec un câble miracle ou dieu sait quel accessoire ésotérique ; il y a des fabricants de filtres secteurs tout à fait efficaces, pour installation d’appareils en environnements perturbés au sens CEM du terme (Schaffner est très connu par exemple)